Dans le contexte de l’après Traditionis Custodes, comment comprendre la volonté de Rome à l’égard de la liturgie traditionnelle ?
Par le Motu proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021, le Pape François a établi que « les livres liturgiques promulgués par les saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du concile Vatican II, sont la seule expression de la lex orandi du rite romain » (art. 1). Cette décision a plus qu’étonné les fidèles attachés à la liturgie catholique traditionnelle telle qu’elle s’exprime avec le Missel dit de saint Pie V. Elle les a profondément bouleversés, et a même engendré, chez plus d’un, une crise de confiance à l’égard du Saint Siège. Certains parmi eux ont même laissé entendre que la mesure prise par François serait en contradiction avec l’élargissement octroyé par Benoît XVI dans le Motu proprio Summorum pontificum de 2007. D’autres, jusqu’ici bénéficiaires des concessions accordées par Jean-Paul II dans le Motu proprio Ecclesia Dei afflicta de 1988, ont cru trouver le moyen de surmonter leur déception dans un effort renouvelé de soumission et en revendiquant la possibilité de continuer à user de la liturgie traditionnelle au seul titre d’un privilège personnel, déjà inscrit dans les statuts de leurs institutions depuis 1988.
Comment évaluer ces réactions ? Et comment surtout, avec le recul que nous donnent ces Motu proprio successifs, comprendre la volonté de Rome à l’égard de la liturgie traditionnelle ? C’est pour répondre à ces interrogations que s’est tenu à Paris, le samedi 15 janvier 2022, le XVIe Congrès du Courrier de Rome, sur ce thème de l’après Traditionis custodes.
Prix : 16€
Source : Site Le Courrier de Rome