Le repas sanctifié
Dans un trop grand nombre de familles chrétiennes, on a perdu l’habitude de la prière en commun ; en même temps a disparu l’habitude de dire le Benedicite et les Grâces, c’est-à-dire les prières du commencement et de la fin du repas. Même quand on invite un prêtre, dans bien des foyers, on se met à table, en sa présence, sans même songer à lui demander de bénir les mets. Cependant Notre-Seigneur, dans le saint Evangile, rend grâces à son Père à l’instant du repas, et saint Paul écrit :
« Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, faites tout pour la gloire de Dieu. »
Depuis l’origine de l’Eglise, c’est une sainte coutume, parmi les chrétiens, de sanctifier la table.
Pourquoi nous sommes-nous allés à paganiser ainsi la maison et le repas ? Les prétextes donnés sont détestables : on ne veut pas gêner les étrangers qui pourraient se trouver invités ; on dîne vite et le temps manque ; on n’y pense pas… et voici le plus triste et le plus vrai : on n’ose plus.
Que nos chers tertiaires, en ces temps de Noël, restaurent, sans respect humain, si ce n’est déjà fait, cette belle et pieuse coutume des prières avant et après les repas.
AVANT LE REPAS :
Bénissez-nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé, et donnez du pain à ceux qui n’en ont pas.
APRES LE REPAS :
Nous vous rendons grâce, Seigneur notre Dieu, pour tous vos bienfaits, vous qui vivez et régnez pour les siècles des siècles. Amen.
Ou toute autre formule que vous trouverez dans vos missels.
Nous n’oublierons pas, ce 8 décembre, de célébrer saintement la fête de l’Immaculée-Conception, en ce cent cinquantième anniversaire de la proclamation de ce dogme par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854.
Nous n’épiloguerons pas sur la triste affaire du prieuré de Bordeaux mais nous invitons notre famille de tertiaires à prier aux intentions des supérieurs de la Fraternité. Nous vous donnons le communiqué de notre supérieur général , Mgr Fellay.
Que le bon Dieu vous bénisse.
Abbé François Fernandez †