Marcelino, pan y vino, de Ladislas Vajda – 1955

Un moine fran­cis­cain appe­lé au che­vet d’une fillette mou­rante lui raconte le miracle du petit Marcelino. Un film excep­tion­nel de ten­dresse, de poé­sie et de spiritualité.

Marcelino, pan y vino, de Ladislas Vajda – 1955 [1H 31′ 07″]

Trouvé devant la porte d’un monas­tère capu­cin, un bébé est recueilli par la com­mu­nau­té d’une dou­zaine de moines qui l’occupe.

Jusqu’à l’âge de cinq ans, l’en­fant, bap­ti­sé Marcelino, n’a eu d’autre com­pa­gnie que la dou­zaine de reli­gieux (comme les apôtres) qui l’entourent.

Un jour, sur la lande, il ren­contre une jeune femme à la recherche de son fils. Dès lors, il prend conscience qu’il existe un autre monde que celui dans lequel il vit. Il s’in­vente un cama­rade, Manuel (du nom de l’en­fant recher­ché), avec lequel il n’hé­site pas à « dialoguer ».

Bientôt, il res­sent à son tour le besoin ins­tinc­tif d’une mère. Plus tard, dans le gre­nier du monas­tère, il découvre un Christ cru­ci­fié sur une croix pous­sié­reuse. Marcelino s’est enfin trou­vé un com­pa­gnon incar­né. Chaque jour, il lui apporte du pain et du vin afin de sub­ve­nir à ses besoins alimentaires.

Pour le remer­cier, le Christ lui pro­pose de satis­faire un de ses sou­haits. Marcelino choi­sit de rejoindre sa mère au Paradis. Devant les moines médu­sés qui l’ob­servent en cachette, Marcelino prend le che­min du Ciel.