Les chroniques apostoliques des provinces du MJCF de l’été 2014

Province Est

Une jeune coréenne ren­con­trée pro­vi­den­tiel­le­ment dis­cute avec un ani­ma­teur de l’é­quipe. De père athée et de mère catho­lique, celle-​ci est inté­res­sée par les prin­cipes de l’a­ni­ma­teur, et semble par­tante pour ren­con­trer un prêtre dès que l’oc­ca­sion se présentera.

Après sa deuxième réunion d’é­quipe, une jeune fille de Strasbourg repart avec un paquet de tracts sous le bras. A la réunion sui­vante, une de ses amies nous a déjà rejoints et nous appre­nons qu’elle est allée trac­ter seule devant sa faculté.

A Nancy, une jeune fille pré­sente aux acti­vi­tés depuis novembre a décou­vert la messe de saint Pie V peu de temps après. Depuis, elle ne l’a man­quée que rare­ment. Elle se fami­lia­rise avec le rite tri­den­tin. Elle a réel­le­ment le sou­ci de cher­cher la véri­té, de plaire à Dieu et de se per­fec­tion­ner. Elle pose beau­coup de ques­tions sur la crise de l’Eglise. Mi-​mars, elle a fait son pre­mier stage pre­mier et s’i­ni­tie pro­gres­si­ve­ment à l’apostolat.

Dans l’é­quipe de Nancy depuis cinq ans sans faire beau­coup de pro­grès, un jeune gar­çon se montre mécon­nais­sable depuis peu : il prend part acti­ve­ment aux dis­cus­sions, rit main­te­nant avec net­te­ment moins de rete­nue, accepte d’ap­por­ter le des­sert, de faire un petit expo­sé, et sur­tout envi­sage de faire son pre­mier camp d’é­té. La patience et la per­sé­vé­rance, ain­si que la volon­té de l’é­quipe de mettre l’ac­cent sur le jeu pour l’u­nir dans une atmo­sphère déten­due, ont per­mis des résul­tats encourageants !

Province Centre-​Loire

Suite à un stage 1er, un gar­çon arbore désor­mais fiè­re­ment son insigne, et emmène chaque dimanche à la messe en voi­ture un jeune issu du milieu conci­liaire, qui com­mence à faire la pas vers la Tradition. Celuici doit effec­tuer une bonne dizaine de kilo­mètres à vélo pour le rejoindre à son domi­cile : la moti­va­tion pour la gloire de Dieu est au rendez-vous !

A Chartres, un embryon d’é­quipe débute avec un jeune ani­ma­teur en 2ème année de pré­pa et 5 nou­veaux (tous azi­muts mais tous bien moti­vés) qu’il a lui-​même recru­tés. Le groupe se réunit dans l’en­thou­siasme une fois par mois le dimanche soir pour un topo sou­vent bien ani­mé. Sans comp­ter les collages…

A Orléans, si l’é­quipe saint Benoît est pour l’heure en panne de nou­veaux, elle n’est pas en panne de colle. Ce qui vaut aux pan­neaux d’af­fi­chage de la Fac d’être recou­verts par de bonnes affiches.

Une jeune fille, ayant pris l’in­signe au stage 1er, ramène petit à petit toute sa classe par inter­mit­tence aux réunions. Du jeune gau­chiste au jeune plu­tôt favo­rable, les ques­tions et objec­tions fusent en topo. Pas ques­tion de se repo­ser sur ses lau­riers, l’heure est à la for­ma­tion pour leur répondre !

A Tours, c’est le Choeur de chambre qui est enva­hi par les catho­liques et pro­gres­si­ve­ment par le MJCF ! L’équipe St Martin vole de concerts en concerts, avec à la clé de joyeuses retrou­vailles et des dis­cus­sions ani­mées avant ou après. C’est ain­si qu’une jeune fille sédé­va­can­tiste par­ti­cipe désor­mais avec joie à toutes les acti­vi­tés d’é­quipe, heu­reuse d’a­voir ren­con­tré de vrais amis, et déjà pleine d’at­ten­tions et de déli­ca­tesse envers une nou­velle. Elle sou­haite faire le camp d’é­té. Prions aus­si pour notre jeune chan­teur lyrique, qui a fait le der­nier camp d’é­té et un camp d’hi­ver, et qui est désor­mais caté­chi­sé par un pilier de l’é­quipe. Que Notre-​Dame lui donne la force de per­sé­vé­rer dans sa démarche de conver­sion et de demande du bap­tême qu’il avait formulée !

Province Paris-​Nord

Alors qu’une ani­ma­trice se rend chez une amie, ancienne rési­dente de l’au­mô­ne­rie, celle-​ci l’in­vite à pendre la cré­maillère dans sa nou­velle demeure, avec de nom­breux jeunes de l’au­mô­ne­rie… C’est l’oc­ca­sion de ren­con­trer cer­tains étu­diants et de leur par­ler du MJCF !

L’un d’entre eux, très inté­res­sé par le concept des camps d’é­té, mani­feste le désir de ren­con­trer l’é­quipe locale et de décou­vrir le mou­ve­ment en par­ti­ci­pant aux réunions de l’an­née. Au bout de deux réunions, le constat est très embar­ras­sant : le nou­veau est un jeune plein de fougue, très dif­fi­cile à cadrer, plein d’une foi moder­niste bruyante et cherche visi­ble­ment à « recru­ter » les jeunes du groupe pour les entrai­ner dans ses acti­vi­tés per­son­nelles variées auprès de l’au­mô­ne­rie. Par pru­dence, déci­sion est prise de ne lui faire signe que de loin en loin pour les réunions d’é­quipe… Mais lui ne veut pas en res­ter là. Ayant bien sym­pa­thi­sé avec l’é­quipe, il leur fait signe lorsque le mou­ve­ment « Jeunesse 2000 » orga­nise avec le dio­cèse un grand week-​end porte ouverte de la Foi », avec messe et salut du Saint Sacrement. Il est per­sua­dé que le MJCF a toute sa place au milieu des autres, pou­vant mon­trer « un che­min de foi par­ti­cu­lier ». Là, plus ques­tion d’é­lu­der le sujet de la crise dans l’Eglise. Il va fal­loir lui expli­quer, dans le détail, pour­quoi la foi des jeunes du MJCF n’est pas une vision de la foi par­mi d’autres, que la messe tra­di­tion­nelle n’est pas une manière par­mi d’autres de célé­brer les saints Mystères, que les nou­veau­tés issues du Concile ont vicié la Foi catho­lique de tou­jours, que le MJCF ne peut pas, par prin­cipe, cau­tion­ner par sa pré­sence ces nou­veau­tés en par­ti­ci­pant à ces céré­mo­nies. Alors, après une acti­vi­té détente à la pati­noire à laquelle l’é­quipe l’a convié, on aborde la ques­tion de front : « alors, la Tradition, qu’est-​ce que c’est ? ». La dis­cus­sion est d’a­bord ten­due. Mais à l’in­com­pré­hen­sion suc­cède l’é­coute : il y a peut être un autre che­min que celui que pro­pose l’Eglise conciliaire…

Depuis, notre nou­veau revient aux réunions d’é­quipe. Il vient à la messe qui pré­cède la réunion, par­ti­cipe au cha­pe­let. Il ne parle plus de ses acti­vi­tés, il écoute. Il a même emme­né avec lui un ami qui a dit avoir été émer­veillé de la pié­té du groupe et qui en rend grâce à Dieu…

Province Paris-​Sud

Sur le Champ de Mars un son­dage per­met d’en­ga­ger rapi­de­ment la dis­cus­sion avec deux jeunes filles. Avant que la pluie n’y mette fin, rendez-​vous est pris pour un café-​philo afin d’ap­pro­fon­dir la ques­tion : « la liber­té, est-​ce faire ce qu’on veut ? ». A la sur­prise des trois ani­ma­teurs ce ne sont pas deux mais sept jeunes qui les attendent ! Malgré un manque de pré­pa­ra­tion du sujet qui laisse la dis­cus­sion s’é­par­piller, le même bar nous accueille quinze jours pour un débat sur le bon­heur avec d’autres contacts. De même deux semaines après, sur la nature humaine, avec toute l’é­quipe saint Louis cette fois, même si les réjouis­sances de la vie estu­dian­tine, concours et exa­mens du mois de mai, font dimi­nuer la par­ti­ci­pa­tion. Ce qui ne nous empê­che­ra pas d’or­ga­ni­ser d’autres cafés-​philo, occa­sions de bonnes discussions !

Suite à une bonne jour­née de pré­pa­ra­tion de camp, et pour bien finir la jour­née, la pro­vince Paris-​Sud orga­nise un bon col­lage. Au pro­gramme : recou­vrir en un mini­mum de temps, un maxi­mum de sur­face pari­sienne avec des affiches « DIEU EXISTE ». Après ces quelques heures d’af­fi­chages inten­sifs, les ani­ma­teurs passent près d’un groupe de jeunes assis devant le Panthéon. Après quelques ins­tants d’hé­si­ta­tion, les ani­ma­teurs décident d’al­ler à leur ren­contre… Mais com­ment abor­der ces jeunes ? Avec sim­pli­ci­té et une pointe d’au­dace. Sans comp­ter sur ses forces. Un ani­ma­teur s’a­vance, une affiche « Dieu existe » visible en main : « Bonjour, on vient pour vous conver­tir ! ». Temps d’at­tente puis « moua­ha­hah » (rire). « C’est qui Dieu ? », nous dit-​on. « Je ne le connais pas ! » La conver­sa­tion était lan­cée… Au même moment, un jeune pas­sant s’a­vance vers notre groupe nou­vel­le­ment for­mé : « Excusez-​moi, quel­qu’un aurait une ciga­rette ? ». Un de ces jeunes lui en tend une et lui demande : « Il parait que Dieu existe, tu connais ? ». Le nou­veau venu consi­dère la ques­tion, puis il répond : « oui, il existe, c’est Notre Seigneur Jésus Christ mort pour nous sur la croix ! ». La conver­sa­tion prend un nou­vel essor, et évo­lue vers la ques­tion du mariage pour tous. Après une heure de dis­cus­sion, les ani­ma­teurs les saluent, après avoir pris le contact du nouveau-venu.

Province Rhône-​Alpes

Chronologie d’une conver­sion éclair, du côté de la Savoie.

J 0 – ven­dre­di : une jeune fille rejoint un week-​end MJ, contente, mais sceptique.

J 1 – same­di : à la suite de la prière du soir, elle recon­naît s’être prise une « claque ».

J 2 – dimanche : elle assiste à sa pre­mière messe et repart enchantée.

J 4 – mar­di : elle a déjà ava­lé « Connaître le christianisme ».

J 5 – mer­cre­di : elle demande à son frère, conver­ti depuis six mois (et bap­ti­sé à Pâques), de faire les prières du matin et du soir en commun.

J 6 – jeu­di : elle fait 70 kilo­mètres pour dis­cu­ter du bap­tême avec un prêtre et, pour­quoi pas, faire une retraite spi­ri­tuelle. Elle en pro­fite pour contac­ter le chef d’é­quipe et adhé­rer au MJCF.

J 9 – dimanche : elle refait 70 kilo­mètres pour retour­ner à la messe (comme tous les dimanches, depuis ce jour-là).

Quelques semaines plus tôt, un autre Savoyard nous contacte : il est conver­ti depuis moins de six mois, a déjà fait une retraite spi­ri­tuelle et s’est mis en tête de conver­tir le monde entier. Il nous appelle pour savoir si l’on vou­drait bien l’ai­der dans ce but, en nous expli­quant que de toute manière, il fera cet apos­to­lat « avec ou sans nous » ! Sans aucun doute, il a frap­pé à la bonne porte.

Face à un tel zèle, il est invi­té à sa pre­mière acti­vi­té dès la semaine sui­vante… c’est un stage pre­mier ! Bonne idée visi­ble­ment, puis­qu’il n’hé­si­te­ra pas une seule seconde, et y pren­dra même son insigne !

Ces trois conver­tis ont aujourd’­hui lan­cé un cha­pe­let com­mun heb­do­ma­daire dans leur ville, qu’ils ont fina­le­ment trans­for­mé en cha­pe­let quasi-​quotidien. Leur fer­veur est telle, que le chef a dû par­tir à leur recherche un soir de week-​end MJ, alors que cha­cun était par­ti de son côté, en pleine nuit et en pleine nature, pour ter­mi­ner impé­ra­ti­ve­ment son cha­pe­let mal­gré l’ex­tinc­tion des feux. Ils sont de toutes les soi­rées « Alpha » pour par­ler de la Tradition, dis­cutent de reli­gion avec toutes leurs connais­sances, collent, tractent… et fina­le­ment par­viennent déjà à recru­ter quelques jeunes âmes. De quoi en prendre de la graine !

Province Bretagne

Lors de la nuit pas­cale, la pro­vince Bretagne a la joie d’en­tou­rer une jeune fille deve­nue Philomène par son bap­tême. De père musul­man et de mère pro­tes­tante, cette jeune fille a ren­con­tré un jeune tra­di­tio­na­liste qui lui a par­lé petit à petit de la reli­gion catho­lique. Elle fait d’a­bord connais­sance avec l’é­glise Saint-​Nicolas à Paris. C’est lors­qu’elle arrive à Brest pour ses études en sep­tembre 2012, qu’elle prend la déci­sion de mieux com­prendre notre sainte reli­gion. Elle cherche direc­te­ment la cha­pelle Sainte Anne et se confie sim­ple­ment au prêtre, qui nous donne le contact. Les acti­vi­tés vont alors se suc­cé­der pour elle : pèle­ri­nage de Cléry, réunions d’é­quipe, retraite spi­ri­tuelle à la suite de laquelle elle deman­de­ra à se faire bap­ti­ser. Deo Gratias !

Provinces Ouest

Un jeune, bap­ti­sé à sa nais­sance mais d’une famille non­pra­ti­quante, avait tout oublié. Cependant, recher­chant la vraie Foi, il décide étant adulte d’al­ler dans sa paroisse. Il est très sur­pris car on lui demande de dis­tri­buer la com­mu­nion. Il en parle alors à un col­lègue de tra­vail qui se trouve être un membre du MJCF. Celui-​ci l’o­riente vers une bonne messe et un bon prêtre qui l’ins­truit du caté­chisme. Le dimanche in albis, ce jeune fait sa pre­mière com­mu­nion. Il a deman­dé l’in­signe et est main­te­nant un membre bien actif !

Dans une autre équipe, huit jeunes venant de milieux natio­na­listes sont invi­tés à une réunion MJCF. Sur le che­min, ils croisent de leurs amis qui leur décon­seillent d’al­ler chez les « inté­gristes ». Ils iront tout de même, et bien leur en a pris, car ils en sont res­sor­tis enthou­sias­més ! Ils ont d’ailleurs vou­lu par­ti­ci­per immé­dia­te­ment à une cam­pagne d’as­sai­nis­se­ment par affi­chage de la ville concernée.

Enfin, pour les 800 ans de la nais­sance de saint Louis, l’é­quipe MJCF de Poitiers pro­fite d’une occa­sion pour se faire connaître. Alors qu’une asso­cia­tion locale orga­nise une grande jour­née d’hom­mage à Poitiers avec une messe, des confé­rences et des ate­liers, l’é­quipe MJCF dresse un stand de musique médié­vale et fait une large publi­ci­té pour son camp d’é­té 2014 !

Source : LAB du MJCF de l’é­té 2014