« Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui suspende une meule à âne autour du cou et qu’on le précipite au fond de la mer ». Mat.18, 6
Dans toute l’histoire de l’humanité, l’enfant a été l’objet de convoitise de ceux qui ont souhaité imposer une idéologie. Voilà plusieurs mois qu’une société de production tente de diffuser dans les écoles primaires un film qui initie les élèves des écoles aux relations entre personnes de même sexe. La région Bretagne, la ville de Rennes, les Conseils Généraux du Finistère et des Côtes-d’Armor ont d’ores et déjà accepté que le film Le Baiser de la Lune soit diffusé aux classes de CM1 et de CM2.
Selon leurs auteurs, « Le baiser de la lune est un court métrage d’animation poétique destiné à servir d’outil pédagogique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l’intention des enfants de CM1/CM2 ». Dans la première partie, les enfants regardent le film présentant les « amours » de deux poissons. « Une seconde partie développera des exercices ludiques amenant les élèves à réfléchir sur les relations amoureuses : norme, stéréotypes, relations amoureuses entre personnes du même sexe. »
Gardons-nous bien de nous laisser contaminer par un vocabulaire d’une telle banalisation qu’il n’a, par exemple, pas hésité à inventer le terme « hétérosexuel » pour galvauder celui « d’homosexuel ».
Aujourd’hui, ce n’est plus seulement l’innocence des enfants qui est en jeu, mais il s’agit désormais de les initier à ce qui est clairement contraire à la loi naturelle.
À des fins idéologiques, des lobbys s’en prennent à l’univers de l’enfant (dessin animé, personnification des animaux) qui se trouve donc, sollicité, accaparé et même manipulé pour « normaliser » des relations adultes condamnées par l’Évangile.
Les porteurs d’un tel projet savent à quel point est facilement malléable l’esprit d’un enfant. Bientôt viendra le temps où la Sainte Écriture elle-même sera interdite puisque saint Paul y dit sans détour ce que nos contemporains ne veulent plus entendre :
« Dieu les a livrés à des passions ignominieuses : leurs femmes ont changé le commerce naturel en celui qui est contre nature ; de même, les hommes, délaissant le commerce naturel avec la femme, se sont mis à brûler de désirs les uns pour les autres, entretenant d’homme à homme des relations infâmes, et recevant en leur corps un salaire digne de leur égarement. » (Rom. I, 26–27)
C’est pour protéger les générations futures, c’est pour éviter que ne se répandent ces lois si contraires à la loi naturelle instituée par Dieu et par l’Eglise que je vous invite à soutenir vigoureusement toutes les initiatives prises contre ce projet de film abominable.
Abbé Régis de Cacqueray-Valménier, Supérieur du District de France