De l’école au séminaire

A l’ap­proche de la fin de l’an­née sco­laire, les élèves pro­duisent leurs der­niers efforts pour se pré­pa­rer aux exa­mens avant les grandes vacances tant atten­dues. Pour les uns il s’a­git du pas­sage dans la classe supé­rieure, pour d’autres ce sont les exa­mens d’é­tat, BEPC ou bac­ca­lau­réat. Moment de véri­té où cha­cun juge du tra­vail accom­pli, des connais­sances acquises, du niveau atteint où les plus cou­ra­geux et les plus ardents recueillent avec suc­cès le fruit de leur travail.

Les élèves de ter­mi­nale achèvent avec le diplôme tant convoi­té une part impor­tante de leur vie. Il faut alors choi­sir dans le dédale des for­ma­tions pro­po­sées, les études à enta­mer pour entrer dans la vie active.
C’est en ces moments déci­sifs que cer­tains choi­sissent d’en­trer dans la vie reli­gieuse ou au séminaire.

Pour les édu­ca­teurs, prêtres et laïcs qui se dévouent sans comp­ter à la for­ma­tion des intel­li­gences et des cœurs, voir leurs élèves s’en­ga­ger dans cette voie du sémi­naire est une joie pro­fonde, qui les encou­rage et les for­ti­fie dans leur tâche quotidienne.

Il y a en effet un lien très étroit entre l’é­cole catho­lique et le sémi­naire. Ce lien est mani­feste en consta­tant que plus de la moi­tié des jeunes gens qui entrent au sémi­naire de Flavigny ont été nos élèves et la majo­ri­té des prêtres fran­çais ordon­nés le 29 juin pro­chain à Écône ont été for­més dans nos écoles.

L’Église a tou­jours cher­ché a pré­ser­ver la jeu­nesse de la cor­rup­tion du monde pour la for­mer au vrai et au bien. Ce furent les écoles fon­dées à l’ombre des monas­tères et des cathé­drales, puis l’œuvre immense des congré­ga­tions vouées à la for­ma­tion de la jeu­nesse. L’école catho­lique seule éclaire les intel­li­gences des véri­tés de la foi, les­quelles donnent toute leur splen­deur aux véri­tés natu­relles. Seule elle forge des convic­tions pro­fondes assi­mi­lées par l’in­tel­li­gence loin de toute idéo­lo­gie sec­taire et de tout libé­ra­lisme. En appre­nant à l’in­tel­li­gence à juger à pen­ser le vrai, elle per­met à la volon­té de se for­ti­fier pour adhé­rer au bien. Elle pré­mu­nit contre le monde et ses arti­fices trom­peurs, ses modes et ses slo­gans arbi­traires. Tous les élé­ments sont alors réunis pour per­mettre à la grâce de la voca­tion de ger­mer, de prendre racine pour s’é­pa­nouir au séminaire.

« L’avenir de l’Église, rap­pelle Monseigneur Lefebvre, se trouve dans l’en­sei­gne­ment et par­ti­cu­liè­re­ment dans les écoles diri­gées par des prêtres ; là gît l’a­ve­nir des sémi­naires, des reli­gieux et reli­gieuses, des foyers chrétiens. »

Aussi en sou­te­nant l’ADEC, chers amis, vous sou­te­nez d’une façon effi­cace les futures voca­tions sacer­do­tales et reli­gieuses qui seront la lumière sur la mon­tagne pour per­mettre à notre socié­té laï­ci­sée de retour­ner à Dieu.

Abbé Loïc Duverger †
Assistant du Supérieur du District de France

Editorial de la Lettre aux amis et aux bien­fai­teurs de l’ADEC

FSSPX Assistant du District de France

M. l’ab­bé Loïc Duverger est actuel­le­ment l’Assistant du District de France de la FSSPX. Il a été aupa­ra­vant supé­rieur du District d’Afrique.

Association de Défense de l'École Catholique

Association de soutien financier pour les écoles de la Tradition