L’arrivée dans Paris
À l’approche de la capitale, les observateurs changent. Ce ne sont plus les moineaux beaucerons qui nous regardent ni les chênes centenaires de la forêt de Rambouillet, mais les habitants de la capitale.
Les fenêtres s’entrouvrent, les franciliens penchent la tête à leur balcon. Les plus jeunes des pèlerins ont bien conscience de se montrer exemplaires. Leur foi et leur joie ne peuvent laisser indifférents les cœurs.
Dans les cafés, clients et garçons de bistrot se collent aux vitrines pour regarder le cortège passer, interloqués de voir tant d’enfants chantant si vaillamment, tant de clercs ne répondant guère aux clichés véhiculés.
Sur la place du Trocadéro ou aux pieds de la tour Eiffel, ce sont davantage les touristes qui s’étonnent, qui regardent passer ces marcheurs de Dieu.