Le 17 décembre 2010, à l’occasion du colloque organisé à Rome par la Congrégation des Franciscains de l’Immaculée, sur le thème : « Vatican II, un concile pastoral – Analyse historique, philosophique et théologique », Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Karaganda (Kazakhstan), a demandé la rédaction d’un Syllabus condamnant infailliblement « les erreurs d’interprétation du Concile Vatican II ». Car, a‑t-il précisé, seul le magistère suprême de l’Église – celui du pape ou d’un nouveau concile œcuménique – peut corriger les abus et les erreurs nés du Concile Vatican II et rectifier sa compréhension et sa réception à la lumière de la tradition catholique.
Déclarant qu’il n’était guère possible de réunir un nouveau concile avant 500 ans…, il a considéré qu’il fallait en appeler au magistère suprême du pape. D’où cette demande d’un nouveau Syllabus où figureraient face à face les erreurs condamnées et leur interprétation orthodoxe.
Au cours de ce colloque ont également pris la parole, Mgr Brunero Gherardini, auteur du livre Concile Vatican II, un débat à ouvrir et le Professeur Roberto de Mattei, historien italien, auteur d’un récent volume sur le concile, intitulé Le Concile Vatican II, une histoire jamais écrite (actuellement disponible en italien aux éditions Lindau).
Tous les deux ont répondu aux critiques que leurs travaux ont soulevées, surtout dans les milieux conciliaires conservateurs attachés à défendre l’infaillibilité du Concile.
Source : chiesa.espressonline.it/ du 22/01/11