Pie XII

260ᵉ pape ; de 1939 à 1958

15 juillet 1942

Discours aux jeunes époux

Les séparations forcées

Table des matières

Voici le troi­sième et der­nier dis­cours sur « les enne­mis de l’union indis­soluble » (cf. ceux des 17 juin et 8 juillet) :

III. – Les séparations forcées.

C’est un spec­tacle de joie sereine que vous offrez, chers jeunes époux, aux regards des foules qui vont et viennent et cir­culent par les rues et les places de Rome ; un spec­tacle auquel donnent âme et vie, non pas tant la majes­tueuse gran­deur des sou­ve­nirs et des monu­ments de cette antique cité, mais bien plu­tôt la foi et la reli­gion chré­tienne, dont ses hypo­gées, ses amphi­théâtres et ses cirques, ses col­lines et ses admi­rables basi­liques reçoivent leur consé­cra­tion. Les pas­sants qui vous voient sor­tir des églises, ou gagner Saint-​Pierre pour accom­plir votre pieux pèle­ri­nage et deman­der Notre Bénédic­tion apos­to­lique, s’arrêtent un ins­tant à vous regar­der : leur sou­rire vous exprime leur joie et leurs vœux de bon­heur et, dans vos cœurs ser­rés l’un contre l’autre, dans vos cœurs où bat une vie nou­velle, ils admirent la confiance, la joyeuse assu­rance de l’avenir. Cepen­dant, chez plus d’un qui vous contemple et vous enve­loppe de sa sym­pa­thie, le sou­rire semble se voi­ler d’une ombre d’inquiétude.

Et pour­tant vos cœurs, ni les inquié­tudes ni les doutes ne les tour­mentent. Unis que vous êtes par le sacre­ment de mariage, vous avan­cez sur le che­min où vient de s’engager votre vie pour une union indis­so­luble jusqu’à la mort, et vous aime­riez ne connaître jamais aucune sépa­ra­tion. Telle est la réso­lu­tion des époux chré­tiens, tel est leur fervent désir. A l’un des groupes qui vous ont pré­cé­dés ces jours der­niers, Nous avons don­né dans une allo­cu­tion les pater­nels avis dont ils avaient besoin pour conser­ver la tendre et forte union de leur amour à tout jamais, pour la mettre et gar­der à l’abri des fai­blesses humaines qui conduisent si sou­vent à la sépa­ra­tion des cœurs.

Que de séparations forcées en ce temps de guerre, et même en temps de paix !

Cependant, les cœurs ont beau res­ter fermes dans leur union, il n’est pas rare qu’ils aient à por­ter le poids pénible d’autres sépa­rations, de sépa­ra­tions moins per­ni­cieuses et moins amères, si vous vou­lez, mais non moins dou­lou­reuses, qui ne sont la faute ni de l’un ni de l’autre conjoint : ce sont les sépa­ra­tions for­cées, sortes de veu­vage tem­po­raire plus ou moins pro­lon­gé. Considérez ce temps de guerre et les divers théâtres de com­bats sur terre, sur mer et dans les airs. Que de jeunes couples a sépa­rés l’appel de la patrie ! Combien ont avan­cé le jour de leurs noces pour être défi­ni­ti­ve­ment unis devant Dieu avant de se quit­ter, avant que l’homme ait pas­sé pour ain­si dire de l’autel au champ de bataille ou à la caserne ! Combien de cœurs réso­lus, mais déchi­rés, attendent d’un jour à l’autre l’appel de l’aus­tère et pénible devoir ! Combien voient se pro­lon­ger à n’en pas finir leur loin­tain exil ou leur cap­ti­vi­té ! Ce sont des sépa­ra­tions qui atteignent les époux dans les pro­fon­deurs de leur âme, là où l’amour vrai gagne des batailles non moins glo­rieuses que celles qui se livrent les armes à la main.

Mais même en temps de paix bien des couples se voient contraints à de brusques sépa­ra­tions qui sont libres en un sens, mais que leur imposent des rai­sons majeures, par exemple une fonc­tion, un métier, un indis­pen­sable gagne-​pain. La pro­fes­sion, qui est en cer­tains cas une véri­table voca­tion et une impul­sion de l’esprit, retient loin du foyer, pour des mois ou des ans, le pilote, le marin, le colon, le voya­geur, l’explorateur des terres et des mers, le cher­cheur de métaux ou de retraites humaines pour ain­si dire inac­ces­sibles. La néces­si­té, cette impé­rieuse com­pagne des che­mins de la vie, oblige et sou­vent contraint le père à gagner le pain de sa famille dans une charge, un emploi ou un ser­vice à une dis­tance qui ne lui per­met pas, sinon rare­ment et pour peu de temps, une visite au foyer domes­tique. Et que dire de l’émigré que sépare des siens l’immensité de l’océan ?

Ne craignez pas, mais veillez, car elles menacent l’affection des cœurs les plus unis.

De telles sépa­ra­tions sont un thème dou­lou­reux : pour­quoi donc, à votre avis, en parlons-​Nous à des jeunes mariés ? Est-​ce peut-​être pour assom­brir votre joie sereine ? Ou pour trou­bler vos doux rêves d’avenir ? Certes non. Mais votre pré­sence pourrait-​elle Nous faire oublier les absents et les sépa­ra­tions ? Vous éprou­vez main­te­nant la joie de vous trou­ver côte à côte ; mais votre joie comme celle que Nous avons à vous voir ensemble ici, doit, sans se lais­ser arrê­ter par la crainte, éveiller en vous aus­si le sou­ve­nir com­pa­tis­sant de ceux qui sont pri­vés d’une si grande liesse. Du reste – mais que le ciel vous en pré­serve ! – ces épreuves de la sépa­ra­tion ne pourraient-​elles pas un jour vous atteindre aus­si ? Souffrez donc, puisque Nous le croyons pro­fi­table pour vous, que Nous don­nions quelques avis et exhor­ta­tions qui dépassent le cercle de cet audi­toire et par­viennent à ceux-​là même que les cir­cons­tances et les vicis­si­tudes de la vie ont éloi­gnés l’un de l’autre ou qu’elles tiennent encore dans l’angoisse d’une si cruelle séparation.

C’est une épreuve, c’est une dou­leur, certes ; mais c’est encore un dan­ger : le dan­ger que l’éloignement pro­lon­gé accou­tume peu à peu le cœur à la sépa­ra­tion et que l’amour se refroi­disse et baisse, selon le triste pro­verbe « loin des yeux, loin du cœur » ; le dan­ger que, durant l’absence de l’époux légi­time, s’insinue dans l’âme affli­gée la ten­ta­tion de recher­cher ou d’accepter cer­taines com­pen­sa­tions illé­gi­times du cœur et des sens ; le dan­ger, en un mot, de céder aux assauts plus ou moins ouverts, plus ou moins mas­qués, d’être impor­tuns, pas­sion­nés ou intéressés.

Ce dan­ger pour le moment est loin de vous mena­cer et la seule pen­sée que pareille chose puisse arri­ver vous rem­plit d’horreur. Votre cœur vous semble si sûr et vous le sen­tez si réso­lu, que vous le croyez inac­ces­sible à la ten­ta­tion, plus fort que les flat­te­ries, plus vigi­lant et plus avi­sé que les four­be­ries des pas­sions. Et pour­tant l’expérience vous apprend que d’autres sont tom­bés, qui se sen­taient tout aus­si sûrs d’eux-mêmes, qui se croyaient tout aus­si inébran­lables. Leur cœur res­ta long­temps fidèle et leur volon­té ferme, mais un jour, matin ou soir, quelle tem­pête sur le lac de leur cœur ! Quelle ago­nie pour ne pas som­brer dans les flots de l’angoisse, pour rem­por­ter la vic­toire sur les pas­sions ! Sur les bords de l’abîme ils ont été sai­sis par l’horreur du ver­tige. A quoi bon par consé­quent dis­si­mu­ler le péril ? Nous vous le signa­lons pour le seul but de vous aider à vous en défendre, à y échap­per, le ren­dant ain­si moins mena­çant pour vous et votre vertu.

Le cœur humain, qu’affame la séparation, et que d’autres affections affai­blissent, risque de succomber à la tentation.

Ne vous éton­nez donc pas, si vous Nous enten­dez dire que ce péril peut sur­gir du fond de vous-​mêmes ou qu’il peut, s’il vient du dehors, trou­ver en vous une porte trop fai­ble­ment gar­dée. Le cœur sen­sible et déli­cat est source pour vous des chastes joies de l’amour conju­gal que Dieu et l’Eglise ont béni et rati­fié ; mais ce cœur peut-​il jamais ces­ser de battre et d’éprouver la faim inas­sou­vie d’aimer et d’être aimé ? Cet amour réclame l’union de pré­sence et l’union d’affection((Cf. Summa Theol., la IIae, q. 28, a. 1.)). L’absence tourne donc pour lui en lan­gueur et en plaintes, la sépa­ra­tion devient le tour­ment de l’âme, la priva­tion de ce pur amour la jette dans la tris­tesse de l’abandon, et la dou­leur l’égare. Alors si cet amour ne se garde pas jalou­se­ment et ne reste pas vigi­lant, un secret ins­tinct l’invitera et l’inclinera à rêver, à dési­rer, à recher­cher, à goû­ter peut-​être – sans com­mettre encore de véri­tables infi­dé­li­tés et sans fran­chir les bornes des hon­nêtes con­venances – cer­taines com­pen­sa­tions, cer­tains échanges ou du moins cer­taines conso­la­tions qui le lais­se­ront plus faible encore et plus chan­ce­lant, sinon par­fai­te­ment désar­mé en face de la ten­ta­tion. Et la ten­ta­tion viendra.

Elle vien­dra sous le voile des diver­tis­se­ments, sous l’apparence d’un remède à la mélan­co­lie de l’absence, mais qui en réa­li­té dis­trai­ra de l’absent lui-​même. Par la four­be­rie de l’amour impur, la lan­gueur de l’amour le plus chaste devien­dra un piège. Les sen­tiers du mal prennent à l’ordinaire tout près des routes fleu­ries du bien. La ten­ta­tion vien­dra de ceux qui vous entourent : on vou­dra, dans une inten­tion louable et sans éveiller le moindre soup­çon, vous conso­ler, vous récon­for­ter ; cette com­pas­sion sin­cère et votre cour­toise recon­naissance sou­met­tront votre ten­dresse à une dan­ge­reuse épreuve, la feront flé­chir et gran­dir ; les inté­rêts maté­riels ou moraux du foyer, des enfants, de l’absent lui-​même, uni­ront leurs voix pour vous pres­ser de recou­rir à des conseils, à des appuis, à des aides. Cette ren­contre de l’empressement le plus loyal et le plus dés­in­té­res­sé et de votre confiance la plus sin­cère et la plus hon­nête pour­ra furti­vement insi­nuer l’affection dans votre tendre cœur.

Cultivez d’irréprochables relations, mais évitez les imprudences et les abus.

Une ques­tion se pose ici : faudra-​t-​il, sous la menace de ce dan­ger, rompre et exclure les rela­tions irré­pro­chables que le devoir peut rendre utiles ou néces­saires ? Non. Mais celui qui connaît le ter­rain dan­gereux doit savoir l’éviter ou s’élever au-​dessus, par la fer­me­té et géné­ro­si­té de son amour. Pareil amour, sans nul doute, peut sem­bler aus­tère, il impose une cer­taine digni­té de vie, de mœurs, de manières, d’habitudes ; mais cette atti­tude même mar­que­ra aux yeux des étran­gers l’invisible pré­sence de l’absent. Parlant du vête­ment – et l’observation vaut pour tout le reste – saint François de Sales note avec finesse : « La femme mariée se peut et doit orner auprès de son mari, quand il le désire ; si elle en fait de même en étant éloi­gnée, on deman­de­ra quels yeux elle veut favo­ri­ser avec ce soin particu­lier1. » Ne vous disions-​Nous pas tout à l’heure que l’état de sépa­ration for­cée met les époux dans une sorte de veu­vage tem­po­raire ? Ecoutez donc la leçon de saint Paul aux veuves chré­tiennes : il les met en garde contre l’abus des rela­tions et des visites, contre l’oisi­veté, les bavar­dages et les com­mé­rages ; il veut au contraire qu’elles se vouent au soin de la famille et de la mai­son, aux bonnes œuvres, à la prière, et que le sérieux de leur conduite ne donne à per­sonne une occa­sion de médi­sance (i Tim., v).

Si donc Nous vous met­tons en garde contre de tels dan­gers, vous en voyez la rai­son : c’est qu’ils sont une menace pour votre fidé­li­té conju­gale et pour la vigi­lance assi­due dont vous devez l’entourer. Si l’amour conju­gal est un sen­ti­ment que la nature elle-​même ins­pire au cœur de l’homme et de la femme, réflé­chis­sez bien qu’il faut à la nature la règle de la rai­son. Or, quand vivez-​vous selon la rai­son ? Quand vous domi­nez vos pas­sions, quand la grâce et le sacre­ment, en éle­vant et per­fec­tion­nant la nature, gou­vernent vos pas­sions. Que les époux n’oublient point que la ver­tu tient le juste milieu entre deux extrêmes, et ils sau­ront ain­si évi­ter cette exces­sive sen­si­bi­li­té, cette « sen­ti­men­ta­li­té », qui recherche en dehors du foyer des satis­factions et des conso­la­tions étran­gères et désor­don­nées, ils sau­ront main­te­nir vivant et solide, immuable et tendre, leur mutuel souvenir.

Cultivez le lien du souvenir réciproque et gardez un vrai contact par la correspondance.

Mais en quoi et com­ment conserveront-​ils ce pré­cieux lien du sou­ve­nir ? Ils le conser­ve­ront et ils le défen­dront dans tous les sec­teurs de leur exis­tence. Au foyer, tout par­le­ra de l’absent : les parois avec les pho­to­gra­phies et les sou­ve­nirs des divers évé­ne­ments et du cours de la vie, bap­tême, pre­mière com­mu­nion, mariage, suc­cès sco­laires, témoi­gnages de mérite et de tra­vail ; les chambres avec les images pieuses, les livres, les objets fami­liers et chers. Pour celui qui demeure loin du foyer, la man­sarde, la cabine et jusqu’à l’angle le moins éclai­ré appa­raî­tront comme illu­mi­nés par les por­traits et les sou­ve­nirs des per­sonnes que l’on a lais­sées avec l’espoir de les retrou­ver, et qui, elles, attendent le retour de l’être aimé. Dans cette intime et secrète lumière, à l’heure silen­cieuse du soir, les deux cœurs sépa­rés se retrou­ve­ront, ils uni­ront leurs bat­te­ments dans la prière, en ce sur­na­tu­rel rendez-​vous où veillent sur l’un et l’autre le regard et la pro­tec­tion de Dieu.

Néanmoins, la dis­tance demeure. Qui en domi­ne­ra l’amertume, qui en fran­chi­ra l’espace ? Qui la sup­pri­me­ra en quelque sorte entre les époux ? Les lettres échan­gées, si pos­sible, qui seront les messa­gères des mutuelles confi­dences. Les lettres, quel récon­fort elles appor­teront au cœur, quel sou­tien à l’âme ! Elles rendent com­munes à tous les deux toutes les heures de la jour­née, avec son ciel serein et ses nua­ges : non seule­ment les grandes choses, les grands évé­ne­ments, mais aus­si les petits détails de la vie quo­ti­dienne, ne tai­sant rien que les petits embar­ras et les fâcheux ennuis, ceci pour épar­gner au conjoint d’inutiles angoisses que la dis­tance a cou­tume de gros­sir. Les vraies peines, on se les com­mu­nique pour se sou­te­nir l’un l’autre, et les vraies joies, pour les par­ta­ger et les goû­ter ensemble ; on échange les pro­jets et les vues ; et sur­tout on veille et on tra­vaille en com­mun à l’éduca­tion des enfants. En un mot, cha­cun rend sa jour­née pré­sente à l’autre, si bien que, lorsqu’ils se retrou­ve­ront l’un et l’autre au foyer, ils croi­ront n’avoir jamais été sépa­rés. Cette cor­res­pon­dance n’est-elle pas plus bien­fai­sante qu’un simple énon­cé de choses ou de faits ? Ne reconnaissez-​vous pas dans l’écriture de la lettre les traits bien connus de la main qui a mille fois ser­ré la vôtre ? Ne sentez-​vous pas l’esprit et le cœur s’exprimer eux-​mêmes et confier à la plume leurs pen­sées, leurs mou­ve­ments et leurs bat­te­ments, leurs idées et leurs sen­ti­ments ? Ainsi les âmes se ren­contrent, se revoient, se rejoignent pour mon­ter, pour fran­chir les dis­tances, pour s’élever par­fois très haut, là où l’on trouve, dans les tem­pêtes de la vie, toute conso­la­tion et toute tran­quilli­té, c’est-à-dire jusqu’en Dieu, qui mesure les joies aux angoisses.

Puisse l’amour que Dieu donne aux époux chrétiens et vos efforts de vie intérieure vous garder fidèles dans l’absence.

Or, si Dieu est – et il doit l’être – le lien de votre amour, il le mar­que­ra en retour de son sceau, l’affermissant à tel point que rien au monde n’aura la force de le gêner ou de l’affaiblir. Ecoutez encore saint François de Sales : « Le pre­mier effet de cet amour, c’est l’union indis­so­luble de vos cœurs. Si on colle deux pièces de sapin ensemble, pour­vu que la colle soit fine, l’union se fera si forte qu’on fen­drait beau­coup plus tôt les pièces aux autres endroits qu’en l’endroit de leur conjonc­tion ; mais Dieu conjoint le mari à la femme en son propre sang ; c’est pour­quoi cette union est si forte que plu­tôt l’âme se doit sépa­rer du corps de l’un ou de l’autre, que non pas le mari de la femme. Or, cette union ne s’entend pas principale­ment du corps, ains (mais) du cœur, de l’affection et de l’amour2. » Mais souvenez-​vous que, si Dieu a éle­vé le lien nup­tial à la digni­té de sacre­ment, de source de grâce et de force, il ne vous y donne pas la per­sé­vé­rance sans votre propre et constante coopé­ra­tion. Or, vous coopé­rez à l’action de Dieu par la prière quo­ti­dienne, par la maî­trise de vos pen­chants et de vos sen­ti­ments (sur­tout s’il vous fal­lait vivre quelque temps sépa­rés l’un de l’autre), par une étroite union au Christ dans l’Eucharistie, le pain des forts, de ces forts qui savent, au prix de n’importe quels sacri­fices et renon­ce­ments, main­te­nir sans tache la chas­te­té et la fidé­li­té conjugales.

Que nulle sépa­ra­tion de temps ou de lieux, chers jeunes époux, ne relâche le lien de votre amour, ce lien que Dieu a béni, que Dieu a consa­cré. Restez fidèles à Dieu, et Dieu gar­de­ra votre amour imma­cu­lé et fécond. C’est ce que Nous vous sou­hai­tons, en vous accor­dant avec toute l’affection de Notre cœur pater­nel la Bénédic­tion apostolique.

Source : Documents Pontificaux de S. S. Pie XII, Édition Saint-​Augustin Saint-​Maurice. – D’après le texte ita­lien de Discorsi e Radiomessage, t. IV, p. 141 ; cf. la tra­duc­tion fran­çaise des Discours aux jeunes époux, t. II, p. 179.

  1. Introduction à la vie dévote, IIIe par­tie, chap. 25. []
  2. Introduction à la vie dévote, IIIe par­tie, chap. 38. []