Chers fidèles et amis,
A l’approche de la célébration du mystère de la Naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ et de la nouvelle année civile, je vous souhaite une joyeuse et sainte fête de Noël et je vous présente tous mes vœux pour que cette année à venir vous comble de tout ce qu’il y a de meilleur.
Cette année 2010 s’annonce déjà comme devant être marquée par des événements importants. Il y a d’abord, en fond de tableau, les conversations doctrinales entre le Saint-Siège et la Fraternité Saint-Pie X. Elles constituent un moment décisif du combat de la Foi contre les hérésies qui ravagent la Sainte Eglise depuis le Concile. Nous devons prier et offrir nos sacrifices afin qu’elles soient l’occasion du retour des autorités romaines à la profession intégrale de la Foi Catholique.
Nos prières se portent également pour obtenir de la Très Sainte Vierge Marie de décider le pape Benoît XVI à consacrer la Russie à Son Cœur Douloureux et Immaculé. Chacun mesure bien la portée surnaturelle, théologique et politique, que ne manquerait pas d’avoir un tel acte. Il faut donc, remplis de confiance en la puissance du Rosaire, que nous redoublions d’ardeur dans notre croisade jusqu’à la prochaine fête de l’Annonciation. Le pape se trouvera, le treize mai prochain, fête de l’Ascension, à Fatima. Puisse cette date être celle de la consécration de la Russie !
2010 sera encore l’année d’une nouvelle ostension du Saint-Suaire à Turin. Que nous puissions nous rendre ou non à Turin pour venir y vénérer la plus prestigieuse des reliques de la Sainte Eglise, demandons encore la reconnaissance officielle par l’Eglise de l’authenticité de ce Suaire Sacré dont la puissance apologétique pour contribuer à la conversion des hommes pourrait être tellement décisive dans le monde d’aujourd’hui. Comment, pour nous autres Catholiques, ne pas être bouleversés par cette relecture de toute la Passion de Notre Seigneur que l’on trouve sur ce tissu ?
Nous espérons encore que cette année sera également celle qui verra une véritable réhabilitation de la mémoire si maltraitée de Pie XII tandis qu’il sera également démontré que la Foi du pape des réunions d’Assise et du baiser au Coran ne saurait en aucune manière être qualifiée d’héroïque.
Nous aurons enfin la joie de célébrer au cours de cette année le centième anniversaire du décret Quam singulari (huit août 1910) par lequel Saint Pie X donnait l’autorisation aux enfants de faire leur première communion dès l’âge de raison. Nul n’est capable de dire l’impact incalculable de cette décision pontificale pour conduire d’innombrables âmes d’enfants vers la ferveur et vers la sainteté.
Puissions-nous, au cours d’une année qui s’annonce si chargée, aller nous abreuver le plus souvent et le plus intensément possible dans le trésor incomparable du Saint-Sacrifice de la Messe. Pour nous autres prêtres, en nous y plongeant intensément tous les jours. Pour vous, chers fidèles, en vous y rendant le plus souvent possible dès que vous le pouvez et, lorsque vous ne le pouvez pas, en pratiquant, avec une grande soif intérieure, la communion spirituelle. La plus grande peine d’un chrétien devrait être celle de ne pas pouvoir assister à la sainte messe chaque jour.
Que le Bon Dieu nous accorde donc à tous, par le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, les grâces de nos élancer vers lui avec une ferveur renouvelée au cours de cette nouvelle année.
Abbé Régis de Cacqueray-Valménier, Supérieur du District de France