Agression contre les jeunes du MJCF
e vendredi 30 septembre 2005 au soir, des membres du Mouvement de la Jeunesse Catholique de France, ont manifesté leur opposition à l’organisation par l’association J’CROIX d’une véritable profanation de l’église Sainte-Thérèse de Metz.
En effet, sous le faible prétexte de rassembler des fonds pour les orphelins d’Ukraine et de faire venir des jeunes, l’association J’CROIX a pensé attirer ces derniers à l’Eglise avec de la musique techno et, fait inouï à toute personne qui aime et respecte Dieu un minimum, les a invités à se trémousser en face du tabernacle, lieu même où le Christ est précieusement déposé.
Nous comprenons d’autant moins que cela puisse être possible, l’association ayant été créée par des frères de la Fraternité franciscaine Notre-Dame de Bonne Fontaine, des religieux censés avoir le sens du sacré et du respect dû à Jésus-Christ !
Frappés et indignés par cette grave offense faite à Dieu, des membres du Mouvement de la Jeunesse Catholique de France (M.J.C.F.) ont tenu à marquer leur désapprobation en distribuant des tracts à l’entrée de l’église.
Un service d’ordre musclé en contrôlait l’accès et malgré notre volonté d’agir pacifiquement, a violemment insulté, puis agressé un des nôtres, se jetant sur lui et le blessant gravement à la figure, lui causant une double fracture du nez. Ce dernier a dû être hospitalisé et devrait conserver des séquelles de cette agression injustifiée. Il a évidemment porté plainte.
Cet acte est d’autant plus gratuit et prémédité que l’intéressé, sans tracts en sa possession, s’apprêtait à quitter les lieux. Depuis 35 ans, lorsqu’il a fallu témoigner publiquement de sa foi, le M.J.C.F. l’a toujours fait en rejetant fermement toute forme de violence. D’ailleurs, ce soir-là encore, nos militants ont reçu l’approbation et les encouragements de fidèles, choqués comme eux par la profanation d’un lieu saint et outrés des moyens utilisés par le service « d’ordre ».
Par ce genre de manifestation, de tels comportements, hélas habituels à la sortie des discothèques, se produisent désormais devant nos églises. Ce n’est pas en abaissant la religion catholique aux scènes qu’on peut habituellement observer dans de vulgaires boîtes de nuit, qu’on amènera les âmes à Jésus Christ. En outre, ce type d’événement nous rappelle étrangement les graves déviances liturgiques des années 70 qui ont fait fuir des églises la génération de nos parents.
C’est pourquoi, parallèlement à ce communiqué de presse, nous avons adressé un courrier à Mgr Raffin, évêque de Metz, à Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique en France, ainsi qu’à Mgr Ricard, Président de la Conférence des évêques de France, afin d’appeler l’attention des pasteurs de l’Eglise Catholique sur des dérives qui lui sont préjudiciables.
Nous leur demandons d’user de leur autorité pour interdire, à l’avenir, ce genre de manifestations si éloignées de l’esprit de l’Evangile qui nous présente le Christ chassant les marchands du Temple pour lui conserver son caractère de « maison de prière ».
Le Président