Villepreux, 21e dimanche après la Pentecôte
Dans son sermon M. l’abbé de Cacqueray rappelle que c’est à saint Joseph que Dieu a choisi de confier la mère de Jésus, véritable « aqueduc » placé entre Dieu et les hommes pour servir de véhicule pour acheminer toutes les grâces dont Il veut pourvoir les hommes et toutes les prières que les hommes veulent porter à l’oreille de Dieu. L’abbé de Cacqueray en est conduit alors à répondre à ceux qui s’étonnent de ne pas voir le District de France « associé à la prière que le pape fait en ce jour au Cœur Immaculé de Marie pour le monde ? ». A cette objection trois motifs sont déclinés pour expliquer clairement le refus de participer à cette cérémonie.
Notre Fraternité saint Pie X s’est consacrée au cours de cette année 2012 à saint Joseph
Notre Fraternité saint Pie X s’est consacrée au cours de cette année 2012 à saint Joseph. En France, nous avons cherché à honorer l’époux de la très sainte vierge Marie à Cotignac, puis pendant les trois jours un peu pluvieux du pèlerinage de Paris. En nous tournant ainsi vers lui, nous ne doutions pas de causer une vraie joie à la très sainte Vierge Marie car, si toute femme aime à voir son mari honoré, personne ne l’a voulu et ne le veut présentement autant que Notre-Dame car elle seule connaît l’immensité de sa sainteté. Par ailleurs, celui qui aime réellement la très sainte Vierge Marie ne doit-il pas être porté à épouser en conséquence toutes les affections ses plus chères ? Or, après Dieu, n’est-ce pas son époux qui est la personne que Marie aime le plus tendrement ? Enfin, c’est à Joseph que Dieu a choisi de confier la mère de Jésus. C’est lui qui en est le gardien fidèle. Celui qui veut accéder à Marie ne peut trouver de voie plus naturelle que de se laisser conduire à la vierge Marie par son époux Joseph. Il est comme l’unique détenteur de la clef de la demeure où elle réside car il est le chef de la sainte Famille.
Notre vie catholique, et donc notre vie spirituelle que nous devons ardemment désirer, nous fait aller à saint Joseph avec grande confiance pour qu’il nous instruise des grandeurs de Marie et qu’il nous amène jusqu’à elle. Nulle jalousie chez lui ! Il se sert de cette clef qu’il possède en propre. Il nous ouvre le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, ce Cœur qui nous a été magnifiquement révélé lors des apparitions de Fatima comme étant le dernier refuge et le dernier recours que le Ciel montrera à nos générations d’incrédules. Ce Cœur recèle en lui-même toutes les merveilles de l’Economie Chrétienne. Comme le patriarche Joseph ouvrait les greniers d’Egypte, Saint Joseph nous ouvre le cœur de Marie et nous invite dès cette terre à nous y réfugier, à y vivre car il la plus belle de toutes les demeures. Il nous presse à demander comme une grâce insigne de vivre dès cette terre dans le cœur de notre Mère et notre tendre ambition est de sans cesse réclamer d’y passer là notre éternité.
Loin d’être une petite dévotion sentimentale, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie dans laquelle nous introduit saint Joseph, est la plus profonde, la plus mâle et la plus sûre qui soit. Nul endroit n’est plus aimé que Dieu que celui-là puisqu’il a choisi, dans son incarnation, pour y vivre les neufs premiers mois de son existence sur la terre. Ces neuf mois, étant passés, il en est sorti comme le veut la nature mais il a toujours continué à « inhabiter » là, dans une constante intimité avec sa mère qu’il associa à toute son œuvre rédemptrice. L’Evangile nous précise d’ailleurs que tous les mystères de Dieu se trouvent contenus dans son cœur puisqu’il nous dit qu’elle gardait toutes ces choses en son cœur. Saint Louis-Marie Grignon de Montfort a prédit qu’elle serait la dévotion des grands saints à venir. Ce cœur est tout en même temps l’oasis de pureté qui nous gardera dans la pureté au milieu de ce monde d’impureté et la fournaise de charité qui nous enflammera de l’amour de Dieu et des âmes dans un siècle d’inversion et d’invertis où la charité paraît avoir disparu tandis que la division et la haine semblent partout triompher.
La très sainte Vierge Marie est pour son Fils et pour les pauvres pécheurs que nous sommes le dernier refuge et l’ultime chemin, comme elle l’a dit à Fatima, le 13 juin 1917. Elle fut sur la terre ce refuge choisi entre tous où, pendant neuf mois, vécut en ses entrailles le Dieu qui s’incarna. Puis elle demeura encore, pendant tout le restant de sa vie sur la terre, l’habitation la plus chère où habita son Fils.
Il se rendit certes visible aux yeux des hommes mais il continua surtout à se tenir dans l’intime d’elle-même pour y remplir sa mission. Marie ne lui fut pas un chemin pour qu’il aille vers Dieu, étant donné que lui-même est Dieu. Mais elle fut cet unique chemin qu’il emprunta pour descendre du Ciel sur la terre. Il la constitua médiatrice de toutes les grâces pour qu’elle devienne cet « aqueduc »[1] placé entre Dieu et les hommes et servir ainsi de véhicule pour acheminer toutes les grâces dont Il veut pourvoir les hommes et toutes les prières que les hommes veulent porter à l’oreille de Dieu.
Pour les pastoureaux de Fatima comme pour nous tous, la très sainte vierge Marie nous est ce refuge et ce chemin. Elle nous est l’unique refuge qui nous protège contre les attaques de nos mortels ennemis. Elle constitue un rempart inexpugnable. Ceux qui se réfugient en son sein ne peuvent y été mordus par le serpent, par les convoitises du monde ou par les concupiscences. Mais faisons bien attention : il n’existe pas et il n’existera jamais aucun autre refuge et aucun autre chemin qu’elle seule. Elle nous l’a redit à Fatima de telle manière qu’il faut affirmer que tous ceux qui ne se seront pas réfugiés dans son cœur et qui n’auront pas emprunté son chemin seront damnés.
Elle conduit infailliblement à Dieu ceux qui se confient en elle. Elle a déjà acheminé au Ciel tous les élus qui s’y trouvent. Et elle tend la main à tous les autres qui, encore sur la terre, veulent bien la saisir. Bientôt, elle nous prendra dans ses bras et elle nous emportera dans son cœur. Nous découvrirons alors que chacun de ses pas nous est un envol.
Je crains vivement que nous autres qui vivons après Fatima, nous ne soyons en train de ne mésestimer grandement la puissance et la grandeur de cette révélation du Cœur de Marie, véritable pendant de la révélation du Sacré-Cœur de Jésus à Paray-le-Monial. Nous devons confier avec une foi, une espérance et une charité croissantes nos combats intérieurs et extérieurs au Cœur de Marie et acquérir la conviction profonde que Notre-Seigneur ne permettra jamais que les catholiques remportent une victoire s’ils négligent de se fonder sur le Cœur de Marie. Plus nous lui serons dociles, comme des soldats le sont envers leur généralissime, plus nous hâterons l’heure de la victoire.
Constatons également que la vie catholique, donc la vie spirituelle, est un chef‑d’œuvre d’ordre et d’harmonie. Si nous sommes introduits par saint Joseph dans le Cœur de Marie, si nous y vivons en réalité, nous y trouverons Dieu qui fait ses délices dans ce deuxième ciel que lui est l’intérieur de Marie. Nous vivons vraiment dans le tabernacle du Très-Haut. Marie nous forme à sa prière, elle nous forme en son sein comme elle a formé d’abord en elle son Jésus. Quelle mère n’éprouve pas de la joie d’apercevoir les marques de ressemblance qui existent entre ses enfants.
La grande joie de Marie qui nous fait vivre en elle est de nous mouler à l’imitation de son Jésus. Elle veut faire de nous des victimes comme son Fils l’a été la première. Dans son Cœur, nous apprenons à être ces victimes livrées à l’amour miséricordieux de Dieu qui ont le désir de sans cesse s’offrir à Dieu. C’est ainsi que vécut et qu’entra dans son éternité sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. C’est ainsi qu’à notre tour, nous apprendrons ces sentiments d’immolation qui furent ceux de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la croix et de la très sainte Vierge Marie au pied de la croix.
N’est-ce pas que tout cela est très beau ? Ne percevons-nous pas l’unité de cette vie spirituelle, nullement faite d’une juxtaposition de dévotions ? Loin de nous faire passer de l’une à l’autre, comme le papillon qui passe de fleur en fleur, la vraie piété les ordonne et les unifie pour que notre esprit au fur et à mesure qu’il progresse réellement dans une dévotion n’en oublie pas les autres. La vraie dévotion ne fait jamais devenir chaud d’un côté et froid de l’autre. Dans un même embrasement l’âme rencontre quand elle prie Joseph, Marie et Jésus qui l’ouvre à la sainte Trinité. Plus une âme aspire à vivre et commence à vivre dans une atmosphère de vraie vie chrétienne, plus augmente en son cœur sa conviction que toutes les solutions des problèmes religieux, moraux, politiques, familiaux et de toutes les autres questions ne trouveront jamais de réponse autre part que dans le Cœur de Marie.
La prière que le pape fait en ce jour au Cœur Immaculé de Marie pour le monde
Nous pourrions terminer notre sermon ici. Il aurait au moins le mérite d’être assez court. Cependant, il nous semble que l’on pourrait nous faire certaines objections si nous nous arrêtions là. Nous en donnerons une.
« Mais pourquoi, alors que vous insistez sur la dévotion à Fatima et sur le Cœur de Marie, pourquoi, dans ce cas-là, ne vous êtes pas associé à la prière que le pape fait en ce jour au Cœur Immaculé de Marie pour le monde ?[2] Ne serait-ce pas dû à un esprit systématique d’opposition à Rome et au pape, esprit qui ne sait pas faire la part des choses, qui ne sait pas discerner entre ce qui est bon et ce qui est mauvais ? Vous insistez sur l’importance de la dévotion mais n’oubliez-vous pas le pape ? Certes, nous avons conscience que ce n’est toujours pas la consécration de la Russie, comme la sainte Vierge Marie l’a demandée à Fatima, mais une prière pour le monde entier que le pape va faire. Mais n’est-ce pas déjà un acte important, susceptible d’apporter des bénédictions à un monde qui en a tellement besoin ? En priant le Cœur Immaculé de Marie pour le monde, le pape François fait-il autre chose que de commencer à marcher sur les pas de son prédécesseur Pie XII qui avait fait la consécration du monde le 31 octobre 1942 et de Jean-Paul II qui l’avait faite en 1982 et renouvelée en 1983 ? Etes-vous contre ? »
Nous comprenons cette objection et nous voudrions vous faire part de trois motifs pour lesquels nous ne nous associons pas à cette cérémonie.
Certes, une prière au Cœur Immaculé de Marie pour le monde est un acte qui est bon et qui est peut-être excellent en lui-même. Mais, comme vous le savez aussi, la bonté d’un acte humain dépend également des circonstances qui influent sur sa moralité et peuvent éventuellement transformer une bonne action en mauvaise action, un péché véniel en péché mortel ou vice-versa. Or nous sentons bien qu’il y a quelque chose dans cet acte qui sonne faux. Pourquoi ne toujours pas obéir à ce que la très sainte Vierge Marie a précisément demandé le 13 juillet 1917 :
« Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira. »[3] ?
Nous vous recommandons le livre de Joseph de Belfont qui a démontré, après plusieurs autres spécialistes de Fatima, dans son livre : « Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima » qu’aucune des consécrations déjà faites par les souverains pontifes depuis Pie XII n’a correspondu aux demandes précises de la très sainte Vierge Marie.
Et, une fois de plus, la prière d’aujourd’hui passe à côté de ce que veut la sainte Vierge Marie. Il y a des manières subtiles de désobéir. Elles consistent, non pas à refuser frontalement de faire ce que demande l’autorité, mais à faire autre chose qu’elle n’a pas demandé. C’est un peu ce que ferait un enfant à qui sa maman lui aurait demandé de faire ses devoirs. Comme il n’a pas envie d’aller les faire, il va alors mettre le couvert pour la table du soir mais ce n’est pas ce que sa mère lui demandait ! Nous disons : pourquoi pas une prière pour le monde mais ce que demande la sainte Vierge Marie depuis si longtemps, c’est la consécration de la Russie !
Par ailleurs, nous nous posons aussi une autre question : quel est le sens réel de la prière d’aujourd’hui ? Quel est le but réel poursuivi par le pape en faisant cette prière ? Incontestablement, ce nouveau pape se montre capable de prononcer des homélies qui enseignent une spiritualité sur laquelle il n’y a parfois rien à redire.
Mais, en même temps qu’il tient ce discours ad intra, pour les catholiques, il ne lui aura fallu que quelques semaines pour lézarder très gravement des pans entiers de la morale et des rares exigences catholiques sur lesquels ses prédécesseurs avaient encore tenu bon jusque-là.
Pourquoi est-il applaudi par le monde et par les journaux du monde ? Pourquoi même tant de catholiques des paroisses se sentent-ils mal à l’aise aujourd’hui ? Le nouveau pape a déjà ébranlé ou permis qu’on ébranle ou, au minimum, rendu confus le célibat des prêtres, la condamnation du vice contre-nature, le refus de l’accession des divorcés remariés à la sainte communion.
Il développe une orientation résolument progressiste et destructrice pour l’Eglise. Dans l’entretien qu’il a donné au journal italien La Repubblica du 1er octobre, il invite les hommes à choisir et à suivre la vérité selon l’idée que l’on s’en fait et pareillement à combattre le mal selon l’idée que l’on s’en fait. De plus, il incite les hommes à mutuellement s’encourager à être fidèles à l’idée qu’ils se font du bien et du mal ; l’essentiel étant de se trouver en cohérence avec soi-même. C’est une véritable déification de la conscience. En cela, il va plus loin dans le relativisme et le subjectivisme que tous ses prédécesseurs depuis le concile et il dépasse même le concile qui était pourtant déjà allé si loin dans l’exaltation de la conscience.
Dès lors, quelle est la signification de la cérémonie d’aujourd’hui ? Outre qu’elle est porteuse d’une désobéissance déguisée aux demandes de Notre-Dame de Fatima, ne s’inscrit-elle pas dans cette vision religieuse parfaitement subjectiviste que le pape professe ? Si c’est finalement au nom de l’idée que les hommes se font de ce qui est bien qu’est faite cette prière au Cœur Immaculé de Marie pour le monde, et non par obéissance à la demande de Notre-Dame de Fatima, son esprit est sujet à caution.
Enfin, il est possible, parmi les motifs du refus de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, que s’en trouvent de fort peu avouables. Les papes du Concile et de l’après concile sont restés muets sur la question du communisme qui n’a pas été solennellement condamné au concile Vatican II malgré la demande de plusieurs centaines d’évêques. Il y a fort à craindre que la consécration n’ait pas eu lieu parce que l’on craignait d’incommoder et de fâcher tout rouge les communistes. Et, maintenant que le communisme paraît lâcher son emprise sur la Russie mais que ses erreurs se sont répandues à travers le monde entier, il est possible que la consécration ne soit maintenant pas faite parce qu’elle s’opposerait à la doctrine œcuménique actuelle. Si, en effet, la Russie semble sortie du communisme, elle n’est certes pas sortie de l’orthodoxie. Si l’on prie donc pour sa conversion, cela signifie qu’elle n’est pas convertie et qu’elle doit se convertir. Mais le pape François qui pense que notre seule tâche consiste à inciter les hommes à demeurer dans la voie où ils se trouvent, comment pourrait-il faire une consécration dont le but est de demander la conversion de la Russie ?
Ce refus est d’autant plus dommageable que le renouveau en Russie paraît une réalité extrêmement importante. S’il est malheureusement centré et orienté dans l’orthodoxie, il est probable que la sainte Vierge n’attende que cette consécration pour en faire le premier pays catholique du monde. Et ces nouveaux catholiques, j’en suis certain, ne seraient pas des adeptes des nouvelles messes. Cette conversion changerait la géostratégie des forces en présence bien plus sûrement que toute autre chose.
Conclusion
Quant à nous, il faut que nous fassions ce qu’il dépend de nous. Il faut que nous nous coulions très simplement, sans plus attendre, dans le Cœur de Marie afin que le pape fasse la consécration qui lui a été demandée en union avec les évêques du monde entier. Il faut que nous pratiquions avec zèle la dévotion des cinq premiers samedis puisque la sainte Vierge Marie demande et la consécration et cette dévotion. Pour demeurer fermes dans la foi, il faut nous attacher à notre chapelet, à notre rosaire si possible. C’est que nous pouvons faire, autant que nous sommes, pour pouvoir hâter le triomphe du Cœur Immaculé. Même dans ces moments de turbulence que notre Fraternité elle-même a connus, même quand les plus grands scandales ébranlent l’Eglise, nous ne serons pas ébranlés si nous nous enracinons dans la dévotion à ce Cœur qui sauvera le monde.
Il nous faut être les veilleurs du Christ-Roi, ces vrais veilleurs que l’Evangile appelle de ses vœux et qui veillent, leur lampe allumée. Ils veillent dans la nuit obscure du monde et du péché et ils prient pour les pécheurs. Qu’ils aillent veiller sur la place Vendôme ou qu’ils demeurent au fond de leurs oratoires, qu’ils se rendent à la marche contre l’antichristianisme et contre la politique antifamiliale organisée dimanche prochain contre la suppression des fêtes chrétiennes et la recrudescence des profanation par Civitas ‑et je les encourage- ou qu’ils s’y unissent par la prière, qu’ils veillent toujours dans le Cœur de Marie et que leurs lèvres murmurent ces « je vous salue Marie » vainqueurs avant, pendant et après leurs combats. Et qu’ils mènent leurs combats dans la belle intransigeance de la vérité, dans la sainte haine de l’erreur et de l’hérésie, dans le mépris d’eux-mêmes, pauvres pécheurs, et dans l’amour de leur prochain.
Une dernière chose : nous sommes encore à la rentrée, j’ose vous demander de prévoir d’aller faire une retraite cette année. Plus les temps sont difficiles, plus il faut être armé pour y vivre profondément dans la grâce de Dieu.
Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France
- Saint Bernard [↩]
- Le bulletin officiel de la salle de presse du Saint-Siège du 14/10/2013 parle, quant à lui, d’une consécration : « A la fin de la cérémonie, le Pape a récité l’acte de consécration à la Vierge de Fatima. » [↩]
- Joseph de Belfont Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima page 181[↩]