Reportage sur l’UDT 2008 de la FSSPX – n° 3

La pro­ces­sion du cler­gé pour la messe de l’Assomption à l’é­cole Sainte-Marie

Cette dimen­sion inter­na­tio­nale a éga­le­ment et sur­tout été confé­rée par la pré­sence de Monseigneur Bernard Fellay, notre supé­rieur géné­ral, qui fit spé­cia­le­ment le voyage depuis Menzingen.

Il a célé­bré à Sainte-​Marie la messe pon­ti­fi­cale de l’Assomption en pro­po­sant aux fidèles un ser­mon sur le salut de nos âmes et sur la néces­si­té de notre sanc­ti­fi­ca­tion ici-bas.

L’après-​midi, l’u­ni­ver­si­té se trans­por­ta tem­po­rai­re­ment dans les rues de Saint-​Malo où la grande pro­ces­sion du vou de Louis XIII réunit 1300 per­sonnes jus­qu’à la cha­pelle que des­sert habi­tuel­le­ment nos prêtres.

Là, Monseigneur Fellay a fait un ser­mon mémo­rable que l’on peut résu­mer en ces quelques mots : « de Rome, nous atten­dons la foi », en éclai­rant les rela­tions actuelles entre le Saint-​Siège et la Fraternité. Il a dédra­ma­ti­sé l’é­mo­tion du début de l’é­té en rap­pe­lant qu’il n’a­vait refu­sé aucune pro­po­si­tion romaine, tout en indi­quant que l’ouvre de Monseigneur Lefebvre ne s’ac­cor­de­rait – le jour venu – que sur des termes clairs.

Le soir, à la lumière des veilleuses, il impro­vi­sait pen­dant quelques heures une séance déten­due de ques­tions et réponses avec les jeunes qui l’en­tou­raient, leur rap­pe­lant la ligne de conduite de la Fraternité.

Enfin, le 16 au matin, l’ab­bé de Cacqueray conclut cette uni­ver­si­té en lan­çant un appel fort consis­tant à ne pas se replier, à ne pas fuir l’en­ga­ge­ment et à accep­ter tous les appels. Si la Providence, expliquait-​il, avait pré­vu tout au long de l’his­toire, que l’Église fut rani­mée par quelques saints, com­ment pourrions-​nous aujourd’­hui délais­ser cet appel qui se pré­sente à nous et dont pour­rait dépendre le sort de nos nations demain ?

A l’an­née prochaine !

De JR, envoyé spé­cial de La Porte Latine à Saint-Malo.