Pèlerinage à Notre-​Dame de Verdelais 2006

Halte de midi, moment tout natu­rel pour une pro­messe de louvette

XVIème Pèlerinage de Bordeaux à Notre-​Dame de Verdelais

La tar­ver­sée du pont de
Pierre à Bordeaux. Derrière se dresse la flêche de l’é­glises Saint-Michel 

Ce 29 avril à 9h00, une effer­ves­cence peu habi­tuelle pour un same­di matin vient ani­mer le par­vis de la cathé­drale Saint-​André de Bordeaux, juste au-​dessous du cam­pa­nile et de sa majes­tueuse sta­tue de Notre Dame d’Aquitaine.

Une soixan­taine de pèle­rins reçoivent la béné­dic­tion de Monsieur l’ab­bé Pierre Duverger, notre Prieur, et c’est le départ, Cadets et ban­nières en tête, pour notre pèle­ri­nage vers le sanc­tuaire de la Très Sainte Vierge à Verdelais.

Outre notre Prieur et Doyen, nous sommes accom­pa­gnés par Monsieur l’ab­bé Kinney et le Père Matthieu venu du monas­tère de Bellaigue.

Au matin sur les bords de la Garonne 

La jour­née enso­leillée en cette pre­mière mati­née nous conduit le long des rives de la Garonne, vers l’é­glise de Latresne prê­tée pour célé­brer la Sainte Messe.

Là, quelques fidèles qui ne peuvent mar­cher se joignent à nous et peuvent médi­ter sur les buts de ce pèle­ri­nage : l’es­prit mis­sion­naire et la Consécration de soi-​même à Jésus-​Christ par les mains de Marie selon la for­mule de Saint Louis-​Marie Grignon de Monfort, à laquelle les fidèles se sont pré­pa­rés tout au long du carême.

A la sor­tie de la messe, tout le monde se retrouve pour un grand pique-​nique, riant et convi­vial. Malgré les dési­rs de sieste au bord de l’é­tang, il nous faut bien­tôt repar­tir, car la route est longue et val­lon­née jus­qu’au bivouac de Langoiran.

En tête marchent les Scouts, Louveteaux et Jeannettes, joyeu­se­ment accom­pa­gnés, et dont les médi­ta­tions s’é­maillent d’é­di­fiantes his­toires de la vie des Saints. Les enfants en redemandent !

Le deuxième cha­pitre est diri­gé par le MJCF, qui médi­te­ra de manière plus appro­fon­die sur l’es­prit mis­sion­naire qui doit nous ani­mer, en pré­pa­ra­tion du pèle­ri­nage de Chartres.

La région de l’Entre-​Deux-​Mers que nous par­cou­rons fut à une époque pas si loin­taine une terre par­cou­rue par de nom­breux mis­sion­naires, dont nous pre­nons aujourd’­hui la suite, et il n’est pas un vil­lage tra­ver­sé qui ne pos­sède sa croix de Mission, sa petite église. C’est d’ailleurs sous une de ces croix que nous pre­nons une pause bien méri­tée, qui est l’oc­ca­sion de mieux se connaître. Enfin, c’est en chan­tant à plein pou­mons Les saints et les Anges que nous entrons dans le vil­lage de Langoiran où nous pre­nons nos quar­tiers pour la nuit le long de la Garonne, à la Maison des Associations.

Après le pique-​nique, le départ
Pause et méditation

Petit déjeu­ner avant le départ du dimanche

Nos cadets au bord de Garonne

Une soupe bien chaude et récon­for­tante nos réunie le soir, com­plé­tée par les divers plats appor­tés par cha­cun et géné­reu­se­ment par­ta­gés. La soi­rée est esti­vale, idéale pour la veillée. Si Verdelais nous était conté.. que nous ont pré­pa­ré conjoin­te­ment les Cadets et le MJCF. Les jeux, les his­toires, les chants, tout est réuni pour un moment inou­bliable, et la Providence rajoute le pas­sage d’un bateau qui est le clou de la veillée. Nous ter­mi­nons la soi­rée avec l’Ave de Verdelais et la prière du soir gui­dée par notre Père bénédictin.

La jour­née du Dimanche 30 Avril est presque tout aus­si belle que la pré­cé­dente et nous oublions nos cour­ba­tures pour mar­cher vaillam­ment vers le Sanctuaire de la Sainte Vierge. Il nous reste un peu moins de 30 km à par­cou­rir sur la soixan­taine du départ. De nom­breux pèle­rins nous ont rejoint, ain­si que Monsieur l’ab­bé Portail.

Nous sommes à pré­sent une cen­taine à mar­cher, bien entou­rés par les prêtres tou­jours à notre dis­po­si­tion. Comme chaque année le déjeu­ner se déroule au pied de châ­teau de la Benauge dans ses murs pro­tec­teurs. Beaucoup de pèle­rins nous y rejoignent ain­si que le Père François Frakowiak. Et nous ne sommes plus deux, mais trois cha­pitres au moment du départ, les enfants ouvrant la marche. Il faut mar­cher vite car nous avons pris du retard, et cha­cun offre ses crampes, ses ampoules, sa fatigue à Notre Dame de Verdelais, pour faire une bonne Consécration.

La prière du soir par le R.P. Matthieu
Dans les vignes du Seigneur

L’abbé Kinney et « son » étendard !

Le prieur en conci­lia­bule avec le chef de colonne

L’arrivée à la basi­lique est gran­diose, les pèle­rins sont accueillis par de nom­breux fidèles et notam­ment des pèle­rins du « petit pèle­ri­nage » inau­gu­ré cette année. Le Bus les a conduit de Bordeaux à Saint-​Macaire, pour une visite cultu­relle et un repas en com­mun, puis ils sont allé au Calvaire et visi­ter la basi­lique de Verdelais avant d’ac­cueillir les marcheurs.

Plus que quelques cen­taines de mètres
L’arrivée triom­phale à Verdelais

C’est le Père Matthieu qui célèbre la messe solen­nelle dans le sanc­tuaire de la Très Sainte Vierge, les abbés Portail et Kinney font office de Diacre et Sous-​Diacre. La basi­lique est comble et très recueillie, les chants et les prières sont fer­vents. Après la messe, notre Prieur remer­cie le Recteur de la Basilique pour son accueil ain­si que tous les orga­ni­sa­teurs et pèle­rins. Puis vient l’acte de consé­cra­tion per­son­nelle à la Très Sainte Vierge.

Certains s’at­tardent en une prière plus per­son­nelle à Notre Dame de Verdelais qui est sou­vent invo­quée sous le vocable de Notre Dame Consolatrice des Affligés.


Retrouvailles cha­leu­reuses à la sor­tie de la Basilique

A la sor­tie de la messe, cha­cun se retrouve, amis, familles conti­nuent à vivre ce pèle­ri­nage en en par­ta­geant les impres­sions, les moments forts, les grâces innom­brables reçues pen­dant ces deux jours pla­cés réel­le­ment et plei­ne­ment sous la pro­tec­tion de la Très Sainte Vierge dont nos venons de pro­mettre d’être les esclaves pour toujours.

A l’an­née prochaine !