Angèle Lieby a failli être débranchée pour finalement revenir à la vie et écrire son livre « Une larme m’a sauvée »

Juillet 2009. Angèle Lieby est hos­pi­ta­li­sée au ser­vice des urgences du nou­vel hôpi­tal civil de Strasbourg pour une forte migraine. Quelques heures plus tard, elle devient comme une tétra­plé­gique, inca­pable de bou­ger, ni même de res­pi­rer. Mais son cœur bat tou­jours. On l’in­tube. Angèle Lieby est en fait vic­time du syn­drome de Bickerstaff qui para­lyse le sys­tème ner­veux ; quatre jours après son hos­pi­ta­li­sa­tion, tout le monde la croit « morte ».

Le méde­cin chef de ser­vice veut la « débran­cher ». Son mari, sa famille se battent pour la gar­der en vie. Les faits leur don­ne­ront raison.

Plusieurs mois plus tard, son état s’a­mé­liore et Angèle retrouve peu à peu l’u­sage de ses membres. Elle rouvre les yeux. Elle a racon­té son « expé­rience » dans un livre, « pour toutes ces per­sonnes inca­pables de par­ler, c’est le cas des per­sonnes âgées notam­ment… » explique-t-elle.

Son livre Une larme m’a sau­vée1) s’est déjà ven­du à plus de 200.000 exem­plaires2 et a été tra­duit dans une quin­zaine de langues.

Armel Joubert des Ouches est allé à sa ren­contre pour

La Vidéo

Vidéo pro­duite et réa­li­sée par Armel Joubert des Ouches pour rein​for​ma​tion​.tv

  1. Une larme m’a sau­vée de Angèle Lieby. Editeur : Arènes (Les []
  2. Résumé in Le Figaro​.fr : Transportée aux urgences de l’hô­pi­tal de Strasbourg pour un malaise, Angèle Lieby com­mence à avoir des dif­fi­cul­tés à s’ex­pri­mer, puis perd connais­sance. On la plonge dans un coma arti­fi­ciel pour l’in­tu­ber. Le qua­trième jour, elle ne se réveille pas. Or Angèle est consciente et souffre sans pou­voir réagir. Pour le per­son­nel médi­cal, elle est très vite consi­dé­rée comme morte. Le miracle : une larme. Le 25 juillet, jour de l’an­ni­ver­saire de son mariage, sa fille aper­çoit une larme au coin de son oeil. Elle aver­tit le per­son­nel médi­cal qui rétorque que c’est impos­sible. Puis Angèle bouge le petit doigt. Commence alors une longue période de réédu­ca­tion qui va durer presque un an. Un cas excep­tion­nel pour la science. La mala­die d’Angèle est le syn­drome de Bickerstaff. Il peut se déclen­cher après une infec­tion aus­si com­mune qu’une rhi­no­pha­ryn­gite ? Son cas est excep­tion­nel pour la science. Il fait l’ob­jet de pré­sen­ta­tions dans divers congrès de méde­cine et de recherches. []