Retour au berceau de l’œuvre…

Le nou­veau Supérieur géné­ral, M. l’abbé Davide Pagliarani, a don­né l’autorisation d’établir le secré­ta­riat mon­dial de la M.I. à Varsovie. Non seule­ment cela faci­li­te­ra l’organisation et les efforts déployés pour l’œuvre de la per­sé­vé­rance, mais aus­si, et sur­tout, le minis­tère de la direc­tion spirituelle.

Originellement, cette œuvre est née et a connu son plus grand déve­lop­pe­ment en Pologne. Il est donc nor­mal que la M.I. de l’Observance tra­di­tion­nelle trouve son centre dans ce qui a été le ber­ceau de l’œuvre, tout près des lieux bénis par la vie du saint fon­da­teur et de ses frères, qui ont don­né des preuves de leur amour pour l’Immaculée dans les temps dif­fi­ciles du nazisme et du communisme.

La nou­velle a été accueillie en Pologne avec enthou­siasme : dans toutes les cha­pelles, on orga­nise des céré­mo­nies de renou­vel­le­ment de la consé­cra­tion. Le nombre des fidèles de la Tradition, dans ce pays, a tri­plé durant les cinq der­nières années. Beaucoup d’entre eux s’inscrivent à la M.I.

Dans d’autres pays de l’Europe de l’Est, la M.I. se déve­loppe bien aus­si : en Russie, à Kazan, un groupe de fidèles réclament la Messe tra­di­tion­nelle et ils demandent à être reçus comme che­va­liers de l’Immaculée. Les pre­mières ins­crip­tions nous sont par­ve­nues de la Slovaquie : c’est le 42e pays dans lequel la M.I. est pré­sente. En jan­vier, aura lieu la pre­mière céré­mo­nie de récep­tion à Minsk, la capi­tale de la Biélorussie. Les futurs che­va­liers déve­loppent tout leur zèle apos­to­lique en tra­dui­sant les tracts et livrets de la M.I. en langue russe.

Il est éga­le­ment très inté­res­sant de noter qu’un bon nombre de per­sonnes, qui consultent nos sites Internet et autres médias élec­tro­niques, pro­viennent des pays comme l’Arabie saou­dite, les Émirats, l’Égypte, l’Iran, et d’autres pays musul­mans. Bien que nous n’ayons aucun contact avec ces per­sonnes, nous prions, avec fer­veur, pour que l’Immaculée touche leurs cœurs.

Au Nicaragua, un évêque dio­cé­sain a don­né son impri­ma­tur aux livres de la M.I. publiés en espa­gnol. Monsieur l’abbé Boniface (FSSPX), modé­ra­teur de la M.I. en Amérique cen­trale, a déjà don­né des cours aux sémi­na­ristes de ce dio­cèse, et il est pré­vu que la M.I. serait éta­blie dans toutes les paroisses du dio­cèse au cours de l’année 2019. Le même confrère répand infa­ti­ga­ble­ment la M.I. au Costa Rica, au Guatemala et à Cuba.

Aux Philippines, des che­va­liers par­ti­cu­liè­re­ment enga­gés dans la Mission médi­cale sont en train d’établir un groupe « M.I. 2 médecins-​infirmières » : ils veulent réunir leurs efforts pour soi­gner gra­tui­te­ment les per­sonnes dému­nies et les confier à l’Immaculée, afin qu’Elle donne des grâces de conver­sion et de sanc­ti­fi­ca­tion aux âmes de ceux qui viennent à eux pour soi­gner leur corps.

Abbé Karl Stehlin+, Directeur de la Milice de l’Immaculée

Sources : Lettre n° 5 de la MI-France