Les Petites Sœurs de saint François – Le Trévoux

Qui sont-​elles ?

Le bien ne fait pas de bruit. Dans la sainte Armorique, au Trévoux, un monastère de religieuses franciscaines est depuis longtemps tout donné aux choses de Dieu.

Congrégation semi-​contemplative de reli­gieuses à vœux simples per­pé­tuels, les Petites Sœurs font par­tie du Tiers-​Ordre Régulier Franciscain (à ne pas confondre avec le Tiers-​Ordre Séculier réser­vé aux laïcs vivant dans le monde). Elles sont donc filles du « Poverello » d’Assise, comme le sont les Frères Mineurs (1er Ordre) et les Clarisses (2ème Ordre).

Née en 1819 à Morannes (Maine ‑et-​Loire), dans une famille pauvre, Louise Renault tra­vaille à l’ouvroir de l’hôpital d’Angers pen­dant vingt ans. Tertiaire fran­cis­caine, elle ins­ti­tue, sur le conseil du R.P. Louis de St-​Etienne, capu­cin, la Congrégation des Petites Sœurs garde-​malades d’Angers, approu­vée par Mgr Freppel le 8 décembre 1873. 

L’Institut prendra un rapide accroissement : en 1944, il est érigé en Congrégation de Droit Pontifical ; en 1955, Pie XII en approuve définitivement les Constitutions.

Mais après le 2ème Concile du Vatican, sous pré­texte de « réno­va­tion adap­tée », la Congrégation s’oriente, comme la plu­part des com­mu­nau­tés, vers la sécu­la­ri­sa­tion (aban­don de l’habit reli­gieux, tra­vail en usine …). Deux Petites Sœurs de St François (Mère Thérèse Marie, supé­rieure, et Mère Marie Xavier, son assis­tante) se séparent alors de la Congrégation d’Angers et ins­taurent en 1971 à Flavigny-​sur-​Ozerain (Côte d’Or), avec les encou­ra­ge­ments du R.P. Eugène de Villeurbanne, fon­da­teur des Capucins tra­di­tion­nels de Morgon, une Congrégation de stricte obser­vance fidèle aux Constitutions de 1955.

D’abord abri­tée à Flavigny par les soins de M. l’Abbé Coache, la com­mu­nau­té sera trans­fé­rée en 1986 au Trévoux, Maison-​Mère et Noviciat de la nou­velle congrégation.

Maison mère

Autres maisons

A propos de la communauté