Abbé Loïc Duverger, 1er Assistant du Supérieur du District de France
Directeur de Pèlerinages de Tradition
Suresnes, le 24 avril 2009
Vous avez sans doute appris que le conseil municipal de la ville de Paris, à l’instigation des élus Verts et socialistes, a voté sous de fallacieux prétextes, un vœu demandant au maire de Paris de nous refuser l’accès au Square Louise-Michel (anciennement Square Villette) au pied du Sacré-Cœur de Montmartre où nous avions la coutume de célébrer la messe de clôture du Pèlerinage.
A l’heure actuelle le maire n’a pas officiellement interdit l’entrée du Square.
Nous prions Notre-Dame de Chartres et le Sacré-Cœur de Jésus qu’il ne le fasse pas, et nous vous invitons à vous unir à notre supplication pour que nous puissions comme chaque année offrir la Sainte Messe sur ce mont des Martyrs aux intentions de l’Eglise et de la France.
Depuis cette annonce, les organisateurs du pèlerinage s’efforcent avec un dévouement admirable, de repérer où nous pourrions célébrer la messe en cas d’interdiction du Square. Il est difficile de trouver un vaste lieu pour recevoir la foule des pèlerins avec à proximité une place pour entreposer les sacs et de grands parkings pour les cars.
Quoiqu’il en soit, tout sera prêt pour finir en beauté le pèlerinage et, comme chaque année faire un triomphe au Christ-Roi. Cette menace qui pèse sur nos têtes ne doit pas nous intimider. Au contraire, de cette épreuve doit naître un regain d’enthousiasme et une volonté encore plus farouche d’être très nombreux ce lundi de Pentecôte pour manifester que les attaques contre l’Eglise qui, depuis des mois, s’accentuent et se multiplient, ne nous empêchent pas de proclamer publiquement, haut et fort, les droits de Dieu sur tous les hommes et toute la cité.
Cher amis pèlerins, prions, offrons des sacrifices, mobilisons-nous. Que les plus déterminés entraînent les indécis, que ceux qui pensaient ne pas venir, s’inscrivent. Il faut que cette année nous soyons une foule immense pour chanter : « catholiques et français toujours ».
Abbé L. Duverger