Actes du colloque de juin 2010 organisé
à l’occasion du 140° anniversaire du concile Vatican I
Avec deux autres interventions
sur la politique familiale et la philosophie du langage
« Indubitablement, le premier concile du Vatican reste attaché à la personne de Pie IX. Les erreurs modernes touchant à la connaissance (rationalisme, fidéisme, évolutionnisme), à la liberté (libéralisme individuel et politique, socialisme) mais aussi à la constitution de l’Église ont trouvé leur remède dans le magistère des papes du XIXe siècle dont celui de Pie IX et leur synthèse puissante dans les textes du Concile. Loin de l’ignorer, l’Église intervenait lumineusement dans le débat de son adaptation aux idées modernes.
Le Concile peut également s’attribuer au pape dans la mesure où l’un des débats fondamentaux du Concile fut précisément l’infaillibilité du Souverain Pontife. En déclarant l’autorité pontificale indemne d’erreur à la condition expresse de rester fidèle au dépôt révélé et de ne pas inventer une nouvelle doctrine, le Concile prêchait le primat d’une autorité objective et pérenne dans l’ordre intellectuel.
On perçoit ici toute l’actualité de l’étude d’un pape et d’un concile dont les enseignements n’ont pas pris une ride, même s’ils ont été contestés ou contredits depuis par l’autre concile du Vatican, deuxième du nom. Les actes du colloque organisé par l’Œuvre de Saint-François-de-Sales et l’Institut Universitaire Saint-Pie X, le 19 juin 2010, qui constituent l’essentiel de ce numéro de Vu de haut, méritent donc l’attention de qui veut comprendre la crise intellectuelle, philosophique et religieuse que nous traversons ».
15 € + 3 € de frais de port
A commander à :
Institut Universitaire Saint-Pie X
21, rue du Cherche-Midi
75006 Paris
01 42 22 00 26