Communiqué ACIM du 13 mai 2013 – Echec à l’euthanasie

C’est bien à une ten­ta­tive d’assassinat à petit feu effec­tuée par des méde­cins qu’a échap­pé Vincent Lambert grâce à sa famille avec laquelle nous avions eu des contacts.

Ce gar­çon de 37 ans vic­time d’un acci­dent il y a quatre ans et demi était consi­dé­ré comme dans le coma. Cet état se défi­nit comme étant la dis­pa­ri­tion de la vie de rela­tion (avec l’extérieur et l’entourage), et la perte de la conscience.

Or Vincent pou­vait suivre des yeux, sou­rire, réagir aux voix fami­lières, mani­fes­ter sa conscience et ses émo­tions. Malgré tout les méde­cins ont déci­dé de s’en débar­ras­ser en lui réser­vant une mort très lente par déshy­dra­ta­tion rédui­sant déli­bé­ré­ment les apports hydriques à un demi-​litre par jour (il en faut trois pour vivre).

Il ne lui a pas été lais­sé la chance de Richard Bud qui, aux Etats-​Unis avait sim­ple­ment cli­gné de l’œil, de Bauby (le sca­phandre et le papillon), du cana­dien Scott Routley qui a pu dire qu’il ne souf­frait pas en visua­li­sant le concept de oui et de non par l’intermédiaire d’une IRM, d’Angèle Leiby dans un coma pro­fond qui ver­sa une larme quand elle apprit qu’elle allait être débranchée.

Or toutes ces per­sonnes n’ont jamais été eutha­na­siées alors qu’elles étaient dans un état bien plus grave que Vincent Lambert. Ce der­nier, Dieu soit loué, sera sau­vé in extre­mis en fin de semaine der­nière par un réfé­ré judi­ciaire dili­gen­té par un avo­cat talen­tueux à la demande de la famille.

Le gou­ver­ne­ment veut aug­men­ter le champ de l’euthanasie et étendre ain­si la culture de mort. La loi Taubira en relève par la volon­té de détruire notre civi­li­sa­tion en rom­pant la notion de filiation.

Pour évi­ter toutes ces hor­reurs, nous serons tous à Paris le 26 mai pro­chain pour contrer ces épou­van­tables dérives sociétales.

Dr. Jean-​Pierre DICKES, Président de l’ACIMPS

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