Il faut vivre l’adoration de la croix pour savoir l’espérance et la sécurité qu’apporte un calvaire honoré sur la terre.
Le 31 août 2025, les fidèles angevins étaient en fête pour replacer le Divin crucifié au centre du Domaine de Gastines. Un calvaire s’y trouvait précédemment, qui menaçait de s’écraser sur les passants, tant et si bien que les fidèles avaient du le tronçonner et le déposer. Tâche contre nature pour ces vendéens dont les aïeux défendirent les croix des chemins avec leur corps, durant la révolution de 1793. Ils étaient donc 490 en ce dimanche pour placer à nouveau l’étendard du Christ-Roi au cœur de leur « paroisse ». Cérémonie grandiose et procession très recueillie : les Suisses ouvraient le chemin de croix, les étendards du Vatican et de Monseigneur Lefebvre, suivis de ceux du Sacré-Cœur et de l’Anjou précédaient les porteurs de la croix. Les capitaines de paroisses et les sacristains étaient vêtus de leur costume vendéen. Quand la croix se redressa entre Ciel et terre, grâce aux techniques de SOS Calvaires, l’émotion fut à son comble : tous chantèrent le Vexilla Regis, la foule s’agenouilla, les enfants serraient leurs parents : « Qu’est-ce que l’on fait à Jésus ? ». Lors de la bénédiction solennelle, la Croisade eucharistique entourait le Calvaire et les Sœurs de la Fraternité, debout au pied de la croix, telle Notre-Dame de Compassion, poursuivaient l’œuvre des saintes femmes.
Il faut vivre l’adoration de la croix, où 490 angevins embrassèrent les pieds du Divin crucifié, pour savoir l’espérance et la sécurité qu’apporte un calvaire honoré sur la terre. Vive Jésus ! Vive sa Croix !