Terribles images qui resteront comme un des plus terribles témoignages du règne de Jean-Paul II marqué par :
- les Vêpres à la cathédrale anglicane de Cantorbery en 1982,
- la Synagogue ou Assise en 1986,
- le baiser du Coran en 1999,
- ou encore le festival événementiel du Jubilé de l’an 2000 : ouverture de la porte sainte avec des responsables de communautés non catholiques,
- le martyrologe œcuménique ou la prière au Mur des Lamentations.
La vidéo du scandale d’Assise 1986
Extrait d’une des nombreuses vidéos sur le scandale d’Assise en 1986
Jean Madiran « met les pieds dans le plat »
Jean Madiran, dans le journal Présent du mercredi 12 octobre 2011, écrit, en prévision de la commémoration des 25 ans d’Assise I qui aura lieu le 27 octobre 2011 :
[Assise] Est-il bon de cacher ce qui s’est passé ? La plupart des catholiques n’étaient évidemment point, le 27 octobre 1986, présents dans la ville d’Assise, et même s’ils en ont entendu parler à la télévision ou dans leur journal, ils n’ont pas toujours su au juste, et avec précision, ce qui s’y est réellement passé. Au début de cette année [NDLR : 2011], la Correspondance européenne que dirige Robert de Mattei a publié un témoignage collectif sur « Assise 1986 ». On y lit notamment :
Tel est bien l’essentiel de ce qui est mis en cause. « L’esprit d’Assise souffle déjà », nous annonce La Croix : elle nous décrit la mise en place, un peu partout, d’un programme de processions religieuses polyvalentes, un rameau d’olivier à la main, et de « lecture des textes sacrés des différentes religions », bien sûr « en lien » (anticipé) avec la commémoration du 27 octobre. En somme l’« esprit d’Assise » nous est présenté comme l’obligatoire croyance commune des hommes de bonne volonté, tandis que Jésus-Christ devient facultatif, une croyance particulière parmi les autres. Mais justement, poursuivons notre lecture du témoignage paru dans la Correspondance européenne, venons-en aux faits du 27 octobre 1986 :
Voici plus grave encore :
Plus anciennement Michel De Jaeghere, envoyé spécial de son journal, avait écrit :
Ces bacchanales n’ont pas, à notre connaissance, été officiellement dénoncées, ni même regrettées. Que l’on sache, elles n’ont pas fait l’objet de cérémonies réparatrices. Peut-être faut-il s’attendre (mais rien ne l’annonce) à ce que la commémoration prévue pour le 27 octobre prochain soit enfin l’occasion d’une célébration solennelle de réparation. Continuer à cacher ce qui s’est réellement passé relève d’une pastorale très aventurée. Quoi qu’il en soit, pour éviter le pire, la moindre des précautions sera, semble-t-il, de garder durant cette journée du 27 octobre [NDLR : 2011] toutes les églises d’Assise rigoureusement fermées. JEAN MADIRAN |