L’Église oblige tous les fidèles qui ont atteint l’âge de raison à se confesser au moins une fois par an. Pourquoi cette obligation ? Parce que, comme une bonne mère, elle sait ce qui nous est nécessaire et elle connait l’utilité de la confession pour nos âmes. Le sacrement de pénitence (que nous appelons la confession le plus souvent), qui rend à l’âme la paix perdue par le péché, est un fruit de la miséricordieuse bonté de Notre-Seigneur pour nous. Celui qui vient confesser ses fautes, s’il est contrit et prêt à réparer, celui-ci repart absout, pardonné. Quel soulagement pour l’âme !
L’efficacité de la confession est définie très clairement au Concile de Florence : « L’effet du sacrement de pénitence est de purifier des péchés » en vertu du pouvoir des clés remis par Jésus aux apôtres le soir de sa résurrection. L’approche de Pâques doit être l’occasion pour tous les fidèles de profiter au maximum des largesses contenues dans la miséricorde du Sauveur.
La vraie miséricorde et non celle que nous sommes contraints de dénoncer à propos de la vidéo des intentions de prières du pape du 6 janvier 2016 qui induit une fausse miséricorde, sans regret des péchés et sans satisfaction ou pénitence et dont les principes s’appuient sur le faux œcuménisme de Vatican II.
En cette Semaine Sainte 2016, La Porte Latine vous propose la vidéo d’un célèbre appel à la confession où le sourire le dispute au sérieux, à la profondeur et à l’émotion : il s’agit du fameux sermon sur l’enfer du curé du Cucugnan écrit et réalisé par Marcel Pagnol d’après un conte d’Alphonse Daudet publié dans le recueil des Lettres de mon moulin (1869).
Notre Seigneur fasse que cet appel nous incite à rejoindre le tribunal de la pénitence où chacun pourra bénéficier de la véritable miséricorde de Dieu.
La Porte Latine du 15 mars 2016, mardi de la Passion.
La vidéo du sermon sur l’enfer du curé de Cucugnan [36′ 47″]
Résumé. Voyant son église désertée, le père Martin, curé de Cucugnan, monte en chaire et raconte à ses paroissiens une bien étrange histoire : il s’est d’abord rendu aux portes du Paradis et n’y a rencontré aucune âme du village. Il fait le même constat devant les portes du Purgatoire. C’est finalement en Enfer qu’il a découvert les Cucugnanais.