Photo de départ avec les fidèles des Plats Saint-Clément(19) et ceux de Périgueux et de Bergerac
Départ de l’Hôpital St Jean. Ici, à la fin du XIIIème siècle, les Vicomtes de Turenne, pour accueillir les pèlerins, font construire un hospice et une chapelle tenus par l’ordre de l’Hôpital-St-Jean-de-Jaffa. A la sortie du village, vous passez devant un moulin à huile [Photo ci-dessus] avec ses roues pour écraser les noix, la poêle pour les chauffer et le pressoir pour extraire l’huile. C’est de là que la marche commence.
Nous nous arrêtons à Martel, pour prendre notre déjeuner en plein air. Charles Martel, maire du Palais et grand-père de Charlemagne, fonde la ville autour de son église dédiée à saint Maur pour commémorer une bataille gagnée contre les Sarrazins. Dans la descente sur Gluges l’après-midi sera plus facile que la montée sur Montvalent !
A 18 H 00, messe chantée du premier samedi du mois dans la magnifique église de Montvalent, gentiment ouverte par le Curé ; quelques huit paroissiens de Montvalent y assisteront et nous remercieront de les avoir fait retrouver la messe de leur enfance !
Nous nous dirigeons ensuite vers la salle des fêtes de Montvalent pour le dîner (fourni par l’organisation, avec des couverts et des verres à pieds, s’il-vous-plaît !) et pour le couchage.
Dimanche de la Passion, départ en chantant à 9 H 00 comme prévu, sac et bivouac rangés. Dame Pluie nous accompagne, mais cela ne nous empêche pas de ne mettre que 2 heures pour faire nos derniers 10 km ! Arrivés à l’Hospitalet pour la messe où le sacristain a tout installé pendant que nous marchions. Messe chantée par la chorale de Bergerac, soutenue par celle du Pointet !
Après un déjeuner bien sympathique, dans une salle communale de Rocamadour, nous partons en procession depuis le hameau de l’Hospitalet par le chemin, appelé « Voie sainte », qu’empruntent les pèlerins pour arriver au sanctuaire : il descend dans la vallée de l’Alzou jusqu’à la ville basse, où se trouve le pied de l’escalier de deux cent seize marches qui mène au sanctuaire. Au Moyen Âge, les pèlerins le gravissaient à genoux.
La dernière volée de marches passe sous un porche formé par les bâtiments du sanctuaire, et que l’on appelle la « Porte sainte », pour déboucher sur le parvis. Là, nous y récitons un « je vous salue Marie » à chaque marche. Dans la chapelle de la Vierge noire, nous faisons nos dévotions : renouvellement du vœu de Louis XIII, récitation d’une dizaine de chapelet…
Nous confions donc à notre Reine la famille française, ses enfants, la Nation toute entière, qu’elle a tant aimée dans le passé. Puis suivent la bénédiction et l’imposition de la sportelle, pour les pèlerins vaillants. Enfin un chemin de croix, sur le thème de « Marie, Reine de France », nous aide à clôturer comme il se doit ce magnifique pèlerinage.
Rendez-vous l’année prochaine, pour être encore plus nombreux à honorer ainsi la Vierge Marie !
Sources : Prieuré Sainte-Jeanne-d’Arc de Bergerac /La Porte Latine du 2 mai 2017