Un camp de filles indiennes

« Si vous avez eu la chance de vivre à Paris étant jeune, après pour le reste de votre vie dans n’importe quel endroit où vous allez, ce moment heu­reux reste en vous, parce que Paris est une fête trans­por­table. » – (Ernest Hemingway)

Si vous rem­pla­cez « Paris » (sans offen­ser aucun Français) par le camp des jeunes filles, cela était le sen­ti­ment pré­do­mi­nant des jeunes-​filles pen­dant le camp qu’elles ont fait ici à Palayamkottai.

Dimanche 28 avril 2019 : Préparatifs et retrouvailles

C’était déci­dem­ment le pre­mier de la sorte. Une édu­ca­tion idéale à la recherche de la per­fec­tion com­mence dans l’intimité d’une mai­son chré­tienne et sous l’influence d’une mère. Cela n’est pas le cas main­te­nant car les familles catho­liques sont sérieu­se­ment atta­quées par le monde moderne. L’éducation moderne (et l’amusement moderne) consiste sur­tout à recher­cher le plai­sir. Ce désir cause une sérieuse meur­tris­sure dans la fibre des âmes de nos enfants Pour rec­ti­fier cela, au moins dans une petite mesure, les sœurs Consolatrices du Sacré-​Cœur de Jésus, ont déci­dé d’accueillir un camp de jeunes filles pour un long week-​end. Le but était évident et simple – édu­quer les filles d’aujourd’hui à deve­nir les femmes et les mères catho­liques de demain.

Comme aumô­nier, j’ai été vrai­ment édi­fié par tout ce que j’ai vu. Et j’ai beau­coup appris moi-​même pen­dant ces jours intenses d’activité. On dit qu’enseigner est un art. Certains disent que c’est un métier. D’autres l’appellent un don. Nos sœurs le consi­dèrent une voca­tion ! Je pense si le fait d’enseigner n’est pas consi­dé­ré comme cela, aucun prêtre ni sœur ni ensei­gnant, bien que culti­vé et savant ne pour­rait réus­sir à péné­trer dans les cœurs de ses élèves. L’enseignant est sans aucun doute la clé du pro­blème de l’éducation.

Le camp de cette année a ouvert les yeux à beau­coup de nos enfants. Les sœurs ont fait de leur mieux pour l’organiser et elles savaient bien com­ment faire afin que ce camp ne soit d’une part ni trop ennuyeux ni de l’autre un amu­se­ment seule­ment fri­vole. Elles ont vrai­ment trans­mis aux jeunes filles l’enthousiasme pour apprendre – à être ce que Dieu veut qu’elles soient.

Nous espé­rons que les jeunes filles aient appris durant ces quelques jours que le vrai bon­heur ne consiste pas dans le fait d’être « col­lés » aux gad­gets modernes ou en fri­vo­li­tés, mais à être une jeune fille digne qui fait ce qu’une jeune fille catho­lique doit faire. Nous les avons quit­tés avec l’espoir que cette pen­sée les condui­ra de nou­veau ici, pas seule­ment pour le camp des jeunes filles de l’année pro­chaine mais plu­tôt pour entrer au couvent où elles pour­ront trou­ver un coin de para­dis sur la terre. Comme on a dit ci-​dessus – que ce sen­ti­ment puisse per­du­rer en elles pour le reste de leur vie, de cette manière « le camp des jeunes filles » sera une fête transportable.

Sources :Abbé Therasian Xavier pour La Porte Latine du 31 mai 2019

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