« Le point essentiel pour mener efficacement une bataille spirituelle, doctrinale et morale contre les ennemis du Christ est la certitude que la crise actuelle est la métastase du cancer conciliaire : faute d’avoir compris la relation de cause à effet entre Vatican II et ses conséquences logiques et nécessaires au cours de ces soixante dernières années, il ne sera pas possible de rétablir la barre de l’Église dans la direction du cap fixé par le divin timonier ».
Cette déclaration de Mgr Vigano, dans une lettre signée du 29 mai 2020 (traduction le Blog de Jeanne Smits), vient après d’autres interventions contre les égarements du pape François, la messe de Paul VI (voir le texte publié dans le dernier numéro de Fideliter), l’œcuménisme et la collégialité.
Parce qu’elle dénonce comme cause de la crise grave et profonde qui affecte l’Église catholique, non pas de prétendus abus dans l’interprétation et la mise en œuvre du Concile Vatican II, mais le concile lui-même, cette déclaration mérite d’être mise en avant, de même que les prises de positions fermes et argumentées de son confrère Mgr Schneider, publiées il y a quelques mois.
Comme le remarquait ce dernier, « Nous assistons désormais au sommet du désastre spirituel dans la vie de l’Église, que Mgr Lefebvre avait dénoncé il y a déjà quarante ans » (Mgr Schneider, Christus Vincit, Christ’s Triumph Over The Darkness of the Age) (Traduction à paraître).
Nous pouvons en effet suggérer à Mgr Vigano qu’il y a quelques décennies, sans acrimonie ni aigreur mais avec détermination, un évêque s’est levé pour dire : J’accuse le Concile, et transmettre à une petite armée dont nous sommes fiers de célébrer cette année les 50 ans, avec la messe traditionnelle, la cohérence de la doctrine.
Source : Le Blog de Jeanne Smits /La Porte Latine du 4 juin 2020