Octobre-novembre-décembre 2010
Prier pour les prêtres
Nous devons prier pour les prêtres. Beaucoup de prêtres sont en Purgatoire parce qu’on ne prie pas pour eux. On commet l’erreur, parce qu’ils étaient prêtres, de les croire tout de suite au Ciel, ce en quoi on se trompe. Les prêtres de par la gravité de leur charge, peuvent commettre de nombreuses fautes aux conséquences éternelles, en particulier lorsqu’ils négligent leur devoir d’état. De même un scandale même léger commis par un prêtre peut éloigner une âme de l’Eglise. Il y a un rayonnement de l’action du prêtre, même malgré lui. Nous devons donc bien prier pour les prêtres vivants et morts. C’est un devoir de gratitude.
Faisons célébrer des messes pour les prêtres que nous avons connus, qui nous ont baptisé, marié et qui maintenant ne sont plus. Faisons aussi célébrer des messes, ou en tout cas mettons dans nos intentions de prières, lorsque nous récitons notre rosaire par exemple, la sanctification de nos prêtres vivants qui se dévouent auprès de nous, dans un monde difficile, hostile, voire méchant contre l’Eglise et le Pape accusés de tous les maux, et surtout contre les prêtres traînés dans la boue périodiquement avec une rage infernale, par les medias à la solde de la Franc-maçonnerie et les héritiers de ceux qui ont crucifié Notre-Seigneur. C’est la même haine, hier et aujourd’hui, et la même méthode : ils n’ont pas changé. Ils ont calomnié le Christ et les apôtres, les traitant de possédés, d’ivrognes… Ils calomnient leurs successeurs.
Pourquoi s’en étonner ? Cela devrait nous rassurer au contraire. C’est que l’Eglise, malgré les concessions faites à la modernité depuis le concile, les dérange dans ce qu’elle garde encore de catholique. Cela déboucherait sur une persécution ouverte, que cela ne nous étonnerait pas. Voltaire, qui s’y connaissait en fait d’agitation et de propagande écrivait : » la calomnie précède de près la persécution. »
Au milieu de cette société déboussolée, en perte de repères, soyons le bon samaritain de l’Evangile par notre rayonnement de tertiaire. La simple fidélité à notre règle suffit.
Votre aumônier vous souhaite un saint mois du Rosaire et un saint trimestre
Abbé François Fernandez †