Réponses à de légitimes interrogations de paroissiens sur les mariages dans la FSSPX

A la suite de la publi­ca­tion de la lettre de la Commission Ecclesia Dei du 4 avril der­nier sur « des per­mis­sions à accor­der pour la célé­bra­tion des mariages des fidèles qui suivent l’ac­ti­vi­té pas­to­rale de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X » et après lec­ture de dif­fé­rents articles plus ou moins pré­cis publiés par la presse, des fidèles parois­siens nous ont pré­sen­té leurs inter­ro­ga­tions. Nous avons ten­té de les résu­mer ici et d’y don­ner quatre réponses afin de - autant que faire se peut - dis­si­per d’é­ven­tuelles inquiétudes.

Question 1 : Allons-​nous voir désor­mais, à Saint-​Nicolas du Chardonnet, des prêtres n’ap­par­te­nant pas à la Fraternité Saint-​Pie X ou à des com­mu­nau­tés plei­ne­ment amies de celle-​ci, rece­voir les consen­te­ments des futurs époux lors d’une céré­mo­nie de mariage ?

Réponse : Non, comme auparavant

Question 2 : A ceux qui dési­rent se marier à Saint-​Nicolas du Chardonnet demandera-​t-​on de signer, lors de la pré­pa­ra­tion au mariage, un docu­ment par lequel ils recon­naissent être dans un état de néces­site les empê­chant mora­le­ment de se marier dans une autre paroisse du diocèse ?

Réponse : Oui, comme auparavant

Question 3 : Les mariages contrac­tés à Saint-​Nicolas du Chardonnet sans qu’ait été expli­ci­te­ment deman­dée au préa­lable à l’évêque du lieu - en rai­son de l’é­tat de néces­si­té - une délé­ga­tion pour le prêtre assis­tant, resteront-​ils plei­ne­ment valides, licites, surs et aptes à lais­ser la conscience des fidèles en paix ?

Réponse : Oui, comme auparavant

Question 4 : Affirmer cela, n’est-​ce pas remettre en cause la légi­ti­mi­té de l’au­to­ri­té diocésaine ?

Réponse : Non, comme aupa­ra­vant ; et il est juste d’af­fir­mer que face à un évêque célé­brant qua­si­ment tou­jours la nou­velle messe dont il fait la pro­mo­tion, adhé­rant aux erreurs du concile Vatican II sans res­tric­tion et les répan­dant, sou­te­nant les nou­velles direc­tives pon­ti­fi­cales qui mettent en péril l’in­dis­so­lu­bi­li­té du mariage, il est per­mis de dou­ter légi­ti­me­ment de la plé­ni­tude de sa pro­fes­sion de foi catho­lique. Ce qui est une rai­son suf­fi­sante pour mettre les fidèles à l’a­bri de son influence. »

Abbé Denis Puga, in Le Chardonnet n° 330 de juillet-​août-​septembre 2017