Prières à la Vierge Marie

Sub tuum

Nous avons recours à votre pro­tec­tion, sainte Mère de Dieu : ne mépri­sez pas nos prières dans nos besoins ; mais délivrez-​nous en tout temps de tous les dan­gers, ô Vierge glo­rieuse et bénie.
Ainsi soit-​il.

Sub tuum præ­si­dium confu­gi­mus, sanc­ta Dei Genetrix ; nos­tras depre­ca­tiones ne des­pi­cias in neces­si­ta­ti­bus ; sed a per­icu­lis cunc­tis libe­ra nos sem­per, Virgo glo­rio­sa et bene­dic­ta.
Amen.

Le Souvenez-​vous de saint Bernard

Souvenez-​vous, ô très douce Vierge Marie, qu’on n’a jamais enten­du dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre pro­tec­tion, implo­ré votre assis­tance et récla­mé vos suf­frages, ait été aban­don­né. Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous, et, gémis­sant sous le poids de mes péchés, je me pros­terne à vos pieds. ô Mère du Verbe, ne mépri­sez pas mes prières, mais écoutez-​les favo­ra­ble­ment et dai­gnez les exau­cer.
Ainsi soit-​il.

Memorare, o piis­si­ma Virgo Maria non esse audi­tum a sæcu­lo, quem­quam ad tua cur­ren­tem præ­si­dia, tua implo­ran­tem auxi­lia, tua peten­tem suf­fra­gia, esse dere­lic­tum. Ego tali ani­ma­tus confi­den­tia, ad te, Virgo Virginum, Mater, curo, ad te venio, coram te gemens pec­ca­tor assis­to. Noli, Mater Verbi, ver­ba mea des­pi­cere ; sed audi pro­pi­tia et exau­di.
Amen.

Prière de saint Jean-Eudes

Dieu tout-​puissant, qui avez choi­si le Cœur très aimant de la bien­heu­reuse Vierge Marie pour en faire le sanc­tuaire de la divi­ni­té, le trône de toutes les ver­tus, le tré­sor de toute sain­te­té, accordez-​nous, par les mérites et les prières de ce Cœur très saint, de conser­ver tou­jours son image dans notre cœur, afin que, à son exemple, accom­plis­sant sans cesse ce qui vous est agréable, nous méri­tions de deve­nir à jamais sem­blables à votre Cœur. Ainsi soit-il.

« Ô ma Souveraine, ô ma Mère » (Prière du P. Zucchi).

Ô ma Souveraine ! ô ma Mère, je m’offre à vous tout entier ; et, pour vous don­ner une preuve de mon dévoue­ment, je vous consacre aujourd’hui mes yeux, mes oreilles, ma bouche, mon cœur, tout moi-​même ; puisque je vous appar­tiens, ô ma bonne Mère, gardez-​moi, défendez-​moi comme votre bien et votre propriété.

Prière à Marie (Abbé Perreyve)

VIERGE SAINTE, au milieu de vos jours glo­rieux, n’oubliez pas les tris­tesses de la terre.
Jetez un regard de bon­té sur ceux qui sont dans la souf­france, qui luttent contre les dif­fi­cul­tés et qui ne cessent de trem­per leurs lèvres aux amer­tumes de cette vie.
Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été sépa­rés,
Ayez pitié de l’isolement du cœur.
Ayez pitié de la fai­blesse de notre foi,
Ayez pitié des objets de notre ten­dresse,
Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent,
Donnez à tous l’espérance et la paix,
Ainsi soit-​il.

Consécration du genre humain au Cœur Immaculée de Marie par le Pape Pie XII (31 oct. 1942)

Reine du Très Saint Rosaire, secours des chré­tiens, refuge du genre humain, vic­to­rieuse de toutes les batailles de Dieu, nous voi­ci pros­ter­nés sup­pliants au pied de votre trône, dans la cer­ti­tude de rece­voir les grâces, l’aide et la pro­tec­tion oppor­tunes dans les cala­mi­tés pré­sentes, non en ver­tu de nos mérites, dont nous ne sau­rions nous pré­va­loir, mais uni­que­ment par l’effet de l’immense bon­té de votre cœur maternel.

C’est à vous, c’est à votre Cœur Immaculé, qu’en cette heure tra­gique de l’histoire humaine, nous nous confions et nous nous consa­crons, non seule­ment en union avec la Sainte Église – corps mys­tique de votre Fils Jésus – qui souffre et verse son sang, en proie aux tri­bu­la­tions en tant de lieux et de tant de manières, mais en union aus­si avec le monde entier, déchi­ré par de farouches dis­cordes, embra­sé d’un incen­die de haine et vic­time de ses propres iniquités.

Laissez-​vous tou­cher par tant de ruines maté­rielles et morales, par tant de dou­leurs, tant d’angoisses de pères et de mères, d’époux, de frères, d’enfants inno­cents, par tant de vies fau­chées dans la fleur de l’âge, tant de corps déchi­que­tés dans l’horrible car­nage, tant d’âmes tor­tu­rées et ago­ni­santes, tant d’autres en péril de se perdre éternellement.

Ô Mère de misé­ri­corde, obtenez-​nous de Dieu la paix, et sur­tout les grâces qui peuvent en un ins­tant conver­tir le cœur des hommes, ces grâces qui pré­parent, conci­lient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et don­nez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples sou­pirent, la paix dans la véri­té, dans la jus­tice, dans la cha­ri­té du Christ. Donnez-​lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que dans la tran­quilli­té de l’ordre s’étende le Règne de Dieu. Accordez votre pro­tec­tion aux infi­dèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ; donnez-​leur la paix ; faites que se lève pour eux le Soleil de la véri­té et qu’ils puissent avec nous, devant l’unique Sauveur du monde, répé­ter : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volon­té ! [Lc 2, 14.]

Aux peuples sépa­rés par l’erreur ou par la dis­corde, et par­ti­cu­liè­re­ment à ceux de la Russie qui pro­fessent pour vous une sin­gu­lière dévo­tion et chez les­quels il n’y avait pas de mai­son qui n’honorât votre véné­rable icone (peut-​être aujourd’hui cachée et réser­vée pour des jours meilleurs), don­nez la paix, et reconduisez-​les à l’unique ber­cail du Christ, sous l’unique vrai Pasteur.

Obtenez à la sainte Église de Dieu une paix et une liber­té com­plètes ; arrê­tez les débor­de­ments du déluge néo-​païen ; déve­lop­pez dans le cœur des fidèles l’amour de la pure­té, la pra­tique de la vie chré­tienne et le zèle apos­to­lique, afin que le peuple des ser­vi­teurs de Dieu aug­mente en mérites et en nombre.

Enfin, de même qu’au Cœur de votre Fils Jésus furent consa­crés l’Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes leurs espé­rances étant pla­cées en lui, il devînt pour eux signe et gage de vic­toire et de salut, ain­si et pour tou­jours nous nous consa­crons à vous, à votre Cœur Immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre pro­tec­tion hâtent le triomphe du Règne de Dieu et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous pro­clament bien­heu­reuse et entonnent avec vous, d’une extré­mi­té du monde à l’autre, l’éternel Magnificat de gloire, d’amour, de recon­nais­sance au Cœur de Jésus, en qui seul elles peuvent trou­ver la Vérité, la Vie et la Paix.

Consécration de la Famille au Cœur Immaculée de Marie

Ô Vierge Marie, nous consa­crons aujourd’hui notre foyer et tous ceux qui l’habitent à votre Cœur Immaculé. Que notre mai­son soit comme celle de Nazareth, une demeure de paix et de bon­heur simple, par l’accomplissement de la volon­té de Dieu, la pra­tique de la Charité et le plein aban­don à la divine Providence.

Veillez sur tous ceux qui l’habitent : aidez-​les à vivre tou­jours chré­tien­ne­ment ; enveloppez-​les tous de votre mater­nelle pro­tec­tion et dai­gnez dans votre bon­té, ô Vierge Marie, refor­mer au Ciel notre foyer d’ici-bas consa­cré à jamais à votre Cœur Immaculé. Ainsi soit-il !

Acte de consécration de la FSSPX à la Très Sainte Vierge Marie et à son Cœur Immaculée

Nous recou­rons à Vous, ô Immaculée Mère de Dieu, en cette heure tra­gique de l’humanité et, plus encore, au sein de cette tem­pête sans pré­cé­dent qui ébranle l’Église de fond en comble. Vous qui autre­fois, debout au pied de la croix, avez com­pa­ti si inti­me­ment aux souf­frances de votre divin Fils, com­ment ne compatiriez-​vous pas aujourd’hui à la Passion de l’Église son Corps Mystique !

Tandis qu’au dehors le com­mu­nisme répand par­tout ses erreurs jusqu’à en infec­ter l’Église, c’est au sein même de celle-​ci que le venin du faux œcu­mé­nisme empoi­sonne d’innombrables âmes, éga­rant les unes et main­te­nant les autres hors de l’unité de la vraie foi et de l’unique Arche du Salut.

Au milieu de tant de ruines et de tra­hi­sons, il a plu à Dieu, selon l’antique exemple de sus­ci­ter notre Fraternité Sacerdotale comme une petite armée de rebâ­tis­seurs. Mais consciente de sa fai­blesse, elle se tourne aujourd’hui vers Vous, Vierge Puissante, Secours des Chrétiens. Devant l’ampleur de notre mis­sion, nous défiant de nos propres forces, nous vou­lons nous pla­cer sous votre mater­nelle et puis­sante pro­tec­tion, ô Vierge redou­table comme une armée ran­gée en bataille, Vous qui avez reçu dès le com­men­ce­ment la pro­messe d’écraser la tête du ser­pent. Au milieu des dan­gers qui nous menacent, nous sup­plions Dieu de dai­gner scel­ler par Vous notre voca­tion à ser­vir Son Église, ô Arche d’Alliance.

C’est pour­quoi, ô Vierge Immaculée, nous nous pros­ter­nons aujourd’hui aux pieds de votre trône de grâce, et dési­reux d’accroître votre louange et votre gloire ; afin de joindre notre petite part à l’amour filial du Christ votre Fils envers Vous, notre très douce mère ; nous Vous consa­crons, au titre très spé­cial de votre Cœur Douloureux et Immaculé, et d’une manière irré­vo­cable, notre Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, ses prêtres, ses sémi­na­ristes et ses Frères, ses Sœurs, ses Oblates et son Tiers-​Ordre, toute sa famille spirituelle.

Et afin que Vous soyez désor­mais la Souveraine de notre Fraternité, par un acte de dona­tion per­pé­tuelle entre vos mains, nous Vous offrons et remet­tons tous nos biens et nos mai­sons afin que Vous en soyez la vraie Propriétaire ; nous Vous livrons et consa­crons nos corps et nos âmes, tout nous-​mêmes, afin que Vous dis­po­siez de nous à votre gré. Les âmes éga­le­ment qui nous sont confiées nous vous les livrons pour que vous les gar­diez sous votre tutelle mater­nelle, nous Vous confions et aban­don­nons enfin notre apos­to­lat, afin qu’il soit désor­mais votre apos­to­lat, ô Reine des Apôtres !

Notre Fraternité est dès lors votre domaine ; tenez-​la si fer­me­ment, ô Tour de David, qu’elle ne puisse jamais s’écarter du bon che­min. Gardez, ô Vierge Fidèle, cha­cun de ses membres inébran­la­ble­ment atta­ché à elle. Gardez notre foi vir­gi­nale, ô Vierge très pure, Vous qui avez reçu le pou­voir d’exterminer les héré­sies dans le monde entier ! Conservez à l’Église, ô Pleine de Grâce, le Sacrifice de la Messe dans son rite romain antique et véné­rable, por­teur de grâce, et gar­dez nous fidèles à lui. Faites fleu­rir par­mi nous, ô Reine de tous les saints, la sain­te­té sacer­do­tale, reli­gieuse et fami­liale. Gardez notre Fraternité, ô Mère de la divine Grâce, comme un rameau fruc­tueux et tou­jours vivant de la Sainte Église Catholique et Romaine. Obtenez-​nous, ô Mère de l’Église, la grâce d’être un ins­tru­ment tou­jours plus docile et plus apte entre les mains de Dieu pour le salut du plus grand nombre d’âmes pos­sible. Et afin que nous puis­sions recon­naître que vous avez exau­cé nos prières, ô Vierge Clémente, envoyez-​nous beau­coup de ces ouvriers que le divin maître de la mois­son appelle à sa Moisson. Accordez-​nous enfin, ô Mère du Souverain Prêtre, la grâce de concou­rir à la res­tau­ra­tion du sacer­doce catho­lique, et par là au rayon­ne­ment de l’âme sacer­do­tale du Christ, qui amè­ne­ra fina­le­ment l’établissement de son Règne sur les indi­vi­dus, les familles et les États.

Forts de notre titre d’apôtres de Jésus et de Marie, nous Vous pro­met­tons, ô Reine des mar­tyrs et des confes­seurs, de tra­vailler jusqu’à notre der­nier souffle à la res­tau­ra­tion de toutes choses dans le Christ, à l’accroissement de son Règne et au glo­rieux triomphe de votre Cœur dou­lou­reux et Immaculé, ô Marie !

Ainsi soit-​il.

Magnificat [Lc 1, 46–55] (action de grâces)

Elle glo­ri­fie, mon âme, le Seigneur :
Et mon esprit a tres­sailli d’allégresse en Dieu mon sau­veur.
Parce qu’Il a jeté les yeux sur la bas­sesse de sa ser­vante : car voi­ci que, désor­mais, toutes les géné­ra­tions me diront bien­heu­reuse.
Parce que celui qui est puis­sant a fait en moi de grandes choses, et son nom est saint.
Et sa misé­ri­corde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Il a déployé la force de son bras : Il a dis­per­sé ceux qui sont orgueilleux dans les pen­sées de leur cœur.
Il a ren­ver­sé les puis­sants de leur trône, et Il a éle­vé les humbles.
Il a rem­pli de biens les affa­més : et Il a ren­voyé les riches les mains vides.
Il a rele­vé Israël, son ser­vi­teur, se sou­ve­nant de sa misé­ri­corde :
Selon ce qu’Il avait dit à nos pères, à Abraham et à sa race pour tou­jours.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-​Esprit.
Comme il était au com­men­ce­ment, et main­te­nant, et tou­jours, et dans les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.

Magníficat áni­ma mea Dóminum :
Et exsultá­vit spí­ri­tus meus in Deo, salutá­ri meo.
Quia respéxit humi­litá­tem ancíllæ suæ : ecce enim ex hoc beá­tam me dicent omnes gene­ra­tiónes.
Quia fecit mihi magna, qui potens est : et sanc­tum nomen eius.
Et mise­ricór­dia eius, a pro­gé­nie in pro­gé­nies timén­ti­bus eum.
Fecit potén­tiam in brá­chio suo : dis­pér­sit supér­bos mente cor­dis sui.
Depósuit poténtes de sede, et exaltá­vit húmiles.
Esuriéntes implé­vit bonis : et dívites dimí­sit inánes.
Suscépit Israël púe­rum suum, recordá­tus mise­ricór­diæ suæ.
Sicut locú­tus est ad patres nos­tros, Abraham, et sémi­ni eius in sǽcu­la.
Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.
Sicut erat in princí­pio, et nunc, et sem­per, et in sǽcu­la sæculó­rum. Amen.

Stabat Mater

Debout, la Mère des dou­leurs,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pen­dait au bois.

Alors, son âme gémis­sante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.

Qu’elle était triste, anéan­tie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !

Dans le cha­grin qui la poi­gnait,
Cette tendre Mère pleu­rait
Son Fils mou­rant sous ses yeux.

Quel homme sans ver­ser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?

Qui pour­rait dans l’indifférence
Contempler en cette souf­france
La Mère auprès de son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l’Enfant bien-​aimé
Mourir tout seul, aban­don­né,
Et sou­dain rendre l’esprit.

Ô Mère, source de ten­dresse,
Faites-​moi sen­tir grande tris­tesse
Pour que je pleure avec vous.

Faites que mon âme soit de feu
Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec vous.

Mère sainte, dai­gnez impri­mer
Les plaies de Jésus cru­ci­fié
En mon cœur très fortement.

Pour moi, votre Fils vou­lut mou­rir,
Aussi donnez-​moi de souf­frir
Une part de ses tourments.

Donnez-​moi de pleu­rer en toute véri­té,
Comme vous près du cru­ci­fié,
Tant que je vivrai !

Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec vous,
Dans votre plainte et votre souffrance.

Vierge des vierges, toute pure,
Ne soyez pas envers moi trop dure,
Fais que je pleure avec vous.

Du Christ faites-​moi por­ter la mort,
Revivre le dou­lou­reux sort
Et les plaies, au fond de moi.

Fais que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l’ivresse
Du sang ver­sé par votre Fils.

Je crains les flammes éter­nelles ;
O Vierge, assu­rez ma tutelle
A l’heure de la justice.

Ô Christ, à l’heure de par­tir,
Puisse votre Mère me conduire
À la palme des vainqueurs.

À l’heure où mon corps va mou­rir,
À mon âme, faites obte­nir
La gloire du paradis. 

Amen.

Stabat Mater doloró­sa
Iuxta Crucem lacrimó­sa,
Dum pen­dé­bat Fílius.

Cuius áni­mam gemén­tem,
Contristátam et dolén­tem
Pertransívit glá­dius.

O quam tris­tis et afflíc­ta
Fuit illa benedíc­ta
Mater Unigéniti !

Quæ mæré­bat et dolé­bat,
Pia Mater, dum vidé­bat
Nati poe­nas íncliti.

Quis est homo, qui non fle­ret,
Matrem Christi si vidé­ret
In tan­to supplício ?

Quis non pos­set contristá­ri,
Christi Matrem contem­plá­ri
Doléntem cum Fílio ?

Pro peccá­tis suæ gen­tis
Vidit Iesum in tor­mén­tis
Et fla­gél­lis súbditum.

Vidit suum dul­cem
Natum Moriéndo desolá­tum,
Dum emí­sit spíritum.

Eia, Mater, fons amó­ris,
Me sentíre vim doló­ris
Fac, ut tecum lúgeam.

Fac, ut árdeat cor meum
In amán­do Christum Deum,
Ut sibi compláceam.

Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige pla­gas
Cordi meo válida.

Tui Nati vul­nerá­ti,
Tam digná­ti pro me pati,
Poenas mecum dívide.

Fac me tecum pie flere,
Crucifíxo condo­lére,
Donec ego víxero.

Iuxta Crucem tecum stare
Et me tibi sociáre
In planc­tu desídero.

Virgo vír­gi­num præ­clá­ra.
Mihi iam non sis amá­ra :
Fac me tecum plángere.

Fac, ut por­tem Christi mor­tem,
Passiónis fac consór­tem
Et pla­gas recólere.

Fac me pla­gis vul­nerá­ri,
Fac me Cruce inebriá­ri
Et cruóre Fílii.

Flammis ne urar suc­cén­sus,
Per te, Virgo, sim defén­sus
In die iudícii.

Christe, cum sit hinc exíre.
Da per Matrem me veníre
Ad pal­mam victóriæ.

Quando cor­pus morié­tur,
Fac, ut ánimæ doné­tur
Paradísi gló­ria.

Amen.

Ave maris Stella

Salut, étoile de la mer,
Mère de Dieu féconde,
Salut, ô tou­jours Vierge,
Porte heu­reuse du ciel !

Vous qui de Gabriel
Avez reçu l’Ave,
Fondez-​nous dans la paix,
Changeant le nom d’Ève.

Délivrez les cap­tifs,
Éclairez les aveugles,
Chassez loin tous nos maux,
Demandez tous les biens.

Montrez en vous la Mère,
Vous-​même offrez nos vœux
Au Dieu qui, né pour nous,
Voulut naître de vous.

O Vierge incom­pa­rable,
Vierge douce entre toutes,
Affranchis du péché,
Rendez-​nous doux et chastes

Donnez une vie pure,
Préparez un che­min sûr,
Pour que voyant Jésus
Notre liesse soit éternelle.

Louange à Dieu le Père,
Gloire au Christ sou­ve­rain,
Louange au Saint-​Esprit,
Aux trois un seul hommage.

Amen.

Ave, maris stel­la,
Dei Mater alma,
Atque sem­per Virgo,
Felix cæli porta.

Sumens illud Ave
Gabriélis ore,
Funda nos in pace,
Mutans Hevæ nomen.

Solve vin­cla reis,
Profer lumen cæcis,
Mala nos­tra pelle,
Bona cunc­ta posce.

Monstra te esse matrem,
Sumat per te preces,
Qui pro nobis natus
Tulit esse tuus.

Virgo sin­gulá­ris,
Inter omnes mitis,
Nos, culpis solú­tos,
Mites fac et castos.

Vitam præs­ta puram,
Iter para tutum,
Ut, vidéntes Iesum,
Semper collæ­té­mur.

Sit laus Deo Patri,
Summo Christo decus,
Spirítui Sancto,
Tribus honor unus.

Amen.

Prière à Notre-​Dame du perpétuel secours

Ô sainte Vierge Marie, qui, pour nous ins­pi­rer une confiance sans bornes, avez vou­lu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel-​Secours, je vous sup­plie de me secou­rir en tout temps et en tout lieu : dans mes ten­ta­tions, après mes chutes, dans mes dif­fi­cul­tés, dans toutes les misères de la vie et sur­tout au moment de ma mort. Donnez-​moi, ô cha­ri­table Mère, la pen­sée et l’habitude de recou­rir tou­jours à vous ; car je suis sûr que, si je vous invoque fidè­le­ment, vous serez fidèle à me secou­rir. Procurez-​moi donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la ver­tu de cette prière fidèle, j’obtienne votre per­pé­tuel secours et la per­sé­vé­rance finale. Bénissez-​moi, ô tendre et secou­rable Mère, et priez pour moi, main­te­nant et à l’heure de ma mort. Ainsi soit-il.