Le P. James Martin, jésuite pro-​gay, nommé consultant au service de communication du Vatican

Note de la rédac­tion de La Porte Latine :
il est bien enten­du que les com­men­taires repris dans la presse exté­rieure à la FSSPX
ne sont en aucun cas une quel­conque adhé­sion à ce qui y est écrit par ailleurs.

Pour les acti­vistes LGBT, c’est une grande vic­toire : le père jésuite James Martin vient d’être nom­mé consul­teur offi­ciel pour le ser­vice de com­mu­ni­ca­tion du Vatican. C’est un lau­réat du groupe catho­lique pro-​gay New Ways Ministry qui lui octroya son prix en 2016. Et il vient de publier un livre favo­rable à la « com­mu­nau­té LGBT ». Il est éga­le­ment chro­ni­queur spé­cial de la revue jésuite pro­gres­siste, America Magazine.

Dans cette affaire, il n’est même plus ques­tion d’ambiguïté. Le P. James Martin a long­temps scan­da­li­sé les catho­liques de convic­tion par son acti­visme qui va jusqu’à sou­te­nir la reven­di­ca­tion trans­genre de per­mettre aux hommes et aux gar­çons d’utiliser les toi­lettes des femmes aux Etats-​Unis, et réciproquement.

En tant que consul­tant du Secrétariat pour les com­mu­ni­ca­tions du Vatican, le P. Martin pour­ra peser sur l’ensemble des moyens de com­mu­ni­ca­tion sociale ras­sem­blés dans cet orga­nisme à l’initiative du pape François : ce bureau s’occupe aus­si bien du compte Twitter offi­ciel du pape, de Radio Vaticana et de la télé­vi­sion du Vatican, que du site inter­net offi­ciel du Saint-​Siège, vitrine de l’Eglise catho­lique dans le monde vir­tuel d’Internet.

Voici donc le 4ème pou­voir, celui de la com­mu­ni­ca­tion, confié à un enne­mi décla­ré de la doc­trine catho­lique. Nul doute qu’il va s’en ser­vir comme d’une arme mor­telle des­truc­trice de la morale et des âmes qui ont été confiées au Pasteur suprême qui siège à Rome sous le nom de pape François.

La Porte Latine

Un jésuite pro-​gay devient consultant au service de communication du Vatican

Le livre que vient de publier le père jésuite a un titre bavard dans tous les sens du mot. Building a Bridge : How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter into a Relationship of Respect, Compassion and Sensitivity pour­rait se tra­duire par : « Construire un pont : com­ment l’Eglise catho­lique et la com­mu­nau­té LGBT peuvent s’engager dans une rela­tion de res­pect, de com­pas­sion et de tact. »

Passons sur les sous-​entendus sexuels du titre, les homo­sexuels les auront déce­lés d’eux-mêmes. Il est clair que l’objectif du livre est de pré­sen­ter le mode de vie gay comme com­pa­tible avec la mora­li­té catho­lique non à tra­vers la rela­tion que peut avoir un pauvre pécheur – comme nous le sommes tous – avec l’Eglise qui lui pro­pose le salut et la grâce pour l’obtenir, mais dans le dia­logue de deux enti­tés, dont l’une a pour prin­ci­pal objec­tif de reven­di­quer le droit de pécher, de nom­mer le mal, bien.

Le P. James Martin réclame au long de ces pages que l’Eglise cesse de licen­cier ses employés dont l’homosexualité est révé­lée – au motif que « ces licen­cie­ments ciblent sélec­ti­ve­ment les per­sonnes LGBT » (ben oui, for­cé­ment !). Il insiste : les « res­pon­sables ecclé­siaux doivent s’adresser aux LGBT en res­pec­tant les termes que ceux-​ci emploient pour se dési­gner eux-mêmes ».

Les LGBT ont un porte-​parole pour orienter la voix de l’Eglise… contre le Catéchisme

Inutile de dire que le livre a été très favo­ra­ble­ment accueilli par plu­sieurs car­di­naux pro­gres­sistes, tel le car­di­nal Kevin Farrell, qui tient son cha­peau du pape François et que ce der­nier a pla­cé à la tête du nou­veau dicas­tère pour la vie et la famille. Il en va de même pour le car­di­nal de Newark, Joseph Tobin, créé lui aus­si par le pape François, et pour Mgr Robert McElroy, évêque de San Diego qui encou­rage ses prêtres à accueillir les « familles LGBT » et à don­ner la com­mu­nion aux divor­cés « rema­riés », non sans qua­li­fier le lan­gage du Catéchisme de l’Eglise catho­lique de « très destructeur ».

Lors de la récep­tion du prix de New Ways Ministry, le P. Martin décla­rait l’an der­nier que l’Eglise doit embras­ser les « dons spé­ciaux » des LGBT et il féli­ci­tait éga­le­ment un jeune de 17 ans pour avoir fait son « coming out » lors d’une retraite. De manière plus radi­cale encore, le P. Martin assu­rait que l’Eglise doit « enter­rer » son dis­cours sur la nature « objec­ti­ve­ment désor­don­née » de l’inclination et des actes homo­sexuels. Le Catéchisme, ajoutait-​il, s’exprime de manière « inuti­le­ment cruelle » et « inuti­le­ment bles­sante » en disant que « l’une des par­ties les plus pro­fondes de la per­sonne – la par­tie qui donne et reçoit l’amour – est « désor­don­née » en elle-même ».

Le P. Martin exerce déjà une influence non négli­geable, avec ses quelque 100.000 « fol­lo­wers » sur Twitter. Il s’est dit ravi de la nou­velle tâche qui lui est confiée.

Notre consoeur de MPI, Francesca de Villasmundo, se demande « com­ment le Vatican peut oser pré­tendre com­battre la pédo­phi­lie s’il contri­bue par ailleurs à pro­mou­voir sub­ver­si­ve­ment l’homosexualité pra­tique, les deux fléaux étant de même contre-​nature. »

Mais à La Salette Notre-​Dame n’a‑t-elle pas annon­cé ce temps de révolte des prêtres contre Dieu et la doc­trine catholique :

» Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mau­vaise vie, par leurs irré­vé­rences et leur impié­té à célé­brer les saints mys­tères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plai­sirs, les prêtres sont deve­nus des cloaques d’impureté. »

Sources : Jeanne Smits pour RéinformationTV /​F. de Villasmundo pour MPI