Sommaire de ce numéro spécial Nigéria
- Éditorial p. 2
– Nouvelles du Nigeria p. 3
– Une moisson prometteuse en terre Igbo p. 4
– L’Église en Afrique : la Congrégation de Mariannhill p. 7
– Pour nous aider p. 8
– La Fraternité en Afrique p. 8
Editorial de l’abbé Loïc Duverger, supérieur du District d’Afrique
Chers amis bienfaiteurs,
Notre bulletin s’ouvre aujourd’hui à un pays où la Fraternité Saint-Pie X n’est pas encore implantée, le Nigeria. Nous n’y avons pas de prieuré et cependant les premiers voyages du Père Groche et du Père Stelhin vers ce grand pays, le plus peuplé d’Afrique, datent du début des années 1990.
Tout a vraiment commencé avec l’entrée dans la Fraternité de notre confrère le Père Gregory Obih, originaire de ce beau pays, et les voyages plus réguliers qu’y font mes confrères depuis quelques années. Plusieurs retraites y ont été prêchées. Des groupes de fidèles se sont constitués dans différentes villes, quelques jeunes filles ont rejoint au Kenya la nouvelle fondation des Missionnaires de Jésus et de Marie, plusieurs vocations de séminaristes sont parties pour le séminaire Sainte-Croix en Australie.
Au Nigeria, l’Eglise Catholique est très active même si elle ne représente que 14% de la population. Mais comme partout dans le monde, le catholicisme est rongé par le modernisme qui le détruit petit à petit de l’intérieur. L’autorisation de communier dans la main date de 2008. Elle a été demandée à Rome par la conférence épiscopale qui a cédé à l’insistance d’un évêque. Et Rome a donné l’autorisation.
Beaucoup de catholiques s’interrogent en voyant ces déviations, communion distribuée par des laïcs, communion dans la main, etc. Comme en Europe il y a 40 ans, les fidèles se tournent vers de bons prêtres qui gardent la Foi et résistent à cette subversion. Ils demandent aux évêques la messe traditionnelle, les évêques refusent de l’accorder même après la publication du motu proprio de 2007.
Lorsque nous passons dire la messe dans ces groupes qui s’organisent, louent des salles de restaurant pour permettre la célébration de la « vraie messe » le dimanche ou des tentes pour protéger de la pluie ou du soleil, les fidèles nous interrogent avec les mêmes questions posées à Mgr Lefebvre dans les années qui suivirent l’arrivée du Novus Ordo. Que faut-il faire, peut-on assister à la nouvelle messe, quand allez-vous vous installer ? Envoyez-nous des prêtres, il faut ouvrir une chapelle dans notre région, un prieuré dans notre pays. Voyage après voyage, les fidèles se font plus nombreux.
Il faut envisager d’ouvrir prochainement un prieuré. Nous nous sommes mis en chasse pour trouver la maison qui conviendra le mieux, vaste pour y accueillir des retraites, des jeunes gens qui pensent à la vocation. Il faut trouver les prêtres qui seront les premiers à s’y installer. Et puis, il faut le nerf de la guerre et là, chers amis bienfaiteurs, vous voyez à qui je pense…
A côté du Nigeria il y a le Bénin où quelques fidèles nous attendent et, un peu plus loin à une heure d’avion, tout proche donc, le Ghana où résiste depuis des années un petit groupe animé par un fidèle d’entre les fidèles qui, avec son épouse, à notre dernier passage est devenu postulant au Tiers Ordre de la Fraternité Saint Pie X.
Nous confions à votre prière et à votre générosité ce nouveau champ d’apostolat qui s’ouvre à nous.
Que le Bon Dieu bénisse la moisson et les futurs moissonneurs, et que la Vierge Immaculée le protège afin que l’ennemi n’y vienne pas semer l’ivraie.
Abbé Loïc Duverger, supérieur du District d’Afrique
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(Chèques à l’ordre de « FSSPX District d’Afrique »