Un oasis au milieu du désert…
La petite histoire raconte que le cardinal Ottaviani, à l’annonce par Jean XXIII de la tenue du Concile Vatican II, se serait exclamé : « Il faudra 50 ans à l’Eglise pour réparer un quart d’heure de folie ! » Alors que les modernistes célèbrent cet anniversaire, les autorités romaines publiaient le 21 janvier un décret annulant celui de 1988.
Il est inutile de décrire la joie des prêtres et des fidèles à l’annonce faite le 24 janvier dernier du retrait officiel de l’injuste et invalide texte excommuniant les évêques de la Fraternité Saint-Pie X, et avec eux, dans les faits, la tradition catholique dans son ensemble. En attendant un acte public qui réparera directement l’injustice faite à Mgr Lefebvre et à Mgr de Castro-Mayer, nous nous réjouissons de ce que l’étiquette infamante attachée à tout ce qui est catholique, soit enfin effacée. Certes le mauvais esprit cherchera d’autres qualificatifs pour dénigrer la foi et les fidèles, mais l’épouvantail d’un soi-disant schisme ne pourra plus être avancé pour éloigner les âmes des sacrements et de la messe catholique. Il faudra d’autres arguments pour ligoter la vérité.
Cet événement, ainsi que la libéralisation du rite tridentin en 2007 représente un oasis au milieu du désert. Vous trouverez ici les documents officiels émanant de Rome et de notre Fraternité annonçant et commentant cette bonne nouvelle. Il est juste que nos tertiaires en soient informés. Ne relâchons pas nos prières surtout pour notre supérieur général Mgr Bernard Fellay qui doit faire face à un déchaînement médiatique rarement atteint et à des menaces mettant un danger l’existence même de la Fraternité.
Plus que jamais le monde a besoin de l’exemple de votre sainteté. Le tertiaire doit pratiquer le dévouement par la prière, car la prière est toute puissante sur le cœur de Dieu. Elle doit le pratiquer aussi par l’exemple de la sainteté, car l’exemple est tout-puissant sur le cœur de l’homme.
Rien n’entraîne saintement les âmes comme l’exemple d’une vie constamment vertueuse. Un juste, un homme de devoir est une prédication continuelle, un stimulant pour le cœur bien né, un remords pour le négligent, un reproche et une condamnation pour le pécheur.
Et ce qui touche le plus, c’est une constante bonne humeur, l’égalité de caractère, la douceur, l’amabilité. Il faut que nos tertiaires soient tout cela. Cela n’est pas inné, cela s’apprend par un long combat contre soi-même. Saint François de Sales était dans sa jeunesse irritable et emporté. Il devint un modèle de patience et de douceur par de continuels efforts sur lui-même. La conquête sur soi-même est la seule qui vaille d’être entreprise et dont la réussite conditionne notre éternité.
Puisse ce bulletin vous y aider.
Votre aumônier vous souhaite un saint et heureux trimestre.
Abbé François Fernandez †
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