Kaz James, un gérant de magasin de 37 ans de Salford en Angleterre vient de révéler aux médias qu’il est en réalité un chiot, qu’il s’est toujours trouvé bizarre et ne s’est jamais vraiment senti un humain.
C’est à son adolescence qu’il découvre sa véritable identité. Depuis, il mange ses repas dans une gamelle pour chien, aboie souvent devant ses amis, mange des biscuits pour chien, transporte des objets dans sa « gueule » et collectionne les objets pour chien. Il a même écrit un livre Comment dresser un chiot humain ? et rêve d’être « un chien » toute sa vie. Grâce à Internet, il a rencontré d’autres personnes ayant la même conviction et se réunit régulièrement avec eux pour agir ensemble à la manière des chiens.
Cette nouvelle ne serait qu’une absurdité parmi tant d’autres ayant toujours existé dans le monde et ne mériterait pas notre attention si, comme le fait remarquer le chroniqueur Jonathon Von Maren (lifesitenews), Kaz James n’utilisait pas pour justifier son comportement les mêmes arguments que les transgenres. Tout comme eux, il s’est senti désorienté dans son enfance avant de finalement découvrir sa vraie identité et de revendiquer le droit de vivre comme un chien. A partir du moment où vous déclarez avec la théorie du genre que l’identité ne dépend pas de la réalité biologique mais du ressenti de la personne, il n’est pas plus absurde de se prétendre un animal ou un être humain du sexe opposé.
« Je ne me suis jamais senti humain, explique Kaz, mais toujours comme un chien qui n’était pas à sa place. »
« J’avais l’habitude de saluer mes amis en saisissant le col de leur chemise avec mes dents, les mordillant et les léchant (sic). »
« Apprendre qu’il y avait d’autres personnes comme moi fut une véritable libération. »
Kaz James et ses amis « homme-chiens » ne sont pas les seuls à partir dans de tels délires. Le journaliste parle de personnes appelés en anglais « otherkin » qui se considèrent d’une autre espèce. Il y a aussi les « trans-âges » qui se prétendent plus jeune que leur âge comme ce hollandais qui a demandé au tribunal de changer officiellement son âge de 68 à 48 ans. A Toronto, un père de famille nombreuse a abandonné sa famille pour vivre comme une petite fille et a trouvé un couple pour s’occuper de lui, etc… Bref, cette théorie du genre ouvre la porte à bien des absurdités.
Abbé François Castel
Sources : Daily mail, 3 avril 2019 / La Porte Latine du 9 mai 2019