La procession du clergé pour la messe de l’Assomption à l’école Sainte-Marie
Cette dimension internationale a également et surtout été conférée par la présence de Monseigneur Bernard Fellay, notre supérieur général, qui fit spécialement le voyage depuis Menzingen.
Il a célébré à Sainte-Marie la messe pontificale de l’Assomption en proposant aux fidèles un sermon sur le salut de nos âmes et sur la nécessité de notre sanctification ici-bas.
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L’après-midi, l’université se transporta temporairement dans les rues de Saint-Malo où la grande procession du vou de Louis XIII réunit 1300 personnes jusqu’à la chapelle que dessert habituellement nos prêtres.
Là, Monseigneur Fellay a fait un sermon mémorable que l’on peut résumer en ces quelques mots : « de Rome, nous attendons la foi », en éclairant les relations actuelles entre le Saint-Siège et la Fraternité. Il a dédramatisé l’émotion du début de l’été en rappelant qu’il n’avait refusé aucune proposition romaine, tout en indiquant que l’ouvre de Monseigneur Lefebvre ne s’accorderait – le jour venu – que sur des termes clairs.
Le soir, à la lumière des veilleuses, il improvisait pendant quelques heures une séance détendue de questions et réponses avec les jeunes qui l’entouraient, leur rappelant la ligne de conduite de la Fraternité.
Enfin, le 16 au matin, l’abbé de Cacqueray conclut cette université en lançant un appel fort consistant à ne pas se replier, à ne pas fuir l’engagement et à accepter tous les appels. Si la Providence, expliquait-il, avait prévu tout au long de l’histoire, que l’Église fut ranimée par quelques saints, comment pourrions-nous aujourd’hui délaisser cet appel qui se présente à nous et dont pourrait dépendre le sort de nos nations demain ?
A l’année prochaine !
De JR, envoyé spécial de La Porte Latine à Saint-Malo.