28 mars 1979

Lettre du Cardinal Seper à Mgr Lefebvre du 28 mars 1979

Excellence,

Au cours de deux entre­tiens, les 11 et 12 jan­vier der­nier, vous avez répon­du aux ques­tions posées par la S.C. pour la Doctrine de la foi. Une copie du procès-​verbal de ce col­loque vous a été remise, en vue de votre appro­ba­tion. Il est en effet pré­vu que le procès-​verbal du col­loque sera revê­tu d’une double signa­ture, la vôtre et la mienne

Comme vous n’avez pas encore fait par­ve­nir cette appro­ba­tion (1), j’ai pré­sen­té au Saint-​Père une copie du procès-​verbal tel qu’il a été rédi­gé au cours du col­loque. Connaissant le sou­hait que vous lui aviez expri­mé dans vos lettres du 24 décembre et sur­tout du 12 jan­vier, le Saint-​Père a vou­lu lire per­son­nel­le­ment le procès-​verbal susdit.

Maintenant le Saint-​Père m’autorise à reprendre les contacts avec vous dans le but d’envisager la pro­cé­dure qui serait à suivre ulté­rieu­re­ment et de cla­ri­fier entre autres quelques pro­blèmes en rela­tion avec les réponses que vous avez don­nées au cours du col­loque. Il est indis­pen­sable, bien enten­du, que vous fas­siez par­ve­nir à Rome le plus tôt pos­sible, le procès-​verbal du col­loque, avec vos amen­de­ments et com­plé­ments éven­tuels, revê­tu de votre signa­ture. Il vous est évi­dem­ment loi­sible d’envoyer ce docu­ment soit direc­te­ment au Saint-​Père soit à moi.

Je vous sau­rais gré éga­le­ment de m’indiquer quelle période aurait vos pré­fé­rences pour une reprise des contacts avec moi.

En atten­dant votre réponse à cet acte de bien­veillance du Saint-​Père, je vous prie de rece­voir, Excellence, mes salu­ta­tions fraternelles.

Franc, card. Seper

(I) Voir la lettre de Mgr Lefebvre au car­di­nal Seper en date du 29 jan­vier 1979 dans Mgr Lefebvre et le Saint Office, p. 173, ain­si que la « Note expli­ca­tive » de Mgr Lefebvre, p. 174. Le car­di­nal Seper est à cette époque le pré­fet de la Sacrée Congrégation pour la doc­trine de la foi. (Note d’iTiNÉRAiRES.)

Source : Mgr Marcel Lefebvre et le Vatican sous le pon­ti­fi­cat de Jean-​Paul II