Quelle doit être la réaction du catholique face à la mascarade blasphématoire qui a servi de « cérémonie d’ouverture » ?
Ces actes se multiplient de façon de plus en plus grave. Le danger serait de s’habituer au blasphème à force de l’entendre, et que notre indignation finisse par diminuer. Il faut entretenir notre indignation. Il y a de la compassion pour le pécheur, mais pas pour le péché. C’est le centre du christianisme – la messe – qui a été mêlé à l’ordure. Dieu fera justice de tels scandales.
Il ne faut pas se recroqueviller sur soi devant de telles injustices. Protestons, disons-le autour de nous, confessons notre foi : nous n’avons pas aimé cette cérémonie à cause de ce blasphème. Mt 10, 32–33 : « Quiconque Me confessera devant les hommes, Je le confesserai aussi Moi-même devant Mon Père qui est dans les Cieux. Mais quiconque Me reniera devant les hommes, Je le renierai aussi Moi-même devant Mon Père qui est dans les Cieux ». Soyons fiers de notre foi. Ne mettons pas notre drapeau dans la poche.
Il faut réparer. Avant d’être une honte pour la France, ce scandale est d’abord une offense à Dieu. Le Bon Dieu a soif de notre charité, de notre amour. Consolez-le spécialement par la messe qui est la réparation par excellence. Nous y apportons notre amour transformé par l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui s’est offert pour réparer le péché. Faisons des efforts pour communier au Coeur Eucharistique de Jésus-Christ.
On tremble à l’idée de ces grands personnages qui arriveront au Jugement de Dieu avec ce blapshème sur les mains … S’il n’est pas le temps pour Jésus-Christ de régner, il n’est pas le temps pour les gouvernements de durer (cardinal Pie).
Lors de la procession du 15 août qui aura lieu sur les lieux même de ce blasphème, nous aurons l’occasion de proclamer notre fierté d’avoir Jésus-Christ pour Roi.