Monsieur l’abbé Gleize a commencé d’analyser dans une première partie le parallèle que certains veulent faire entre la parole Mgr Lefebvre et celle de Mgr Léonard, lors de son sermon aux pèlerins Notre-Dame de Chrétienté. Dans ce sermon, l’archevêque émérite de Malines-Bruxelles a encouragé les pèlerins à recourir aux enseignements du pape François.
Mgr Léonard estime que le Pape François donne en nourriture aux fidèles catholiques « une parole claire », au sujet de l’indissolubilité du mariage.
De qui se moque-t-il ? A‑t-il seulement pris connaissance de la prose du Pape ?
Dans son Exhortation Amoris laetitia, celui-ci affirme au numéro 303 qu’en découvrant qu’une situation « ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile », comme le concubinage ou le remariage après divorce, l’on peut aussi « découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif ». Dieu tolère le mal, mais il ne le demande pas ! Ces propos du Pape sont proprement scandaleux, c’est à dire occasion de ruine spirituelle. Certes, la parole est bien claire, mais elle pousse au mal.
Dans une interview en 2016, le Pape François affirme encore : « j’ai vu tellement de fidélité dans ces concubinages, tant de fidélité ; et je suis sûr que ce sont des mariages vrais, qu’ils ont la grâce du sacrement, parce qu’ils sont fidèles ». Et dans son Motu proprio Mitis Iudex, il facilite l’annulation des mariages au mépris de la prudence traditionnelle de l’Église en cette matière.
Tout cela n’est que trop clair : la nourriture que le Pape nous sert est sérieusement empoisonnée. Et Mgr Léonard en vante la clarté qui irait dans le sens de l’indissolubilité du mariage ! On en reste confondu.
Source : Abbé Jean-Michel Gleize