Frères vénérés,
Depuis le jour où, il y a plus de trois ans déjà, après avoir fixé le nombre des cardinaux électeurs, nous avions comblé les vides qui s’étaient créés dans votre Sacré-Collège, ce dernier a eu la douleur de perdre certains de nos frères, que nous évoquons ici avec affection et regret. Par ailleurs, quelques-uns de ses membres ont atteint l’âge à partir duquel ils ne peuvent plus participer à l’élection du pontife romain. C’est pourquoi nous vous avons convoqués aujourd’hui pour créer de nouveaux cardinaux, et en même temps pour promulguer des nominations épiscopales, pour vous demander de donner un dernier vote sur les causes de canonisation de trois bienheureux, et enfin pour recevoir les postulations de pallium.
Ce sont là des aspects traditionnels et bien connus de tout Consistoire. Ils n’en sont pas moins suggestifs dans leur signification ecclésiale et dans leurs rappels historiques, au point de susciter chaque fois un intérêt particulier pour cet événement de l’Eglise romaine. Oui, le Consistoire est un moment particulièrement important et solennel. Nous voyons, par votre participation et votre présence, que vous l’avez compris, et de cela tout d’abord nous vous remercions.
La représentativité et le caractère international du Sacré-Collège
I. Pour en rester à ce qui, aujourd’hui, polarise le plus l’attention de la communauté catholique, et même de toute l’opinion publique – la création de nouveaux cardinaux –, nous désirons souligner qu’ainsi nous avons voulu pourvoir, sans attendre davantage, aux exigences du Sacré-Collège, surtout après la publication de la Constitution apostolique Romano Pontifici eligendo, dans laquelle nous avons souligné les tâches particulières et suprêmes de ses membres, appelés à élire le Pape [1]. Et en comblant les vides, comme nous le disions, nous avons suivi les critères qui nous tiennent le plus à cœur : la représentativité et le caractère international du Sacré-Collège. Celui-ci veut et doit montrer à la face du monde l’image fidèle de la sainte Eglise catholique, venant des quatre points de l’horizon, réunie dans l’unique bercail du Christ (cf. Jn 10, 16), ouverte à toutes les populations et à toutes les cultures pour en assumer les valeurs authentiques et les faire servir à la bonne cause de l’Evangile, c’est-à-dire à la gloire de Dieu et à l’élévation de l’homme. Ainsi – en plus de la reconnaissance qui est due à ceux qui ont très fidèlement servi le Siège apostolique dans les représentations pontificales et à la Curie romaine –, nous avons pensé avant tout et surtout aux sièges résidentiels, tournant en particulier notre attention vers les jeunes communautés à l’avenir prometteur et lumineux, tout aussi bien que vers les communautés au passé illustre et à l’histoire séculaire, riche d’œuvres et de sainteté. C’est comme un regard d’ensemble qui embrasse tout l’horizon du monde, où l’Eglise vit, aime, espère, souffre, combat : personne n’est absent, pas même des points extrêmes de l’horizon, pas même ceux des terres les plus lointaines. Si la représentativité des Eglises orientales paraît aujourd’hui réduite, cela ne signifie nullement que nous ayons une moindre estime ou une moindre considération pour ces régions qui ont été le berceau de l’Eglise, qui en conservent toujours avec un soin jaloux les précieux trésors de piété, de liturgie, de doctrine, et qui trouvent dans leurs pasteurs, les patriarches qui nous sont si chers, en union avec les collaborateurs de leur synode patriarcal respectif, l’encouragement, la lumière, la force de cohésion. Et même, nous sommes heureux de saisir cette occasion pour leur manifester une bienveillance des plus affectueuses, en les assurant de notre souvenir, de notre vénération et de notre prière.
La vitalité et la jeunesse de l’Eglise
II. Le Consistoire, disions-nous, est un moment particulièrement grave et solennel pour la vie de l’Eglise, qui se déroule dans le temps : nous ne pouvons laisser passer cette occasion, qui nous met en contact avec vous, sans traiter en votre présence de quelques aspects et questions qui nous tiennent beaucoup à cœur et que nous estimons de grande importance, et aussi vous faire part de nos sentiments intimes à ce sujet. Ce sont des sentiments de gratitude et de joie d’une part, mais aussi de préoccupation et de peine.
1. Le premier sentiment naît de l’optimisme inné – fondé sur les promesses indéfectibles du Christ (cf. Mt 28, 20 ; Jn 16, 33) et sur la constatation de phénomènes toujours nouveaux et consolants – que nous nourrissons habituellement au fond du cœur : il s’agit de la vitalité, de la jeunesse de l’Eglise, dont nous avons tant de signes. Nous en avons eu la preuve lors de la récente Année sainte, qui rayonne encore son influence sur notre esprit. L’essence de la vie chrétienne est dans la vie spirituelle, dans la vie surnaturelle qui est un don de Dieu ; et c’est pour nous un grand réconfort que de la voir se développer dans tant de pays, dans le témoignage de la foi, dans la liturgie, dans la prière redécouverte et goûtée à nouveau, dans la joie que font garder la clarté du regard spirituel et la pureté du cœur.
Nous voyons en outre se développer toujours davantage l’amour fraternel, inséparable de l’amour de Dieu, qui inspire l’engagement croissant de tant de nos fils et leur solidarité profonde avec les pauvres, les marginaux, les gens sans défense.
Nous voyons les orientations tracées par le récent Concile diriger et soutenir l’effort continu d’adhésion à l’Evangile du Christ, avec une recherche d’authenticité chrétienne, dans l’exercice des vertus théologales.
Rempli d’admiration, nous voyons la floraison des initiatives missionnaires, et surtout des signes évidents nous montrent que, après un temps d’arrêt, même un secteur aussi délicat et grave que celui des vocations sacerdotales et religieuses connaît une reprise indubitable dans divers pays.
Dans tous les continents, nous voyons de nombreux jeunes répondre généreusement et concrètement aux consignes de l’Evangile et faire preuve d’un effort de cohérence absolue entre l’élévation de l’idéal chrétien et le devoir de le mettre en pratique.
Oui, frères vénérés, vraiment l’Esprit est à l’œuvre dans tous les champs, même ceux qui semblaient les plus desséchés !
Ceux qui refusent les enseignements du Concile – Mgr Marcel Lefebvre
2. Mais il y a aussi des motifs d’amertume, que nous n’entendons certes pas voiler ni minimiser. Ils viennent spécialement de ce que nous observons une polarité, souvent irréductible dans certains de ses excès, qui manifeste en divers domaines une immaturité superficielle, ou bien une obstination entêtée, en substance une surdité amère envers les appels à ce sain équilibre conciliateur des tensions, appels qui ont pris leur source dans la grande leçon du Concile, il y a maintenant plus de dix ans.
a) D’un côté, voici ceux qui, sous prétexte d’une plus grande fidélité à l’Eglise et au Magistère, refusent systématiquement les enseignements du Concile lui-même, son application et les réformes qui en dérivent, son application graduelle mise en œuvre par le Siège apostolique et les Conférences épiscopales, sous notre autorité, voulue par le Christ. On jette le discrédit sur l’autorité de l’Eglise au nom d’une Tradition, pour laquelle on ne manifeste un respect que matériellement et verbalement ; on éloigne les fidèles des liens d’obéissance au Siège de Pierre comme à leurs évêques légitimes ; on refuse l’autorité d’aujourd’hui au nom de celle d’hier. Et le fait est d’autant plus grave que l’opposition dont nous parlons n’est pas seulement encouragée par certains prêtres, mais dirigée par un évêque, qui demeure cependant toujours l’objet de notre respect fraternel, Mgr Marcel Lefebvre [2].
C’est si dur de le constater ! Mais comment ne pas voir dans une telle attitude – quelles que puissent être les intentions de ces personnes – le fait de se placer hors de l’obéissance au successeur de Pierre et de la communion avec lui, et donc hors de l’Eglise ?
Car telle est bien, malheureusement, la conséquence logique, lorsque l’on soutient qu’il est préférable de désobéir sous prétexte de conserver sa foi intacte, de travailler à sa façon à la préservation de l’Eglise catholique, alors qu’on lui refuse en même temps une obéissance effective. Et on le dit ouvertement ! On ose affirmer que l’on n’est pas lié par le Concile Vatican II, que la foi serait également en danger à cause des réformes et des orientations postconciliaires, que l’on a le devoir de désobéir pour conserver certaines traditions. Quelles traditions ? C’est à ce groupe, et non au Pape, et non au Collège épiscopal, et non au Concile oecuménique, qu’il appartiendrait de définir, parmi les innombrables traditions, celles qui doivent être considérées comme normes de foi ! Comme vous le voyez, frères vénérés, une telle attitude s’érige en juge de cette volonté divine qui a fait de Pierre – et de ses successeurs légitimes – le chef de l’Eglise pour confirmer ses frères dans la foi et paître le troupeau universel (cf. Lc 22, 32 ; Jn 21, 15 s.), et qui l’a établi garant et gardien du dépôt de la foi.
Ceci est d’autant plus grave, en particulier, lorsque l’on introduit la division justement là où « l’amour du Christ nous a rassemblés en un seul corps », congregavit nos in unum Christi amor, c’est-à-dire dans la liturgie et dans le sacrifice eucharistique, en refusant le respect dû aux normes fixées en matière liturgique. C’est au nom de la Tradition que nous demandons à tous nos fils, à toutes les communautés catholiques, de célébrer, dans la dignité et la ferveur, la liturgie rénovée. L’adoption du nouvel Ordo Missae n’est pas du tout laissée au libre arbitre des prêtres ou des fidèles. L’instruction du 14 juin 1971 a prévu la célébration de la messe selon l’ancien rite, avec l’autorisation de l’Ordinaire, uniquement pour des prêtres âgés ou malades, qui offrent le sacrifice divin sine populo [3]. Le nouvel Ordo a été promulgué pour être substitué à l’ancien, après une mûre réflexion, et à la suite des instances du Concile Vatican II. Ce n’est pas autrement que notre saint prédécesseur Pie V avait rendu obligatoire le missel réformé sous son autorité, à la suite du Concile de Trente.
Avec la même autorité suprême qui nous vient du Christ Jésus, nous exigeons la même disponibilité à toutes les autres réformes liturgiques, disciplinaires, pastorales, mûries ces dernières années en application des décrets conciliaires. Aucune initiative qui vise à s’y opposer ne peut s’arroger la prérogative de rendre un service à l’Eglise : en réalité, elle lui cause un grave dommage.
Plusieurs fois, directement ou par l’intermédiaire de nos collaborateurs et d’autres personnes amies, nous avons appelé l’attention de Mgr Lefebvre sur la gravité de ses attitudes, l’irrégularité de ses principales initiatives actuelles, l’inconsistance et souvent la fausseté des positions doctrinales sur lesquelles il fonde ces attitudes et ces initiatives, et le dommage qui en résulte pour l’Eglise entière.
C’est donc avec une profonde amertume, mais aussi avec une paternelle espérance, que nous nous adressons une fois de plus à ce confrère, à ses collaborateurs et à ceux qui se sont laissé entraîner par eux. Oh ! certes, nous croyons que beaucoup de ces fidèles, au moins dans un premier temps, étaient de bonne foi : nous comprenons aussi leur attachement sentimental à des formes de culte et de discipline auxquelles ils étaient habitués, qui pendant longtemps ont été pour eux un soutien spirituel et dans lesquelles ils avaient trouvé une nourriture spirituelle. Mais nous avons le ferme espoir qu’ils sauront réfléchir avec sérénité, sans parti pris, et qu’ils voudront bien admettre qu’ils peuvent trouver aujourd’hui le soutien et la nourriture auxquels ils aspirent, dans les formes renouvelées que le Concile oecuménique Vatican II et nous-même avons décrétées comme nécessaires pour le bien de l’Eglise, pour son progrès dans le monde contemporain, pour son unité. Nous exhortons donc, encore une fois, tous ces frères et fils, nous les supplions de prendre conscience des profondes blessures que, autrement, ils causent à l’Eglise. De nouveau, nous les invitons à penser aux graves avertissements du Christ sur l’unité de l’Eglise (cf. Jn 17, 21 s.) et sur l’obéissance due au pasteur légitime qu’il a mis à la tête du troupeau universel, comme signe de l’obéissance due au Père et au Fils (cf. Lc 10, 16). Nous les attendons le cœur grand ouvert, les bras prêts à les étreindre : puissent-ils retrouver, dans l’humilité et l’édification, pour la joie du peuple de Dieu, la voie de l’unité et de l’amour !
Ceux qui adoptent une attitude critique envers l’Eglise et ses institutions
b) D’autre part, en sens opposé pour ce qui est de la position idéologique, mais nous causant tout autant une profonde peine, il y a ceux qui, croyant faussement continuer dans la ligne du Concile, ont pris une attitude de critique a priori et parfois irréductible envers l’Eglise et ses institutions.
C’est pourquoi, avec la même fermeté, nous devons dire que nous n’admettons pas l’attitude :
– De ceux qui se croient autorisés à créer leur propre liturgie, limitant parfois le sacrifice de la messe ou les sacrements à la célébration de leur propre vie ou de leur propre combat, ou encore au symbole de leur fraternité ;
– De ceux qui minimisent l’enseignement doctrinal dans la catéchèse ou qui dénaturent celle-ci au gré des intérêts, des pressions, ou des exigences des hommes selon des tendances qui déforment profondément le message chrétien, comme nous l’indiquions déjà dans l’Exhortation apostolique Quinque jam anni, le 8 décembre 1970, cinq ans après la fin du Concile (cf. AAS, 63, 1971, p. 99) [4]
– De ceux qui feignent d’ignorer la tradition vivante de l’Eglise, depuis les Pères jusqu’aux enseignements du Magistère, et qui réinterprètent la doctrine de l’Eglise et l’Evangile lui-même, les réalités spirituelles, la divinité du Christ, sa résurrection ou l’eucharistie, en les vidant pratiquement de leur contenu : ils créent ainsi une nouvelle gnose et ils introduisent, d’une certaine façon dans l’Eglise, le « libre examen » ; et cela est d’autant plus dangereux quand c’est le fait de ceux qui ont la très haute mission, la mission délicate, d’enseigner la théologie catholique ;
– De ceux qui réduisent la fonction spécifique du ministère sacerdotal ;
– De ceux qui transgressent malheureusement les lois de l’Eglise, ou les exigences éthiques rappelées par elle ;
– De ceux qui interprètent la vie théologale comme une organisation de la société d’ici-bas, et même qui la réduisent à une action politique, adoptant dans ce but un esprit, des méthodes ou des pratiques contraires à l’Evangile ; et ils en arrivent à confondre le message transcendant du Christ, son annonce du royaume de Dieu, sa loi d’amour entre les hommes, fondés sur l’ineffable paternité de Dieu, avec des idéologies qui nient essentiellement ce message en le remplaçant par une position doctrinale absolument opposée : ils se font les champions d’un mariage hybride entre deux mondes inconciliables, comme d’ailleurs le reconnaissent les théoriciens de l’autre bord.
De tels chrétiens ne sont pas très nombreux, c’est vrai, mais ils font beaucoup de bruit ; ils croient trop facilement interpréter les besoins de tout le peuple chrétien ou le sens irréversible de l’histoire. Ils ne peuvent, en agissant ainsi, se réclamer du Concile Vatican II, car l’interprétation et l’application de celui-ci ne se prêtent pas à des abus de la sorte ; pas davantage invoquer les exigences de l’apostolat pour approcher ceux qui sont loin ou les incrédules : l’apostolat véritable est un envoi par l’Eglise pour témoigner de la doctrine et de la vie de l’Eglise elle-même. Le levain doit, certes, être diffusé dans toute la pâte, mais il doit rester levain évangélique. Autrement, il se corrompt lui aussi avec le monde.
Ce n’est pas le moment de l’abandon, de la désertion, des concessions, de la peur
Frères vénérés, nous avons pensé devoir vous confier ces réflexions, conscient de l’heure importante qui sonne pour l’Eglise. L’Eglise est et sera toujours l’étendard levé parmi les nations (cf. Is 5, 26 ; 11, 12), car elle a la mission de donner au monde qui la regarde, avec parfois un air de méfiance, la vérité de la foi qui éclaire sa destinée, l’espérance qui seule ne déçoit pas (Rm 5, 5), la charité le sauvant de l’égoïsme qui, sous diverses formes, tente de l’envahir et de l’étouffer. Ce n’est certes pas le moment de l’abandon, de la désertion, des concessions ; ni, encore moins, celui de la peur. Les chrétiens sont simplement appelés à être eux-mêmes : et ils le seront dans la mesure où ils seront fidèles à l’Eglise et au Concile.
Personne, pensons-nous, ne saurait avoir de doute sur le sens des orientations et des encouragements que, au cours de notre pontificat, nous avons donnés aux pasteurs et au Peuple de Dieu, et même au monde entier. Nous sommes reconnaissant à ceux qui ont pris comme programme ces enseignements donnés dans une intention qui était toujours soutenue par une vive espérance, par un optimisme serein joint au sens des réalités concrètes. Si aujourd’hui, nous nous sommes arrêtés davantage sur certains aspects négatifs, c’est parce que la circonstance singulière que nous vivons et votre confiance bienveillante nous en ont fait sentir l’opportunité. Effectivement, l’essence du charisme prophétique pour lequel le Seigneur nous a promis l’assistance de son Esprit, est de veiller, d’avertir des dangers, de scruter les signes de l’aube à l’horizon obscur de la nuit. Custos, quid de nocte ? Custos, quid de nocte ? nous fait dire le prophète (Is 21, 11). Jusqu’à ce que l’aube sereine redonne la joie au monde, nous voulons continuer à élever la voix au nom de la mission qui nous a été confiée. Vous, nos plus proches amis et collaborateurs, vous pouvez avant tout et mieux que tout autre vous en faire l’écho auprès de tant de nos frères et de nos fils. Et tandis que nous nous préparons à célébrer le Seigneur qui, avec les signes de la passion et de la résurrection glorieuse, monte à la droite du Père, nous devons, en regardant les cieux ouverts (Ac 7, 56), demeurer remplis d’espérance, de joie et de courage. In nomine Domini !
En ce Nom très saint, nous vous bénissons tous.
PAULUS PP. VI.
- DC 1975, n° 1687, p. 1001 et s. [↩]
- Au sujet de Mgr Lefebvre et du séminaire d’Ecône, cf. notamment DC 1975, p. 611–616, 739–741 ; 1976, p. 32–36, 235. Le cardinal THIANDOUM a déclaré à des journalistes, à Rome : « Mgr Marcel Lefebvre m’a ordonné prêtre en 1949, alors qu’il était vicaire apostolique de Dakar. Il est ainsi devenu mon père spirituel et les liens de famille, spirituels et naturels, sont très puissants chez les Africains. C’est dans cette optique que j’ai essayé, depuis, d’offrir mes services à Rome. Ma préoccupation est que toutes les forces vives de l’épiscopat dans le monde soient regroupées autour du Pape pour l’aider à traduire en actes le IIe Concile du Vatican. Je suis intervenu pour Mgr Lefebvre dans le sens du dialogue nécessaire. La charité pastorale et le sens humain de Paul VI permettent d’espérer que ce problème sera résolu avec l’aide de Dieu (Kipa. 27 mai 1976). »[↩]
- DC 1971, n° 1589, p. 610. [↩]
- DC 1971, n° 1578, p. 52.[↩]