La leçon d’un échec, par l’abbé Christian BOUCHACOURT
Le 8 septembre 2006, à grand renfort de publicité, fut fondé l’Institut du Bon Pasteur (IBP). Déclaré de droit pontifical, relevant donc directement du Saint Siège et non des évêques locaux, l’IBP a ainsi reçu le pouvoir d’ouvrir des séminaires, de prendre en charge des paroisses personnelles, c’est-à-dire des lieux de culte regroupant des fidèles désireux de suivre la liturgie traditionnelle et de profiter de la vie paroissiale qui en découle. Il peut aussi incardiner des prêtres et des diacres, appeler aux ordres mineurs et majeurs des candidats jugés aptes au sacerdoce. Ses statuts vont même jusqu’à spécifier que la liturgie traditionnelle est déclarée « rite propre de l’Institut dans tous ses actes liturgiques » (1) et que les membres habilités peuvent « émettre des critiques sérieuses et constructive de Vatican II pour permettre d’en donner une interprétation authentique ». Certes, l’IBP n’a obtenu aucun évêque issu de ses rangs, mais à quoi bon, dit-on, puisque dans la pratique, conformément au droit canonique, tous les évêques du monde entier peuvent conférer les saints Ordres aux membres de l’Institut et administrer la confirmation chaque fois que l’IBP en fera la demande[…].
Fraternité Saint-Pie X : entre compromis politiques et discussions dogmatiques, par Côme PREVIGNY
Les deux ans de l’IBP : un bilan, par Christian MARIN
D’autres textes seront prochainement publiés.