Mysterium Fidei nº 33 – Le repas sanctifié

Le repas sanctifié

Dans un trop grand nombre de familles chré­tiennes, on a per­du l’habitude de la prière en com­mun ; en même temps a dis­pa­ru l’habitude de dire le Benedicite et les Grâces, c’est-à-dire les prières du com­men­ce­ment et de la fin du repas. Même quand on invite un prêtre, dans bien des foyers, on se met à table, en sa pré­sence, sans même son­ger à lui deman­der de bénir les mets. Cependant Notre-​Seigneur, dans le saint Evangile, rend grâces à son Père à l’instant du repas, et saint Paul écrit :

« Soit que vous man­giez, soit que vous buviez, faites tout pour la gloire de Dieu. »

Depuis l’origine de l’Eglise, c’est une sainte cou­tume, par­mi les chré­tiens, de sanc­ti­fier la table.
Pourquoi nous sommes-​nous allés à paga­ni­ser ain­si la mai­son et le repas ? Les pré­textes don­nés sont détes­tables : on ne veut pas gêner les étran­gers qui pour­raient se trou­ver invi­tés ; on dîne vite et le temps manque ; on n’y pense pas… et voi­ci le plus triste et le plus vrai : on n’ose plus.

Que nos chers ter­tiaires, en ces temps de Noël, res­taurent, sans res­pect humain, si ce n’est déjà fait, cette belle et pieuse cou­tume des prières avant et après les repas.

AVANT LE REPAS :

Bénissez-​nous, Seigneur, bénis­sez ce repas, ceux qui l’ont pré­pa­ré, et don­nez du pain à ceux qui n’en ont pas.

APRES LE REPAS :

Nous vous ren­dons grâce, Seigneur notre Dieu, pour tous vos bien­faits, vous qui vivez et régnez pour les siècles des siècles. Amen.

Ou toute autre for­mule que vous trou­ve­rez dans vos missels.

Nous n’oublierons pas, ce 8 décembre, de célé­brer sain­te­ment la fête de l’Immaculée-Conception, en ce cent cin­quan­tième anni­ver­saire de la pro­cla­ma­tion de ce dogme par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854.

Nous n’épiloguerons pas sur la triste affaire du prieu­ré de Bordeaux mais nous invi­tons notre famille de ter­tiaires à prier aux inten­tions des supé­rieurs de la Fraternité. Nous vous don­nons le com­mu­ni­qué de notre supé­rieur géné­ral , Mgr Fellay.

Que le bon Dieu vous bénisse.

Abbé François Fernandez †