Mysterium Fidei n° 61 – Prier pour les prêtres

Octobre-​novembre-​décembre 2010

Prier pour les prêtres

Nous devons prier pour les prêtres. Beaucoup de prêtres sont en Purgatoire parce qu’on ne prie pas pour eux. On com­met l’er­reur, parce qu’ils étaient prêtres, de les croire tout de suite au Ciel, ce en quoi on se trompe. Les prêtres de par la gra­vi­té de leur charge, peuvent com­mettre de nom­breuses fautes aux consé­quences éter­nelles, en par­ti­cu­lier lors­qu’ils négligent leur devoir d’é­tat. De même un scan­dale même léger com­mis par un prêtre peut éloi­gner une âme de l’Eglise. Il y a un rayon­ne­ment de l’ac­tion du prêtre, même mal­gré lui. Nous devons donc bien prier pour les prêtres vivants et morts. C’est un devoir de gratitude. 

Faisons célé­brer des messes pour les prêtres que nous avons connus, qui nous ont bap­ti­sé, marié et qui main­te­nant ne sont plus. Faisons aus­si célé­brer des messes, ou en tout cas met­tons dans nos inten­tions de prières, lorsque nous réci­tons notre rosaire par exemple, la sanc­ti­fi­ca­tion de nos prêtres vivants qui se dévouent auprès de nous, dans un monde dif­fi­cile, hos­tile, voire méchant contre l’Eglise et le Pape accu­sés de tous les maux, et sur­tout contre les prêtres traî­nés dans la boue pério­di­que­ment avec une rage infer­nale, par les medias à la solde de la Franc-​maçonnerie et les héri­tiers de ceux qui ont cru­ci­fié Notre-​Seigneur. C’est la même haine, hier et aujourd’­hui, et la même méthode : ils n’ont pas chan­gé. Ils ont calom­nié le Christ et les apôtres, les trai­tant de pos­sé­dés, d’i­vrognes… Ils calom­nient leurs successeurs.

Pourquoi s’en éton­ner ? Cela devrait nous ras­su­rer au contraire. C’est que l’Eglise, mal­gré les conces­sions faites à la moder­ni­té depuis le concile, les dérange dans ce qu’elle garde encore de catho­lique. Cela débou­che­rait sur une per­sé­cu­tion ouverte, que cela ne nous éton­ne­rait pas. Voltaire, qui s’y connais­sait en fait d’agitation et de pro­pa­gande écri­vait : » la calom­nie pré­cède de près la per­sé­cu­tion. »

Au milieu de cette socié­té débous­so­lée, en perte de repères, soyons le bon sama­ri­tain de l’Evangile par notre rayon­ne­ment de ter­tiaire. La simple fidé­li­té à notre règle suffit.

Votre aumô­nier vous sou­haite un saint mois du Rosaire et un saint trimestre

Abbé François Fernandez †