« Clef de lecture de la modernité », l’incantation progressiste ne laisse pas de chanter au cœur des hommes, prônant le dépassement constant de ses limites et l’accomplissement continuel de ses aspirations dénaturées.
« Le Progrès, un Mythe en question », tel fut l’axe d’un colloque tenu le 21 novembre 2015 conduisant à l’analyse convergente et critique selon différentes disciplines.
Née au XVIIe siècle, l’idéologie du progrès entraîne ses promoteurs vers une régénération systématique des institutions et des hommes, jusqu’à prétendre forger un Homme Nouveau libéré des contingences du passé.
Sous-tendue par une volonté prométhéenne, la théorie d’un progrès indéfini, cumulatif et affranchi de la nature suscite l’interrogation de la philosophie qui en révèle l’aboutissement fatal.
Au plan politique, l’ambition commune des régimes fascistes et nazis de façonner un citoyen nouveau n’y est pas étrangère, non plus que le dessein stupéfiant de Teilhard de Chardin d’intégrer le transformisme darwinien dans une matière devenue esprit prélude à sa divinisation. Corrélativement se pose la question de la pertinence du progressisme au sein du christianisme.
Face à cette ivresse progressiste, la pensée réaliste du britannique Chesterton fait voler en éclats le palais de verre des idées progressistes.
Table des matières
Introduction
M. l’abbé François-Marie CHAUTARD
Progrès, Lumières et Révolution
M. Philippe Pichot-Bravard
L’idéologie du progrès
M. Claude Verger
Conséquences politiques de l’idéologie du progrès : les avatars de l’homme nouveau dans les systèmes politiques du XXe siècle
M. Thierry Buron
Teilhard de Chardin, prêtre du progressisme
Prof. Martin Karas
Chesterton face au progressisme
M. Wojciech Golonka
Le progressisme théologique, une nouvelle religion ?
R.P. Jean-Dominique
Conclusion
116 pages.
Prix public : 8 EUR + Port (4.50 EUR)
Chèque à l’ordre de l’IUSPX