Par Arnaud de Lassus
Certaines idées maçonniques émanent depuis déjà longtemps des milieux ecclésiastiques, voire romains. Sans doute il n’est pas nécessaire d’être franc-maçon pour se ranger aux idéaux des loges. Mais est-il possible que, depuis le concile Vatican II et même longtemps auparavant, des prélats du Vatican aient été initiés ?
Que, depuis plus de deux siècles, il y ait eu de multiples tentatives de pénétration maçonnique au sein de l’Église, la chose ne devrait pas nous étonner. La franc-maçonnerie a toujours eu pour but de détruire le catholicisme, de « décatholiciser le monde » [1] ; comme méthode préférée, elle utilise l’entrisme (autrement dit la pénétration clandestine dans un corps constitué) ; elle a très logiquement pratiqué cet entrisme dans divers corps et institutions catholiques.
On peut distinguer deux types de pénétration maçonnique dans l’Église : pénétration des idées, d’une part ; affiliation d’hommes d’Église à la franc-maçonnerie, d’autre part. C’est ce deuxième type dont il sera ici question. Y a‑t-il eu dans le passé un nombre significatif d’ecclésiastiques francs-maçons ? Très certainement oui ; et cela de façon continue, du XVIIIe siècle à nos jours.
Voici quelques éléments pour étayer cette assertion. En ce qui concerne le siècle appelé, mal à propos, « des Lumières », l’abbé Emmanuel Barbier affirme :
Il n’en est pas moins vrai qu’au XVIIIe siècle elle [la franc-maçonnerie] comptait dans son sein, non seulement des prêtres séculiers, mais des moines ; non seulement des subordonnés, mais des chefs, des prieurs, des abbés et des évêques.
Les infiltrations maçonniques dans l’Église, Desclée, 1910, p. 155.
En 1775, le pape Pie VI, dans sa première encyclique Inscrutabile, mettait en garde sur ce point. « Les francs-maçons, disait-il, essayent même de pénétrer dans le sanctuaire (Etiam in sanctuarium insinuant). » En 1789, selon l’indication donnée par Bernard Faÿ dans son ouvrage La francmaçonnerie et la révolution intellectuelle du XVIIIe siècle (p. 177), vingt-sept loges étaient dirigées par des membres du clergé. En tenant compte de tels faits, on comprend mieux le rôle favorable à la Révolution qu’ont joué nombre de députés du clergé aux États généraux de 1789 [2]. Parmi les figures de proue de la Révolution figurent d’ailleurs plusieurs ecclésiastiques francs-maçons, tels les abbés Siéyès et Grégoire, l’oratorien Fouché et bien entendu Talleyrand, évêque d’Autun.
Aux XIXe et XXe siècles
Le phénomène se poursuit au siècle suivant. Mélanie Calvat, à qui la Vierge Marie est apparue à la Salette le 19 septembre 1846 [3], fait état, dans sa correspondance [4] de la présence en France de prélats francs-maçons :
Y a‑t-il quelque chose d’étonnant que la franc-maçonnerie donne ses ordres aux sénateurs et aux ministres, puisqu’ils sont, pour le plus grand nombre, des trente-troisièmes ? Depuis longtemps, la France n’est-elle pas gouvernée par la maudite secte infernale ? (…) Et dire que dans cette empoisonneuse secte se trouvent un certain nombre d’évêques et des prêtres !
Lettre du 16 novembre 1899 au chanoine de Brandt. Figure à la p. 440 du livre Lettres de Mélanie Calvat au chanoine de Brandt (éditions Scivias).
Elle écrit par ailleurs :
Je ne sais que trop, mon très cher Père, qu’il y a des archevêques, des évêques et bien des prêtres qui pactisent en franc-maçonnerie, et c’est là la seconde bête de l’Apocalypse, qui sort de la terre dont elle est nourrie.
Lettre du 20 avril 1900 au chanoine de Brandt, figurant à la p. 452 du livre précité.
On connaît par ailleurs le cas d’un franc-maçon, présent au conclave qui a élu Léon XIII en 1878 et qui portait le nom-code de Furio Cameroni [5].
Le XXe siècle n’est pas en reste. Nous pouvons d’abord mentionner l’affaire Rampolla. Ce cardinal, secrétaire d’État de Léon XIII, avait été élu en 1903 lors du conclave qui devait élire, en définitive, saint Pie X comme pape. Toutefois son élection fut annulée le 3 septembre 1903 par le veto de François-Joseph, empereur d’Autriche-Hongrie [6], veto transmis par le cardinal Jan Puzyna, archevêque de Cracovie. Pourquoi cette opposition ? Plusieurs auteurs l’expliquent en indiquant que le cardinal Rampolla aurait été membre de la haute maçonnerie appelée « Ordo Templis Orientis » (O.T.O.) ou « Order of the Golden Dawn » [7].
Les maçons actuels dans la curie
C’est le sujet qu’aborde Carlo Alberto Agnoli dans la brochure La maçonnerie à la conquête de l’Église [8]. L’auteur montre que les listes de prélats francs-maçons (cf. article suivant) diffusées à Rome et en France dans les années 1976–1978 (principalement celle parue le 12 septembre 1978 dans la revue Osservatore politico du journaliste – et francmaçon – Mino Pecorelli) n’ont pas à être « éliminées comme absolument non fiables », mais possèdent une certaine « fiabilité générale ».
Avant d’aborder le fond de la question, la brochure consacre un chapitre bien argumenté au secret maçonnique ; secret qui fait de la francmaçonnerie « une armée insaisissable (…) dont on ne sait pas qui sont les soldats, ni combien ils sont, ni où ils sont, ni ce qu’ils font, ni de quels moyens ils disposent [9] ».
Ayant ainsi « situé le problème du secret maçonnique et des difficultés que rencontre quiconque veut identifier – ne serait-ce que sur le plan d’une simple enquête historique – quels événements portent le sceau de la maçonnerie et quels ont été les hommes dont cette institution s’est servie » (p. 17), l’auteur analyse les listes de 1978 et 1976 (liste Pecorelli du 12 septembre 1978 ; liste de la revue Panorama du 10 août 1976 ; liste de la revue française Introïbo de juillet 1976). Il apporte à leur sujet des preuves de crédibilité tirées de faits [10], de recoupements, d’études et de prises de position postérieurs à 1978. Plus que dans les listes elles-mêmes, c’est là que réside l’intérêt principal de la brochure.
En effet, ce qu’il importe de savoir, pour nous, laïcs, c’est le degré de pénétration des idées et du personnel maçonnique au sein de l’Église, indépendamment du fait que tel ou tel prélat ait pu être, ou soit, franc-maçon. Carlo Alberto Agneli fournit sur ce point des informations de premier ordre, bien choisies et bien présentées.
Le cas de Mgr Bugnini
On se rappelle le rôle clef que joua, pour la réforme liturgique, Mgr Annibale Bugnini (1912–1982) qui fut secrétaire de la Commission préparatoire du concile Vatican II pour la liturgie (1959–1962), secrétaire de la Commission pour l’application de la Constitution sur la sainte liturgie (1964–1969) et secrétaire de la sacrée Congrégation pour le culte divin (1969–1975).
Le 31 juillet 1975, la Congrégation pour le culte divin et la Congrégation pour la discipline des sacrements furent réunies en une seule, qui prit le nom de Congrégation pour les sacrements et le culte divin. Mgr Bugnini fut démis de ses fonctions puis, en janvier 1976, nommé pro-nonce en Iran. Dans son livre La réforme de la liturgie – 1948–1975 [11], il donne les raisons qui, selon lui, expliquent sa brutale mise à l’écart :
À la fin de l’été [1975], un cardinal qui habituellement n’était pas enthousiaste pour la réforme liturgique me fit part de l’existence d’un « dossier » qui avait été vu (ou amené ?) sur le bureau du pape et qui prouvait que l’archevêque Bugnini était un franc-maçon. L’information avait été communiquée dans le plus grand secret, puis l’on sut que la rumeur s’était répandue dans les cercles de la curie. L’accusation était absurde ; c’était une calomnie malfaisante…
Mgr A. Bugnini, The Reform of the Liturgy – 1948- 1975, p. 91.
Michael Davies, président de l’Association internationale Una Voce, fit une enquête personnelle à Rome sur cette affaire. En voici les résultats :
Un prêtre romain de la plus haute réputation fut mis en possession de témoignages qui, selon lui, prouvaient l’appartenance à la franc-maçonnerie de Mgr Bugnini [12]. Il fit remettre cette information entre les mains du pape Paul VI en faisant savoir qu’il se sentirait obligé en conscience de rendre la chose publique si des mesures n’étaient pas prises immédiatement.
Michael Davies, Liturgical Revolution – Pope Paul’s New Mass, The Angelus Press, 1980, p. 505.
Mgr Bugnini figure dans les listes de prélats présumés être francs-maçons dont il a été question ci-dessus : liste du n° 538 de la revue Panorama – 10 août 1976 [13] et liste de l’Osservatore politico – 12 septembre 1978 [14].
Les indications qui viennent d’être données permettent d’affirmer ceci : il n’est pas exclu que l’un des principaux auteurs de la réforme liturgique ait été franc-maçon. Donnée de grande importance et qui, jusqu’ici, n’a pas été assez prise en considération.
Fabriquer un prélat franc-maçon
En 1999 était publié de façon anonyme en Italie un livre intitulé Via col vento in Vaticano et qui, selon l’éditeur de la version française [15], « serait l’émanation d’un groupe de hauts dignitaires du Vatican Les Millénaires qui aurait choisi de briser la loi du silence ». Il s’agit d’une rédaction collective décrivant divers désordres affectant le Saint-Siège. Les chapitres sont de valeur inégale et certains appellent de sérieuses réserves. Le chapitre dix-huitième, intitulé « La fumée de Satan au Vatican » traite de la franc-maçonnerie et expose, en quatre pages de grand intérêt, le processus mis en œuvre pour obtenir que des prélats s’affilient à la secte.
Il existe un véritable noviciat pour les ecclésiastiques à agréger à l’ordre maçonnique. Il est parmi les ecclésiastiques une certaine catégorie d’hommes dans lesquels la maçonnerie voit de possibles collaborateurs ; ceux-ci doivent réunir certains dons : intelligence aiguë, vif désir de faire carrière, ambition, promptitude à comprendre et à feindre de ne rien comprendre, générosité dans le service, et, le cas échéant, une belle prestance physique et un visage avenant. Autant de qualités excellentes qui attirent l’attention des recruteurs. Quand un jeune ecclésiastique répond à ces critères (…), il ne reste qu’à passer à l’abordage en commençant par chatouiller son amour-propre.
« Les Millénaires », Le Vatican mis à nu, p. 267.
L’auteur insiste sur le secret de l’opération, condition de son succès :
La condition absolue est que, dans cette première phase, le désigné reste dans l’ignorance totale de ce qui se trame autour de lui. La technique maçonnique requiert une révélation progressive, en sorte que l’affilié ne découvre les fins de la société secrète que petit à petit, selon ce que les supérieurs jugent utile.
La première prise de contact s’effectue de façon aussi naturelle que possible : « Une invitation dans une ambassade complaisante pour une fête nationale, la rencontre inattendue d’une personne qui se dit ravie de cette amitié, un prélat qui lui demande quelque chose et qui se dit reconnaissant. Puis vient la phase des compliments et des flatteries : Mais quel trésor, quelle gentillesse, quelle intelligence ! (…) Vous mériteriez mieux, vous perdez votre temps… Mais pourquoi ne pas se tutoyer ? (…) On entre alors dans la phase des perspectives d’avenir : je connais tel prélat, tel cardinal, tel ambassadeur ou tel ministre. (…) Je dirai volontiers un mot te concernant ; je parlerai de toi comme d’un homme qui mérite de plus hautes responsabilités (…). À ce stade, le proposant se rend compte tout de suite si l’intéressé a déjà mordu à l’hameçon.
Les Millénaires, op. cit., p. 267.
La fièvre de l’ambition
Le processus ainsi décrit va se dérouler pendant plusieurs années, toujours dans le secret :
Petit à petit, les promesses faites se concrétisent. Le candidat présélectionné constate que ce n’étaient pas des promesses en l’air et croit devoir en être reconnaissant à l’ami, qu’il considère comme son bienfaiteur. Pendant ce temps, sa carrière progresse comme sur des roulettes sans rencontrer de difficultés. Des perspectives radieuses se profilent devant lui au service de l’Église, au sein de laquelle il commence à deviner un fauteuil qui lui conviendrait très bien. « C’est précisément au moment où, saisi par la fièvre de l’ambition et de la vanité, le prélat ignorant a les preuves en main de son ascension facile, dont il ne prend pas encore toute la mesure, et que se profilent à l’horizon d’autres promotions à des échelons bien plus élevés, qu’on arrive à la phase des éclaircissements.
Les Millénaires, op. cit., p. 268.
On fait comprendre deux choses à l’intéressé : s’il est parvenu à des postes aussi brillants, c’est grâce à l’appui discret de l’ordre maçonnique et de ses amis ; il est libre de continuer à collaborer avec cet ordre, ce qui assurera la poursuite de son avancement. Continuons la citation.
Dans cette phase très délicate, il appartient au prélat en crise de décider du choix à accomplir. Le désir de continuer à grimper, le vertige de se savoir introduit dans la chaîne maçonnique, la peur d’immanquables révélations en cas de refus d’adhérer, le vide qu’il pressent autour de lui dans le cas contraire, la fraternelle exhortation de quelque dignitaire à aller de l’avant, comme lui-même l’a fait autrefois : en un mot, tout cela finit par convaincre le prélat de suivre la voie que d’autres ont commencé à tracer pour lui, à son insu. « Plus on est haut placé, plus on risque d’être intérieurement fragile par peur de perdre les hautes fonctions auxquelles on vous a permis d’accéder. Un abîme en appelle un autre. On cherche à se faire une raison.
Les Millénaires, op. cit., p. 269.
Beaucoup de prélats, ainsi compromis, finissent par céder et se trouvent membres de l’appareil maçonnique et dans l’obligation d’obéir à ses consignes :
Ainsi, une fois infiltré dans son milieu ecclésiastique, le brave novice maçon a pour premier devoir de paraître crédible en tenant les promesses faites et, le cas échéant, de présenter sous un mauvais jour, comme des esprits faux et des hypocrites, les meilleurs prélats de l’endroit où il s’est infiltré (…). « Habilement appâté, le nouveau francmaçon devient donc ensuite un pion dans le champ d’action de la loge secrète et vient s’ajouter aux autres adeptes qui y ont déjà fait leur nid. Son ascension peut désormais se poursuivre sans entraves vers le sommet avec le concours des autres « frères ».
Les Millénaires, op. cit., p. 269–270.
Une clef de la crise actuelle
Remarquable processus fondé sur le secret, dont la durée peut être de l’ordre de la dizaine d’années et qui ne peut être mis en œuvre que par un personnel discipliné, bien entraîné… et patient. Il est très certainement utilisé ailleurs que dans la curie, et aussi bien dans le monde profane que dans le monde ecclésiastique.
Deux remarques générales peuvent être tirées des constatations qui viennent d’être faites sur la pénétration maçonnique au sein de la curie et sur le processus utilisé à cette fin.
La présence de francs-maçons à des postes-clés dans l’Église explique pour une bonne part les dérives doctrinales et disciplinaires de ces quarante dernières années. La chose est particulièrement claire dans le cas de la réforme liturgique.
Quant au processus qui permet de fabriquer des prélats francs-maçons, il est très important de le comprendre et de le faire connaître, car il perd évidemment de son efficacité quand il est mis au grand jour.
Il nous faut donc rester alertés sur la question maçonnique. C’est une des clefs de la crise actuelle, tant politique que religieuse. Et, comme le disait le pape Léon XIII dans l’encyclique Humanum genus, il faut « arracher à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et la faire voir telle qu’elle est ».
Restons alertés et gardons la foi dans l’Église ; nous savons que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle :
L’Église est une société vraiment surnaturelle, vraiment sainte – corps mystique du Christ, épouse du Christ d’une fidélité intacte, à l’image de celle de la Vierge Marie. Elle est à travers tous les siècles, sans exception, et jusqu’à la fin du monde, Jésus-Christ répandu et communiqué. Cela et rien d’autre.
R. P. Calmel, Brève apologie pour l’Église de toujours, Difralivre, 1987, p. 93.
Arnaud de Lassus
N.B. : Cette étude est parue, à quelques modifications près, comme tiré-à-part de la revue Action familiale et scolaire, n° 161. BP 80833 – 75828 Paris Cedex 17.
- Expression utilisée par Piccolo Tigre, agent de la Haute Vente (haute maçonnerie italienne), dans une lettre du 18 janvier 1822 citée par J. Crétineau-Joly, L’Église romaine en face de la Révolution, Henri Plon, 1861, t. II, p. 107.[↩]
- Cf. la remarque de Jacques Bordiot à ce sujet, à la page 32 du livre collectif Infiltrations ennemies dans l’Église présenté par Henry Coston, diffusion La Librairie française, 1970[↩]
- Sur cette apparition, voir la brochure éditée en 1996 par l’Action familiale et scolaire Notre- Dame de la Salette – Le 150e anniversaire de l’apparition.[↩]
- Mélanie Calvat (1831–1904) a consacré sa vie à faire connaître le secret qui lui avait été confié et qui devait être révélé à partir de 1859. De ce fait, elle a entretenu une correspondance importante avec diverses personnalités ; elle y montre qu’elle avait une connaissance profonde de l’état des choses religieuses en France.[↩]
- Cf. Diana Vaughan, Le 33e Crispi – Un palladiste homme d’État démasqué, Librairie antimaçonnique, 1896, p. 267–268. Malgré les preuves établies par la Revue internationale des sociétés secrètes, l’authenticité de Diana Vaughan et de ses révélations reste une question disputée.[↩]
- L’Église avait autrefois accordé au chef du Saint Empire romain germanique la possibilité de s’opposer au choix d’un pape effectué par le conclave ; en 1903, l’empereur François-Joseph bénéficiait encore de ce privilège qui fut abrogé par saint Pie X.[↩]
- Sur cette affiliation, voir le manifeste de l’O.T.O. cité par Lady Queensborough dans son livre Occult Theocrasy (1933), p. 679. La mise à l’écart du cardinal Rampolla en 1903 présente des analogies avec celle de Mgr Annibale Bugnini en 1975. Sur l’affaire Rampolla, on trouvera des éléments utiles dans Les infiltrations maçonniques dans l’Église de l’abbé Emmanuel Barbier et Infiltrations ennemies dans l’Église, ainsi que dans les ouvrages de Jacques Ploncard d’Assac, Le secret des francs-maçons et L’Église occupée.[↩]
- Publications du Courrier de Rome (BP 156, 78001 Versailles), 1997.[↩]
- G. Caprile, Massoni et massoneria, 1958. Le père G. Caprile s. j., après avoir été un adversaire de la francmaçonnerie, s’est plus ou moins rallié à sa cause après le concile Vatican II.[↩]
- Parmi les faits signalés, notons la mort, dans des conditions pour le moins suspectes, de trois personnalités s’étant intéressées de près aux listes Pecorelli et Panorama : 1° Mino Pecorelli lui-même, assassiné le 20 mars 1979 ; 2° Le général Enrico Mino, commandant général des carabiniers, chargé par le cardinal Benelli d’une enquête sur la liste Panorama, tué dans un accident d’hélicoptère le 31 octobre 1977. 3° Le pape Jean-Paul Ier, mort après trente-trois jours de pontificat, le 29 septembre 1978.[↩]
- Livre publié en italien en 1983. Il n’en existe pas de version française. Nous nous référons à la version anglaise publiée en 1990 aux éditions The liturgical Press, Collegeville, Minnesota, États-Unis.[↩]
- « A Roman priest of the very highest reputation came into possession of evidence which he considered proved Mgr Bugnini to be a freemason. »[↩]
- La maçonnerie à la conquête de l’Église, p. 53[↩]
- Ibid., p. 55.[↩]
- Version intitulée Le Vatican mis à nu, signataire Les Millénaires, Robert Laffont, 2000.[↩]