Le reportage de M. l’abbé Lorber
Une vue des « envahisseurs temporaires » de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
Ils étaient près de 200 étrangers (60% d’origine africaine, 40% d’origine asiatique), ce lundi 8 décembre, à 10h00, à entrer bruyamment et en trombe dans l’église St-Nicolas du Chardonnet pour prendre place dans la nef et occuper les lieux.
Visiblement, ils n’étaient pas venus dans le lieu sacré pour prier, mais pour transformer l’église en un lieu de revendications sociales. Le clergé du lieu ne s’est pas laissé arrêter pour autant et organisa assez rapidement un rosaire, puis donna l’occasion à un nombre non négligeable de ces âmes que Dieu a créées d’assister pour la première fois à une messe catholique ; tout cela dans un calme relatif.
L’opération était dirigée par 3–4 agitateurs – particulièrement agités – recevant leurs consignes par téléphone portable. Manifestement, leurs préoccupations étaient ailleurs que dans la messe catholique et le rosaire. Peut-être sont-ils venus trouver refuge dans une église pour pallier à une éventuelle faim, pauvreté ou misère. L’usage de nos différents services caritatifs leur fut donc proposé : le vestiaire, le service d’entraide, la conférence St-Vincent de Paul. Mais non, manifestement, leur misère n’en était pas à ce point là, trop bien vêtus et nourris qu’ils étaient.
Que faisaient-ils ? Ils étaient tout simplement aux ordres de la poignée d’agitateurs, telle une masse informe, exploitable et de fait largement exploitée par quelques barbares sans foi, ni loi.
Dehors, sur le parvis planchait Stéphane Garel, conseiller à la mairie de Paris (Verts), queue de cheval au vent, écharpe de conseiller sur la veste, expliquant à une presse largement complice que St-Nicolas est un affront à la tolérance et que l’occupation par les intégristes devait enfin cesser. En clair, un élu soutenait publiquement l’action illégale des sans-papiers. D’autres représentants de l’extrême-gauche se succéderont sur le parvis de l’église, avec la même facilité de couverture médiatique.
A l’intérieur, la situation commençait à devenir inconfortable pour les habitués du squatt. A St-Bernard et à St-Denis, les curés leur proposaient les commodités, la nourriture, les matelas, bref tout ce qu’il faut pour passer quelques semaines dans un confort relatif mais supportable ; nous n’évoquerons pas ici les excès dans le détail, ne citons que ce policier qui nous a avoué avoir vu de ses propres yeux un de ces misérables « sans-papiers » faire ses besoins sur un des gisants des rois de France.
A St-Nicolas, la requête d’expulsion fut signée par le curé dans la demi-heure qui a suivi l’occupation. « Toilettes ? – Dehors ! – Moi, manger. – Dehors ! »
Et comme le zèle de ces nouveaux barbares s’arrête là où commence l’effort, leur résistance a commencé par se lézarder devant la fermeté du clergé et de leurs aides. Lorqu’arriva le commissaire de police, responsable de l’opération – mais aux ordres de la politique – et leur expliqua qu’il leur donnait une chance de sortir de l’église sans interpellation, le mur lézardé est devenu une véritable brèche ; l’agitateur en chef eut toutes les peines du monde à faire rasseoir ce petit monde qui avait plus envie de faire pipi que d’écouter les vociférations d’un excité.
Un service de police en profita pour exploiter la situation et proposa un rendez-vous avec le préfet en échange de l’évacuation de l’église. Après maintes palabres, cette solution donna à l’affaire une heureuse issue. Il était 15h30.
Abbé Lorber (Repris du Forum Catholique – Bernard Joustrate)
Action de grâce : une vue partielle de la procession aux flambeaux organisée par le clergé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet pour fêter l’Immaculée Conception, Reine de France.