entre 460 et 464.

Sainte Céline

Née vers ****,
et morte à Parfondru près Laon, entre 460 et 464.

Ste Céline épouse Emile, comte de Laon ; ils ont deux pre­miers fils : saint Prince ( ?-459/​61[1]) 12e évêque de Soissons- 25.9.505), et le père de St Loup ( ?-505 13e évêque de Soissons-​535/​40).

Prince fut for­mé par des maîtres qui avaient vécu au monas­tère de Lérins (Le Glay 25.9)

Elle ren­con­tra saint Montan, reclus aveugle, qui lui révé­la ce triple aver­tis­se­ment reçu en songe : « Le Seigneur a dai­gné regar­der la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les mer­veilles de ses puis­sances et que les rois tiennent à hon­neur de le ser­vir : Céline sera mère d’un fils qu’on nom­me­ra Rémi ; je l’emploierai pour la déli­vrance de mon peuple. » Céline, déjà âgée, s’étonna, Montan insis­ta : « Ne t’étonne pas, la grâce de Dieu est sur toi et l’enfant est béni dès ton sein. Quand tu le sèvre­ras, tu me frot­te­ras les yeux de ton lait, et je ver­rai la lumière. »[2]

Vers 437 : Ste Céline donne nais­sance à saint Rémi.

Rémi eut sainte Balsamie comme nour­rice, elle eut un fils nom­mé Celsin qui sera dis­ciple de Rémi et connu à Laon comme saint Soussin. Rémi, une fois sevré, mit lui-​même, gui­dé par Céline, un peu de lait mater­nel sur les pau­pières du reclus et lui ren­dit la vue. St Sidoine Apollinaire connais­sait les pre­mières années de Rémi, disant qu’il sur­pas­sait en élo­quence les ora­teurs de son temps.

458/​9[3]) : sacre de saint Rémi, évêque de Reims, à l’âge de 22 ans [4].
Céline fut enter­rée à Lavergny [5], sur la com­mune de Parfondru près Laon, entre 460 et 464.

Fêtée le 21 octobre au Martyrologe Romain ; le 22 au propre de Reims.
A dis­tin­guer d’une autre sainte Céline, vierge ( ?-510).

Notes de bas de page
  1. Successeur de S. Edibe (-451 ? 11e évêque de Soissons-10.12.459/61[]
  2. Prénoms tra­di­tion­nels et d’aujourd’hui, Georges Cerbelaud-​Salagnac, à Céline.[]
  3. Dans une lettre de 512, il écrit être évêque depuis 53 ans. S. Grégoire de Tours écrit que Rémi fut évêque plus de 70 ans. (Le Glay[]
  4. Le Glay[]
  5. Dessailly p.43 note1.[]