Lettre de Mgr Richard Williamson au cardinal Castrillón Hoyos, du 30 janvier 2009

Eminence,

Au milieu de cette ter­rible tem­pête sou­le­vée par mes com­men­taires impru­dents à la télé­vi­sion sué­doise, je vous prie, avec un grand res­pect, d’accepter ma sin­cère dou­leur pour les angoisses et les pro­blèmes que j’ai cau­sés à vous et au Saint Père.

Pour moi, seule la Vérité incar­née compte réel­le­ment ain­si que les inté­rêts de son unique Eglise à tra­vers laquelle il est pos­sible, uni­que­ment, de sau­ver nos âmes et de glo­ri­fier, à notre humble manière, le Dieu Tout Puissant. 

C’est pour­quoi je ne fais qu’un com­men­taire, citant le pro­phète Jonas (1,12) :

« Prenez-​moi et jetez-​moi dans la mer, ain­si la mer se cal­me­ra pour vous ; parce que je sais que c’est de ma faute si cette grande tem­pête nous a tou­chés« .

Je vous prie d’accepter, en la trans­met­tant aus­si au Saint Père, ma sin­cère recon­nais­sance pour le docu­ment signé ce mer­cre­di der­nier et ren­du public le same­di suivant.

Avec la plus grande humi­li­té, j’offrirai une messe pour vos deux personnes.

Sincèrement vôtre,

+ Richard Williamson