Une bonne nouvelle
Une bonne nouvelle pour nos chers tertiaires : en octobre, dix sept jeunes gens sont entrés au séminaire de Flavigny pour se préparer au sacerdoce et quatre autres comme postulants frères, ce qui fait en tout vingt et une vocations dans la Fraternité Saint-Pie X, sans compter les entrées dans les autres communautés religieuses de la Tradition, comme Bellaigues, Morgon, Avrillé.
Cela nous invite à une réflexion : nous ne représentons au mieux que 2% des catholiques pratiquants réguliers, a savoir environ cinquante mille fidèles sur deux millions cinq cent mille (Le chiffre officiel est de cinq millions de pratiquants mais dans ce chiffre sont inclus ceux qui ne vont à la Messe qu’une fois par mois !). Si le nombre d’entrées dans les séminaires de France était proportionnel à celui du séminaire de Flavigny, l’Eglise de France devrait enregistrer 850 entrées au moins pour l’année 2003 au lieu de 153 ! Et nous n’incluons pas dans ce nombre les postulants frères, seulement les séminaristes, ceux qui se préparent au sacerdoce.
D’où vient cette magnifique fécondité de la Tradition ? Bien sûr, de sa fidélité à la doctrine et à la liturgie de toujours mais plus encore peut-être de ses écoles, ses maisons de retraites spirituelles, ses mouvements de ferveur dont fait partie notre cher Tiers-Ordre. Une âme qui se sanctifie édifie même à son insu par sa présence, sa parole, ses actes. « Une âme qui s “élève élève le monde. » disait sainte Thérèse-de-l’Enfant-Jésus et elle ajoutait ce levier, je le connais, c’est l’Amour ! » ‚autrement dit, la charité, à savoir notre vie d’union avec Jésus qu’on appelle aussi vie divine, vie intérieure ou vie spirituelle. Voilà notre « vraie vie », celle reçue au baptême, dont il sera demandé compte au jour du jugement. « A votre mort vous serez jugé sur l’Amour ! » écrit saint Jean-de-la-Croix.
Puisse ce petit bulletin vous aider à grandir dans cette charité en vous proposant les exemples et les paroles des saints, de ceux qui ont réussi leur vie non selon le monde mais selon Dieu. C’est notre vou le plus cher.
Que le Bon Dieu vous bénisse
Abbé François Fernandez