Reportage de la Fête-​Dieu 2007 à Toulouse

10 juin 2007 dans les rues de Toulouse

Cela devient une tra­di­tion. La grande pro­ces­sion de la Fête-​Dieu dans les rues de Toulouse s’est à nou­veau dérou­lée cette année, avec le faste qu’on lui connaît désor­mais.
Le magni­fique char de pro­ces­sion était à nou­veau de sor­tie, pré­cé­dé de ces nom­breux enfants de chours et des cava­liers d’ap­pa­rat. Derrière, la fan­fare appuyant le chant des quelque 700 fidèles venus se pres­ser pour cette grande cérémonie.
Un témoi­gnage de foi et de majes­té au cour de la ville de Toulouse.


Le prêtre, cet « Alter Christus »

La messe fut célé­brée à l’ombre du jar­din royal. En guise de retable d’autel, le char de procession,
pré­vu tout exprès pour.

A la fin de la messe, le Saint-​Sacrement est expo­sé, puis
pla­cé en haut du char. Il domine
la foule à 3,50 mètres de haut !

Les cava­liers, tou­jours aus­si majes­tueux. La tunique est frap­pée des armes de la ville de Toulouse, où pro­vi­den­tiel­le­ment figure l’agneau pascal.

La fan­fare. Constituée voi­ci trois ans avec les parois­siens béné­voles, elle compte aujourd’hui une quin­zaine d’instrumentistes… et com­mence déjà à sus­ci­ter des vocations !

Après le deuxième repo­soir sur la place de la cathé­drale, la pro­ces­sion repart, tou­jours avec son impo­sant dispositif.

Le repo­soir final, de retour dans le jar­din royal. Moment impres­sion­nant, où toute la nature semble s’unir à
nos voix pour chan­ter la gloire du Créateur et du Rédempteur.

M. l’abbé Troadec, direc­teur du sémi­naire Saint
Curé d’Ars, est venu depuis Flavigny avec quatre frères
et sémi­na­ristes. C’est à lui qu’il revint cette année de pré­si­der la cérémonie.

La pro­ces­sion emprun­te­ra les grands axes du centre tou­lou­sain. Elle est intro­duite par les enfants de chœur, tou­jours nombreux.

Le char de pro­ces­sion et sa garde rap­pro­chée. La confec­tion du char récla­ma deux mois plein de travail.
Ses mou­lures, sculp­tées main, sont recou­vertes de
plus de 2000 feuilles d’or…

La foule est chaque année plus nom­breuse. Ils étaient cette année près de 700 cents à rendre un hom­mage public au Saint-​Sacrement. Des fenêtres de la ville, beau­coup s’unissaient à leur prières… en touristes
armés d’appareils pho­tos, ou plus chrétiennement
en se signant du signe de la croix.

Les cava­liers d’apparat, en attente devant
le monu­ment aux morts.

A n’en pas dou­ter, le char consti­tue un trône magni­fique, tout à l’honneur de Celui qui y est porté.

Pour tout renseignement : Prieuré Saint-Dominique