Mater Misericordiae, Notre-Dame de Vilnius (Ausros Vartai)
La Porte latine : M. l’abbé, pourriez-vous nous présenter la fonction que vous occupez dans la Fraternité et vous présenter vous-même ?
Abbé Joseph Verlinden : L’année dernière Mgr Fellay m’a nommé ici en Lituanie en succession de l’abbé Erik Jacqmin. Jusque là je n’ai connu qu’un seul poste : le prieuré d’Anvers, à 20 Km de ma maison natale. Ainsi durant seize ans j’ai desservi la magnifique chapelle de la rue du Ciel, où les évêques d’Anvers venaient célébrer leur messe quotidienne jusqu’au jour de notre arrivée en 1987, et la chapelle Saint Amand à Gent.
Un jour, il y a cinq ans, on me parlait d’une mutation en Afrique du Sud. Comme il y avait très peu de prêtres flamands je me croyais inamovible. Alors, j’ai fait un vœu à Notre-Dame d’Ostra-Brama : si je restais à Anvers, j’irais La vénérer. Les circonstances m’ont donc conduit à Notre-Dame d’Ostra-Brama. Je suis venu accomplir ma promesse. Et ainsi le chemin a été ouvert vers la Lituanie, car Notre-Dame d’Ostra-Brama – nom polonais – est en fait Notre-Dame d’ Aušros-Vartai – nom lituanien – de Vilnius, capitale de la Lituanie. Depuis septembre dernier je suis tout près d’Elle, et c’est une grande grâce. Qui aurait pu penser à ce chemin ?
L’abbé Jacqmin était le premier prieur de la Lituanie proprement dite avec charge d’installer le prieuré et d’y organiser la vie de communauté telle qu’elle se vit dans la Fraternité, tandis que l’abbé Karl Stehlin en restait le Supérieur. Bien avant l’abbé Jacqmin, durant sept ans , l’abbé Stehlin avait organisé l’apostolat de façon missionnaire ici à partir de Jaidhof en Autriche et après, à partir de Varsovie. Plusieurs prêtres ont semé ainsi dans ce pays plein de charme et leur travail nous a donné quelques vocations dont seulement une a abouti au sacerdoce et quelques fidèles qui sont restés vraiment fidèles à l’œuvre de la Fraternité.
« Mgr Fellay en visite à Kaunas, en juillet 2003, entouré par les fidèles devant le prieuré. »
« A sa gauche, l’abbé Verlinden. A sa droite, devant, l’abbé Jacqmin. On offre une fleur à celui que l’on veut particulièrement honorer. »
Mgr Fellay était venu lui-même en juillet 2003 et après avoir rencontré plusieurs prêtres et quelques fidèles, il a pris la décision d’installer le prieuré à Kaunas et non plus à Vilnius, parce que Kaunas est une ville plus patriotique que Vilnius, et située géographiquement plus au centre. Il nous a dit de chercher une plus grande chapelle dans l’immédiat et de trouver une maison qui pourrait servir de prieuré pour les années qui viennent.
« De gauche à droite : les abbés Verlinden, Stehlin et Bösiger ; messieurs Kestutis, Nerijus, Sarunas et l’abbé Naujokaitis devant le prieuré de Kaunas en septembre 2003. »
« Désormais, le prieuré de la Fraternité Saint-Pie X est en pleine activité. »
En septembre dernier, nous avons commencé sous la direction de notre Supérieur, l’abbé Stehlin, l’apostolat en Lituanie. Nous, c’est à dire les abbés W. Bösiger, E. Naujokaitis et votre serviteur. L’abbé W. Bösiger, qui travaillait déjà depuis des années à Minsk en Biélorussie et à Moscou vient en semaine ici pour la vie en communauté. L’abbé Edmundas Naujokaitis, originaire de Kaunas, premier prêtre lituanien et moi, mous travaillons pour la Lituanie principalement. L’abbé Stehlin vient nous encourager de temps à autre et nous prêcher de petites recollections.
« Monsieur l’abbé Joseph Verlinden en visite à Moscou. »
La Porte latine : Votre nouvelle situation de responsable des Pays baltes ne vous a‑t-elle pas pris au dépourvu ?
Abbé Joseph Verlinden : Arrivé dans un pays où je ne connaissais ni la langue ni la mentalité, je me suis laissé diriger par la Providence, tout d’abord en terminant les initiatives de l’abbé Jacqmin et maintenant de mon confrère lituanien. Pour le moment je regarde, j’observe. Je ne manque aucune occasion de voyager dans les pays Baltes ou de remplacer l’abbé Bösiger à Moscou ou à Minsk, justement pour estimer et me rendre compte de ce qu’a été fait et ce qu’il faut continuer, changer ou ajouter, sans se faire des illusions, ni dans le temps ni dans la récolte.
La Porte latine : Pouvez-vous nous dire un mot de vos implantations actuelles ?
Abbé Joseph Verlinden : Pour le moment nous ne faisons rien de neuf. Nous continuons, nous développons, nous recommençons. Quand je suis arrivé en septembre, on célébrait chaque dimanche la grande Messe à Kaunas le matin – pour 20 à 25 fidèles – et le soir à Vilnius – pour 2,3 personnes. Mais très tôt nous avons fermé la chapelle de Vilnius pour la bonne raison que les quelques fidèles qui y étaient encore pouvaient bien assister à la Sainte Messe à Kaunas.
Nous aimerions bien sûr retourner dans la Capitale. Mais pour cela il faut recommencer à zéro là-bas. Nous le ferons. Comment ? A la grâce du Bon Dieu, comme ont fait nos prédécesseurs, avec cette différence qu’eux venaient en mission une fois par mois, tandis que nous sommes sur place. Grâce au pèlerinage de Chartres à Paris nous avons à nouveau quelques jeunes gens enthousiastes à Vilnius et nous voulons démarrer en octobre un apostolat genre MJCF. Prions que ce soit béni ! Le prêtre qui célèbre à Kaunas le dimanche matin pourrait bien prendre Vilnius le soir. Tandis que le prêtre qui va à Šiauliai le dimanche nous pensons qu’il pourrait un jour prendre Klaipeda dans l’après-midi. Cependant il faut remarquer que les dimanches nous ne sommes que deux prêtres, car l’abbé Bösiger ne vient à Kaunas qu’en semaine pour la vie de communauté. Et de temps à autre nous célébrons aussi un week-end la Sainte Messe à Tallin, en Estonie.
La Porte latine : Et dans l’avenir, la Fraternité a‑t-elle de nouveaux projets d’installation ?
Abbé Joseph Verlinden : La Providence par l’intercession de Saint Joseph et de Sainte Marthe nous a déjà laissé acquérir un bâtiment original à Šiauliai –une ancienne synagogue – et une maison magnifique à Kaunas, adéquat pour en faire un prieuré pour la Lituanie et peut-être même dans un premier temps pour les pays Baltes. Si nous pouvions amener ceci à bon terme dans les années qui viennent, mais déjà remercions le Bon Dieu à deux genoux.
« Siauliai : synagogue avant, salle de sport durant l’occupation et maintenant…chapelle de la Tradition »
A Šiauliai, nous célébrons depuis le Dimanche des Rameaux la Sainte Messe dans notre propre maison ! Ce bâtiment se situe à dix minutes de la gare et du centre, sur une des deux rues principales d’entrée à la Ville. Notre présence ne peut pas passer inaperçue. Ce bâtiment est monumental, solide, mais demande quand même beaucoup de frais de restauration. Pour le moment il n’y a encore ni l’eau, ni l’électricité, ni de toilette. Le toit doit être changé d’urgence, des travaux de consolidation, etc. Nous étudions les projets possibles. Ici tout passe par projet. Un projet est accepté si l’on rassemble 9 signatures. Pour l’hiver faut il encore trouver une solution pour chauffer le minimum, ‑20 /30°.
« Le nouveau prieuré de Kaunas : Birutés gatve 1 »
A Kaunas, nous avons pu acquérir une grande maison, construite dans les années 94, immédiatement après l’indépendance. A l’intérieur elle se trouve en état de béton. Tout est à terminer. Mais ce qui est bien ici c’est qu’en annexe il y a un bâtiment qui devait servir comme magasin et café, et qui va servir maintenant comme chapelle et salle de conférence. Bien que ce ne soit pas un couvent, parfois on a l’impression que Saint Joseph a laissé construire cette maison pour nous. Nous deviendrons propriétaire dès que nous l’aurons payée totalement à celui qui nous l’a vendue. Dès lors nous pourrons faire les travaux nécessaires pour l’habiter.
La Porte latine : Mon Père, pouvez-vous nous décrire votre apostolat ?
Abbé Joseph Verlinden : Notre devoir premier c’est la vie de communauté telle que Mgr Lefebvre l’a fixée. L’une de mes priorités était de mettre une solide base juridique pour l’implantation de la Fraternité dans ce pays, et d’apprendre la langue – ce qui ne va pas de soi. Au début, il fallait organiser ou réorganiser toute la vie du prieuré : la cuisine, la sacristie, la salle de bain, la bibliothèque, le secrétariat, etc. Et depuis que nous avons acquis ces deux bâtiments mentionnés, il faut les rendre vivables, faire les projets, etc.
« Abbé Edmundas Naujokaitis, premier prêtre lituanien dans la Fraternité saint-Pie X, à Kyiv »
Mon confrère l’abbé Edmundas, qui a vécu sa première année de sacerdoce à Varsovie, suit les lignes tracées par notre Supérieur, c’est-à-dire qu’il s’efforce de donner une lecture catholique à ses compatriotes. Ainsi, il continue l’édition du bulletin ‘Pulkim ant kaliu’ – Mettons nous à genoux. Pour ce qui concerne le culte : les prières, les chants, les rites, tout doit être traduit. Il a fait une enquête quant aux livres catholiques et il a constaté qu’il a encore beaucoup à faire pour pourvoir au minimum. Mais ne comparez pas la situation d’ici avec celle de France, ni maintenant ni il y a trente ans ! Rappelez-vous que la Lituanie ne connaît l’indépendance que depuis 13 ans, avant il y avait 50 ans d’occupation russe, communiste. Donc très peu, des vieux ou pas du tout, de livres catholiques. Nous travaillons tel que le premier livre qui sortira soit le livre d’or en honneur de la Très Sainte Vierge Marie. Trois ou quatre fois l’année l’abbé va enseigner une semaine au séminaire à Lvov en Ukraine.
Après la grande messe le dimanche nous donnons une heure et demie de catéchisme. Les retraites selon Saint Ignace et des pèlerinages sont déjà organisés. Reste encore à organiser les premiers jeudis, vendredis et samedis. Les distances : Kaunas – Šiauliai : 150 km ou 2 heures de voiture, Kaunas –Vilnius : 100 km ou une heure et quart. Ceci quand il n’y a pas de neige. Kaunas – Tallinn : 600 km, une journée en bus. Kaunas – Moscou : train de nuit.
La Porte latine : Avez-vous quelques membres du Tiers-Ordre pour vous seconder ?
Abbé Joseph Verlinden : Pour le moment il y a trois postulants du Tiers Ordre. Trois jeunes pères de famille. Ils veulent vraiment s’attacher à la Fraternité pour profiter au maximum de sa richesse, de sa solidité doctrinale et spirituelle, de son exemple dans le combat pour les droits du Christ-Roi, dans tous les domaines enfin. Ils sont fiers de la Fraternité et la défendent comme leur famille.
La Porte latine : Pouvez-vous nous dire un mot sur les communautés amies et les prêtres amis ?
Abbé Joseph Verlinden : Des communautés amies il n’y en a pas encore. Il y a dans ce pays environ 700 prêtres. Ils reçoivent tous notre bulletin. Bien qu’ils ne puissent, de par les autorités ecclésiastiques, avoir de relations avec nous, une trentaine de prêtres nous est favorable. Quand l’occasion se présente nous les visitons. Il arrive que je doive célébrer ma messe et, en passant dans leur église, nous demandons d’y célébrer la Saint Messe. Le prêtre est un peu effrayé quand il entend que nous sommes de la Fraternité Saint-Pie X. Que va dire l’archevêque ? Oui, en général il faut dire que la réaction première d’un prêtre quelconque est de ne pas vouloir avoir du contact avec nous ou de nous envoyer voir d’abord le cardinal.
« Monsieur l’abbé Jurgaitis, dans sa chapelle privée. »
Cela n’empêche pas un prêtre âgé de 77 ans, l’abbé Jurgaitis, de venir nous remplacer le dimanche à Šiauliai si besoin. Un autre prêtre d’une cinquantaine d’années veut reprendre la Messe Catholique, nous l’encourageons tranquillement. Nous leur fournissons le missel d’autel et le bréviaire. Un jour un prêtre sonne à la porte du prieuré et demande de l’aider à réapprendre de célébrer l’ancienne Messe, mais il voulait rester incognito, il n’est revenu qu’une fois.
La Porte latine : Quelles sont vos relations avec l’épiscopat local ?
Abbé Joseph Verlinden : L’archevêque de Kaunas nous a déclaré la guerre. Chaque fois que nous avons une activité un peu publique, il fait lire des anathèmes en chaire le dimanche dans toutes les églises de Kaunas. Ici l’autorité du chef a encore plus d’impact que dans les pays de l’Ouest. Nous avons déjà visité deux évêques, qui nous ont reçus gentiment et qui ne nous disent pas autre chose que le prêtre de base : »‘ il faut visiter le cardinal, il faut visiter le cardinal ». Alors je l’ai fait. Et quand je l’ai visité à Vilnius, Son Emminence Backis m’a dit clairement que nous ne sommes pas souhaités ici, que nous sommes schismatiques, etc. Donc rien de neuf. Alors les choses sont claires : nous continuons à travailler en silence, dans l’ombre, comme Saint Joseph, pour la gloire du Bon Dieu.
La Porte latine : Malgré tous les obstacles rencontrés, le travail accompli en peu de temps semble extraordinaire !
Abbé Joseph Verlinden : Oui, il faut remercier le Bon Dieu, la Mater Misericordiae, et ceux qui prient pour nous et que nous ne connaissons pas. Le travail des premiers pionniers, sous la conduite de l’abbé Stehlin nous a donné un prêtre lituanien qui maintenant rend un service immense à son pays. Les fruits ne vont pas tarder, mais l’arbre est encore petit. Et il faut le dire : tout ceci est possible grâce à l’œuvre missionnaire de Mgr Lefebvre.
« Soeur Vanda dans notre cuisine à Kaunas »
Mais il y a plus. Il y a encore une sœur qui maintenant est à Menzingen pour y recevoir la bonne formation religieuse. Si vous saviez comment elle a dû lutter pour se libérer des faux arguments la retenant dans le modernisme, comment elle a dû casser les chaînes la liant à l’archevêque, aux communautés religieuses et à sa famille, il faut une fois de plus dire : merci mon Dieu. Parce qu’elle aussi, elle amènera du renouveau pour les religieuses dans son pays.
Nous avons à nouveau quelques jeunes gens intéressés pour entrer au séminaire. Je préfère les recommander à vos prières que de crier victoire trop tôt.
Mais il n’y a pas que des vocations religieuses. Parmi les fruits de la prédication de nos prédécesseurs nous avons aussi des pères et des mères qui prennent leur engagement du sacrement de mariage au sérieux. – Au temps du communisme , avoir 3 enfants était considéré comme avoir une grande famille. Même si le cadre politique a changé, la charge n’est pas moins lourde. La plus grande majorité n’a pas plus que 120€ par mois et beaucoup de choses coûtent autant ici qu’en France. – Bien que nous n’ayons pas de grandes familles comme en France, les quelques jeunes familles qui nous fréquentent sont solides. Deo Gratias.
La Porte latine : C’est, à l’évidence, une très lourde charge humaine et financière. Comment faites-vous ?
Abbé Joseph Verlinden : Quand nos prédécesseurs ont démarré ici, ils ont tout proposé gratuitement. Les retraites, les pèlerinages et toutes les activités pastorales.
« Durant la retraite à Birstonis, en plein hiver. Nous louons une maison pour les exercices, nous mangeons dans une école. »
« Les retraites sont mixtes, sinon ce n’est pas possible. En janvier de cette année, nous avons eu 9 participants ! »
Quand moi je suis arrivé ici « venant d’un autre monde », et quand nous avons organisé la première retraite de 5 jours, mon confrère disait : « pour la retraite nous demandons 50 lt ’, c’est à dire 15€. Je remarquais : « Ce n’est pas possible. ». Le coût réel est de 200lt. Certaines âmes de bonne volonté ne pouvaient même pas payer ces 50 lt. Que faire ? Continuer.
Le pèlerinage de Chartres, un petit sucre pour attirer les jeunes, un trou pour nous. Nous avons demandé 200 lt aux étudiants et 300 lt aux adultes. Coût réel : 450lt. Les étudiants trouvent plus facilement de l’argent que les adultes. Certains ont pu payé 100 lt et viennent travailler pour le restant.
Et ainsi de suite. Tout est gratuit, ou ne peut pas être cher. C’est un reste du communisme. Mais il faut avouer que la pluspart des gens – que nous touchons pour le moment – n’ont pas grand-chose.
Comment faisons nous ? Comme les autres confrères. Nous nous confions à la Divine Providence, à Saint Joseph, à Sainte Marthe, à Saint Casimir, premier patron de la Lituanie et patron de notre Prieuré. Le Génie Divin fait que des âmes inconnues rendent possible – je dirais – l’Apostolat, la volonté de la Mère de Dieu. Si certains de vos lecteurs veulent participer à la conversion de ces âmes connues par le Bon Dieu seul et peut-être par un de ses serviteurs, ils peuvent toujours envoyer un chèque en notre faveur soit à Menzingen, soit à l’Association Saint-Cyrille‑d’ Alexandrie, en attendant que nous ayons un compte bancaire en France.
La Porte latine : Les lecteurs internautes de La Porte latine peuvent-ils avoir de vos nouvelles autrement ?
Abbé Joseph Verlinden : Nous avons un site internet. Mais c’est en lituanien. Faut- il y ajouter un jour une traduction ? Nous ne le savons pas encore. Peut-être pourrions-nous de temps à autre passer quelques nouvelles par La Porte Latine et par l’Association Saint-Cyrille‑d’Alexandrie ?
La Porte latine : Nous sommes émus et admiratifs devant tant de dévouement et de confiance en la Providence. Que pouvons-nous faire pour vous aider ?
Abbé Joseph Verlinden : Tout d’abord prier. Car si le Bon Dieu ne bâtit pas la maison, c’est en vain que travaillent ceux qui la bâtissent. Si certains ont l’occasion de nous fournir de belles choses liturgiques, surtout des chasubles et aubes en dentelles en bon état, et beau, et toute autre chose en cuivre, cela nous fera un grand plaisir. Ces choses peuvent toujours passer pas l’ASCA. Lors de ma visite au cardinal, il me disait qu’il avait entendu dire que la liturgie célébrée – comme nous faisons tous dans la Fraternité – devrait être belle. Il faut attirer ici aussi par la splendeur liturgique. Si jamais quelqu’un a une voiture ou petite camionnette en trop, nous connaissons quelqu’un qui en manque. Et finalement il y a tout court les sous, l’aumône pour la gloire du Bon Dieu et le bien des âmes.
Abbé Joseph Verlinden †
Pour aider les missions en Pays Baltes
Lituanie
Sv. Pijaus X brolija |
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Abbé Joseph Verlinden Prieuré saint-Casimir V. Putvinskio g. 37 3000 Kaunas |
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00 48 22 615 28 60 00 48 00 615 52 09 http://www.fsspx.lt/ |
Lire les reportages des missions en Lituanie d’octobre 2001 à septembre 2003
Association Saint-Cyrille-d’Alexandrie
« Association de soutien aux missionnaires et caritative soutenue par la FSSPX et qui œuvre en : « Albanie, Biélorussie, Estonie, Liban, Lituanie, Pologne, Philippines, République Dominicaine, bientôt en Corée et…partout où Dieu nous appelle. »
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FRANCE
Bulletin de liaison trimestriel :La Lettre de Saint Cyrille
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