Le rituel prévoit la présence :
– de sapeurs, armés de haches, ouvrant la procession,
– d’un capitaine et d’une troupe de soldats,
– de lanciers et de coqs,
– de danseurs aux poignards, exprimant leur joie de mourir martyrs s’il le faut pour défendre notre Dieu,
– ainsi que d’un Suisse à qui revient la responsabilité de l’ordre proprement liturgique.
Pas moins de 40 figurants sans compter la dizaine d’enfants du cortège de fleurs et les 10 musiciens. Un spectacle exceptionnel, qui vaut la peine d’être raconté et illustré.
Les portraits des participants de cette belle tradition basque
Domezain est en Soule et il convenait que cela se sache : voilà pourquoi, entourant le héraut au béret à plume armé d’un bouclier aux armes de Domezain, se trouvaient également deux « bandelari » qui faisaient virevolter leur drapeau souletin. Juste derrière eux, les sapeurs dans leur tablier de cuir où l’on pouvait voir briller de magnifiques ostensoirs cloutés. Ils portent des haches, symbolisant le travail de ces pionniers qui tracent le chemin et préparent le terrain aux soldats.
Puis la fanfare des Jonselontxos de Donostia San Sebastian en Espagne qui, pour la seconde fois, a merveilleusement sonné des cuivres et tambours pour rendre tout honneur et toute gloire au Saint-Sacrement. Arrivent ensuite la superbe compagnie arborant les trois drapeaux de France, du Pays-Basque et du Béarn.
Le capitaine et son lieutenant, tout de noir vêtus et portant des sabres, dirigent les soldats au costume de saveur napoléonienne, mais « corrigé » par le bon goût basque ! Pour clôturer le défilé militaire, neuf ravissantes cantinières tellement appréciées dans toutes les cérémonies du Pays-Basque.