Monsieur l’abbé Yves le Roux, directeur de notre séminaire des Etats-Unis m’a envoyé la lettre suivante avec l’autorisation de la publier sur ce site. Je l’en remercie vivement. |
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PAX
Winona, le jeudi 30 mars 2006
Cher Monsieur l’abbé de Cacqueray,
Il m’a été signalé que, des deux côtés de l’Atlantique, des auteurs de sites Internet se servent de ma Lettre aux Amis et Bienfaiteurs de mars 2006. Ils tentent d’opposer le jugement que je porte sur le Discours du Pape, prononcé en décembre dernier sur le concile Vatican II, à celui de Monseigneur Fellay.
Plaisante affaire en réalité ! Peut-être serait-il bon que ces messieurs sachent que ma lettre a été soumise à l’approbation de notre Supérieur Général avant sa publication puisque le domaine des relations avec Rome est un domaine réservé au Supérieur Général, selon le vœu de Monseigneur Lefebvre si je ne m’abuse…
Monseigneur Fellay m’ayant écrit son plein accord, j’ai donc publié cette lettre. L’histoire est simple ; trop, certainement, pour quelques esprits oisifs et bilieux qui ne vivent que de rumeurs.
Il serait bon de revenir au bon sens. Et puisque, en France, tout se termine en chansons permettez-moi de vous saluer en respectant cette vieille tradition :
La rumeur ouvre ses ailes, elle s’envole à travers nous ; Elle se propage à voix basse, à la Messe et à midi La rumeur a des antennes, elle se nourrit de cancans, La rumeur est un microbe qui se transmet par la voix, C’est du miel, c’est du fiel, on la croit tombée du ciel, |
C’est bien plus fort qu’un mensonge, ça grossit comme une éponge. Calomnie, plus on nie, plus elle enfle et se réjouit. Elle peut tuer sans raison, sans coupable et sans prison, C’est une arme redoutable, implacable, impalpable Un jour elle a disparu, tout d’un coup, dans les rues, La rumeur qui s’est tue ne reviendra jamais plus. |
La Rumeur
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d’Yves Duteil
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La rancœur ? Hélas. Prions pour eux : la rancœur n’est point de Dieu.
In Christo sacerdote et Maria.
Abbé le Roux †